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Immunité maximale : mettre tous les atouts de son côté

Si le dix neuvième siècle fut celui de la propagation des maladies bactériennes avec en premier lieu la tuberculose, la syphilis et, si le vingtième siècle vit la poussée des maladies cancéreuses et dégénératives, le vingt et unième siècle voit l’éclosion des maladies virales. Nous voulons croire que cette épidémie mondiale de Coronavirus soit l’occasion de se pencher sur la notion de terrain, d’immunité et comprendre comment nous pouvons l’améliorer.

Image par Jolie R de Pixabay –

Pourquoi assiste-t-on à l’arrivée de ces nouvelles pathologies?

Cette année, la grande angoisse, nous sommes en train de la vivre avec le Coronavirus et son ampleur planétaire. En 2009, c’était le virus de la grippe H1n1, mais souvenez-vous dans les années 1980 l’attention se polarisait sur un nouveau type de virus celui du VIH, vecteur du SIDA .

Le SIDA, un peu d’histoire…..

En 1983, un rétrovirus est isolé à Paris par une équipe de chercheurs chez un malade atteint de Sida. Ce virus fut nommé le LAV.
En 1984, l’équipe du professeur Gallot aux Etats-Unis isole un rétrovirus que les chercheurs appellent HTLV III. En fait on a montré plus tard que ces deux virus étaient identiques et responsables du Sida.
En 1986, le professeur Luc Montagnier de l’Institut Pasteur isole un autre virus qu’il appelle LAV 2 .Celui-ci ressemblait au LAV1 cependant il semblait provenir d’Afrique Occidentale et non d’Occident comme l’autre. Pendant ce temps, le professeur Esseix de Boston rend public l’isolement du virus HTLV IV ….Cependant, ce dernier ne provoque pas le Sida mais il est très proche des autres.

Il semble qu’au tout début de la découverte il puisse y avoir au moins 2 virus qui soient responsables de l’immunodépression humaine. Cependant, par quel mystère ces différents virus devinrent un seul et même virus qu’on nomma alors VIH ?
Nous ne le savons pas….

Une chose est sûre c’est que l’équipe américaine de Gallo et celle française de Montagnier revendiquèrent la paternité de la découverte, la bataille fit rage. C’est en fait l’équipe de Montagnier qui eut gain de cause et cela se traduisit par un prix Nobel.

L’origine du virus

Il se peut que le ou bien encore(les) virus VIH ont émergé au cours des années 1970 quelque part en Afrique Centrale. Ainsi, on retrouve une contamination par le VIH dans des sérums recueillis en 1972 et 1973 aux fins d’études anthropologiques chez des enfants de 6 ans en moyenne. Actuellement, on sait que le foyer le plus ancien de la maladie se situe au Zaïre ( ex Congo Belge) dans lequel on trouve depuis les années 1970/1980 des porteurs d’anticorps anti VIH . Le passage vers les USA où les premiers cas ont été trouvés en 1980 n’est pas vraiment élucidé. Il semblerait qu’un groupe important d’Haïtiens ayant vécu au Zaïre vers les années 1960-1970 soit retourné en Haïti aux porte de l’Amérique du Nord et cette proximité a permis le développement de l’épidémie.
Signalons cependant que quelques cas isolés chez les émigrés africains avaient été décrits en Europe en 1976 et 1977. Cela laisse penser que le virus a été importé sur notre continent bien avant que l’épidémie ne soit visible aux USA.
1976, c’est aussi à cette même date que l’on trouve les premiers cas d’épidémie d’Ebola au Zaïre mais ceci est une toute autre histoire…..

Que fait vraiment le VIH dans notre corps ?

Le virus du Sida s’attaque seulement aux lymphocytes T 4 indispensables dans le système de défense du corps et de notre immunité. Pendant quelque temps, il reste « dormant » ne se signalant par aucun symptôme. Cependant, cette phase peut largement être une source de transmission, car à ce moment on peut très bien infecter d’autres personnes. Cela peut durer des mois voire des années.

Quand le virus devient actif, il profite de l’usine cellulaire du lymphocyte pour se multiplier inexorablement à des centaines d’exemplaires qui « détraquent » le lymphocyte, finissant même par le détruire. C’est bien souvent à l’occasion d’une stimulation du système immunitaire que les lymphocytes T 4, se développant par stimulation, vont se diviser en deux cellules filles que va utiliser le virus pour se reproduire. Tout ceci dans le même temps à plusieurs milliers d’exemplaires.

On arrive au paradoxe que le processus important qui vise à la mobilisation des défenses de l’organisme aboutit inexorablement à exterminer ses propres défenses immunitaires. Il arrive un moment où le corps ne possède plus assez de cellules pour combattre les infections que peut rencontrer la personne infectée par le VIH.
En fait, ce sont toutes les infections opportunistes qui s’avèrent mauvaises pour le porteur du virus et qui, stimulant le système immunitaire vont du même coup le détruire.

Qu’est ce que l’immunité ?

D’abord, il existe de très nombreuses barrières pour que des agents pathogènes puissent pénétrer le corps.

La peau s’avère un super barrage qui va être franchi à la suite d’une plaie, piqûre ou brûlure. C’est en fait une desquamation quotidienne qui enlève bactéries et toxines de la surface de notre peau. Nos sécrétions sébacées et notre transpiration naturelle participent au processus d’éviction des microbes qui voudraient nous envahir.

De là l’importance des savons, produits pour le bain mais aussi cosmétiques et produits de maquillage qui respectent l’écologie de la peau.

Nos muqueuses participent au même modèle de défense que la peau mais cela se fait à l’intérieur du corps Elles sécrètent du mucus qui empêche la rentrée des germes et virus et les cils des cellules muqueuses permet un brassage permanent du mucus qui emprisonne les « intrus ». Les muqueuses « desquament » encore plus vite que l’épiderme ce qui permet l’éviction effective des germes et parasites.
Nos muqueuses sécrètent de nombreux antiseptiques et des enzymes qui détruisent virus et bactéries, de même notre acidité gastrique très forte détruit elle aussi de très nombreux germes. Il y a aussi le lysozyme, une protéine présente dans le sérum, la salive, toutes les sécrétions muqueuses qui possède un très bon pouvoir de neutralisation des bactéries et virus.

Notre flore intestinale, contient une armada de bactéries qui loin de nous nuire, participent à une lutte efficace contre bactéries pathogènes et virus. Malheureusement, tant l’alimentation actuelle, que la prise inconsidérée d’antibiotiques a créé un phénomène de dysbiose qui affecte un bon nombre de personnes autour de nous.

Notre sang : si les hôtes indésirables pénètrent malgré tout dans notre corps, ils vont se heurter à d’autres systèmes de défense naturelle : le macrophage responsable de ce que l’on nomme phagocytose qui va pour ainsi dire « bouffer » l’intrus. Si ce dernier n’est pas tué, les lymphocytes sauront vraiment se débarrasser du « microbe ». Quant aux polynucléaires neutrophiles, ils ont aussi la faculté de neutraliser les substances étrangères pour les détruire.

Il existe aussi une vingtaine de protéines qui sont là en permanence dans le sang et qui sont susceptibles d’entraîner une réaction inflammatoire qui aura comme conséquence d’augmenter la perméabilité des vaisseaux et d’entraîner la sécrétion de substances toxiques à la fois pour les germes étrangers à l’organisme mais aussi pour l’organisme, comme l’histamine.

L’interféron est une protéine qu’on trouve à l’état normal « inactive ». Cependant, celle-ci est réactivée quand le virus frappe à la porte. Elle participe à la synthèse de plusieurs protéines dites protéines de défense antivirale. Il existe des traitement médicamenteux à l’interféron qui s’avèrent positifs à l’encontre de certains cancers et souvent décevants face à tous les nouveaux virus..

La fièvre s’avère le premier et puissant moyen de défense du corps. Alors pourquoi vouloir la faire baisser à tous prix ? Les virus ne se développent bien qu’autour de 37°. Quand la température monte la multiplication virale cesse et les leucocytes sont aussi stimulés par la fièvre à partir de 39°. L’hyperthermie serait une bonne indication pour certains cancers.

Comment se déclenche une réaction immunitaire ?

Quand le système immunitaire fonctionne normalement, il fait la distinction entre ce qui est notre corps et ce qui tente d’y pénétrer comme un virus ou une bactérie. En fait, toute substance capable de déclencher une réponse du système immunitaire est appelée antigène. Le virus de la grippe, mais aussi la salmonelle, une bactérie qui contamine les aliments ou encore certaines protéines ou fractions de protéines (le gluten du blé dans la maladie céliaque) sont des antigènes. Les caractéristiques propres à l’antigène qui déclenchent la réponse immunitaire sont appelées des épitopes.
L’introduction dans l’organisme d’un antigène provoque l’apparition dans le sérum de molécules protéiques qui vont se combiner spécifiquement à cet antigène pour le neutraliser.
Ce sont ce que l’on nomme anticorps ou mieux encore immunoglobulines…… Je pourrais vous dire qu’il existe beaucoup de sortes d’immunoglobulines et qu’elles jouent des rôles un peu différents les unes des autres.
Il existe donc dans notre sang des cellules ( les lymphocytes) qui tout à la fois reconnaissent ce qui est étranger » utilisent des médiateurs chimiques (immunoglobulines) mais aussi interférons, lymphokines qui veillent à la protection générale voilà ce qu’il faut retenir.

Le système HLA

Il intervient dans les mécanismes de reconnaissance des antigènes d’histocompatibilité comme dans le cas de greffes ou de transfusion sanguine. On doit cette découverte au professeur Jean Dausset .
Les protéines codées HLA sont disposées sur la partie extérieure des cellules et sont uniques à l’individu. Le système immunitaire utilise ces HLA pour distinguer les cellules du « soi » et celles du « non-soi ».
Il semble que c’est au niveau de ce mécanisme que le corps ne reconnaissant plus ses propres cellules développe des maladies comme la spondylarthrite ou la polyarthrite mais aussi le diabète insulino dépendant et même les maladies mentales.

Immunité défaillante :

Si cela venait de ce que nous mangeons ?

Le docteur Kousmine affirmait :

« En étudiant les maladies dégénératives modernes, dites de civilisation, j’ai pu me convaincre qu’à leur base, il y avait toujours un déséquilibre immunitaire et qu’elles répondaient toutes favorablement à des mesures thérapeutiques identiques tendant à rétablir cet équilibre. Ce traitement cherche à supprimer tous les excès et toutes les carences alimentaires, celles en vitamine F en tête (actuellement on préfère le nom d’acides gras polyinsaturés) : il comporte un apport large de catalyseurs divers naturels, la suppression de l’acidose métabolique, une normalisation de la fonction intestinale, en l’absence de quantités normales de vitamine F, devenant source d’intoxication permanente et chronique »

Elle définissait comme suit les facteurs immunitaires défaillants :

Groupe 1 : immunité déficiente chez les enfants ou les adultes qui passent d’une infection banale à l’autre, le plus souvent au niveau respiratoire (rhinites, pharyngites, sinusites, angines, bronchites) ou des voies urinaires (cystites récidivantes)

Groupe 2 : immunité exubérante chez les allergiques ou rhumatisants

Groupe 3 : immunité dévoyée ou perverse dans les phénomènes tumoraux, bénins d’abord, malins ensuite.

Groupe 4 : immunité aberrante, dans les maladies auto-immunes dans lesquelles, tel tissu ayant fixé une toxine ou un virus est considéré comme étranger à l’organisme et à détruire ( sclérose en plaques, sclérodermie, lupus, myopathies, certains diabètes )

Groupe 5 : celui de l’immunité perdue. Cet état correspond aujourd’hui à ce que l’on rencontre dans le Sida

Le rôle fondamental joué par l’hyper perméabilité intestinale

Pour Kousmine, nul doute, l’immunité ça commence dans l’assiette. La principale cause est le raffinage des aliments et l’adoption d’huiles pressées à chaud.

Cependant, c’est un immunologue assez atypique qui dans les années 1980 reprend certaines thèses de Kousmine en y ajoutant sa petite touche personnelle ; il s’agit du docteur Jean Seignalet

Pour lui, il existe de nombreux facteurs environnementaux qui peuvent agir sur la santé (pollutions en tous genre, tabac, stress) mais comme Kousmine, c’est l’alimentation qu’il place encore au centre de ses réflexions. Le docteur Jean Seignalet désigne l’alimentation moderne comme le centre de ses hypothèses de développement des pathologies actuelles.

Il est le premier à proposer un mécanisme complet de la maladie chronique (91 maladies) allant de l’assiette aux premiers symptômes. Il s’appuyait sur les découvertes les plus récentes dans le domaine de la médecine, de la biologie, de la génétique et de l’immunologie dont il était un des plus grands spécialistes mondiaux.

Pour Seignalet, nul doute sa découverte fondamentale faisait appel au fonctionnement de l’intestin grêle et de ses enzymes.
Voici, en quelques lignes les fondamentaux de ses théories. La vulgarisation d’hypothèses complexes, comporte nécessairement des approximations.

Notre alimentation moderne est pervertie

La plupart des réactions chimiques dans notre corps dépend de 1500 types d’enzymes dont nous disposons. Les enzymes ont toutes une forme et une fonction spécifique. Pour Jean Seignalet, le répertoire enzymatique de chaque individu est variable, inégal même. Chez certaines personnes génétiquement prédisposées, les enzymes n’ont aucune chance de s’adapter à des molécules « contre nature » issues de l’alimentation moderne. Ces molécules mal digérées perdurent donc dans l’intestin grêle, et perturbent la flore intestinale.

Les parois de l’intestin, « la barrière intestinale », deviennent alors irritées et fragiles. Elles laissent passer dans le sang des molécules indésirables déclenchant un phénomène immunitaire en réaction. Ce dernier devenant source de maladie. Ce phénomène s’appelle dysbiose intestinale

Les enzymes humaines n’étaient bien adaptées qu’à l’alimentation ancestrale naturelle, constituée de produits bruts. Nos ancêtres l’ont d’ailleurs pratiquée pendant de nombreuses années. L’alimentation moderne, introduite par la sédentarisation et l’avènement de l’agriculture, a connu au 20ème siècle, plus de changements que ces 5000 dernières années. La proportion de substances « incassables » par les enzymes lors de la digestion s’est multipliée.

Pour rétablir un intestin grêle sain, il est donc logique de revenir à une alimentation proche de celle de nos ancêtres, en excluant, à l’appui d’un raisonnement scientifique solide, les aliments potentiellement nuisibles.

Pour lui, nous devrions revenir à l’alimentation du Paléolithique c’est-à-dire celles de nos ancêtres cueilleurs et chasseurs. C’est en cela qu’il s’éloigne de Kousmine qui elle, ne fait référence qu’aux désordres qu’on rencontre depuis la seconde guerre mondiale sans pour autant rejeter les céréales comme le fait Seignalet. Elle s’éloigne aussi de lui qui considère que l’on peut consommer de la viande, mais seulement crue, alors qu’elle, invitait ses patients à pratiquer une alimentation plutôt végétale.

Nous aurons l’occasion de revenir sur certains points précis quand nous aborderons dans un prochain dossier « les solutions possibles ».

Un intestin poreux

Pour que des agents venus de l’extérieur exercent leur action nocive, ils doivent pénétrer à l’intérieur de l’organisme humain. Or, ils peuvent difficilement traverser la peau, ou la plupart des muqueuses, qui sont constituées de plusieurs couches de cellules et sont trop étanches. Seules deux muqueuses apparaissent fragiles, parce que leur surface est très étendue et leur épaisseur très faible. Ce sont celles les alvéoles pulmonaires et de l’intestin grêle. La majorité des molécules nocives pénètrent la muqueuse du grêle et une minorité entre par l’épithélium des alvéoles pulmonaires.

Rappelons que la muqueuse du grêle a une superficie de 100 mètres carrés et une épaisseur de 1/40 de millimètre, correspondant à une seule couche de cellules.

La muqueuse de l’intestin grêle a ainsi une influence majeure sur notre santé. Selon que cette barrière aura conservé son étanchéité ou non, des molécules dangereuses passeront ou non dans notre circulation sanguine. Elles proviennent de molécules alimentaires mal digérées, et de déchets bactériens issus de la flore :

– des molécules bactériennes : peptides, ADN, lipopolysaccharides, polyamines,
– des molécules alimentaires : peptides, protéines, lipides, glucides, polyamines, composés de Maillard crées par la cuisson.

La composition de ces molécules est variable d’un sujet à l’autre, car elle dépend de la flore intestinale, du mode de nutrition et des enzymes qui coupent les protéines, les lipides et les glucides à des endroits différents. Selon leur structure, ces molécules auront une affinité, pour tel ou tel type de cellule ou de tissu de notre corps…………

Les solutions pour retrouver un bon équilibre

*Que faire quand l’immunité est déficiente,
*Quand le système immunitaire est exalté (allergies ou autre),
*Quand le système immunitaire ne réagit plus face aux candidoses,
* Quand le système immunitaire attaque ses propres cellules,
* Quand il est confronté aux cancers

Alors :

*Quelle alimentation adopter ?
*Quelle hygiène physique et mentale suivre ?
*Quelles plantes prendre pour stimuler votre immunité ?
*Quelle attitude à avoir face aux maladies dégénératives ?

C’est un peu à toutes ces questions que nous répondrons dans un prochain article que nous vous livrerons d’ici peu.

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition

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