Ecolience, ou le rêve d’une agriculture bio qui associe en local, culture, fabrication et distribution

Photo site internet Ecolience –

En effet, depuis la conversion en agriculture biologique de la ferme Écolience en 2018, les cultures séquestrent du CO² au lieu d’en émettre. J’ai repris ci-après les termes mêmes d’Ecolience pour mieux décrire cette belle réalisation :

• « Avec 3600 m² de bâtiment en plein cœur des champs, les ateliers de fabrication d’Écolience sont à la fois à l’échelle de ses ambitions et à taille artisanale.

Conçu pour décortiquer, stocker et transformer la production de la ferme d’Écolience et de partenaires agriculteurs locaux, Écolience s’est doté d’un outil polyvalent et innovant.

Côté transformation, on change d’échelle : 12 ateliers cohabitent dans un même espace. Ainsi la meunerie, l’huilerie, la boulangerie, la micro-brasserie, l’atelier pastier, l’atelier traiteur, la biscuiterie, la légumerie… auront chacun leur propre production et une équipe d’artisans spécialisés par discipline. »

L’objectif est, ne l’oublions pas, d’être le plus local possible. C’est le cas d’Ecolience puisqu’au moins 60% de la production est distribuée dans un périmètre de 100 kms.

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Pourquoi pas une installation similaire dans le TRIEVES au sud de Grenoble ?

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Cette région magnifique faite de moyenne montagne et de beaux sommets flirtant avec les 3 000 m, est très représentative de l’agriculture BIO. Il y a 20% de cultures BIO et le centre TERRE VIVANTE, visité chaque année par des milliers de touristes, est un bijou de l’écologie et de la biodiversité.

Pour l’instant, c’est un rêve personnel. On pourrait associer dans le Trièves un site comme Ecolience avec un éco-village. Cette installation permettrait à des agriculteurs bio locaux d’avoir de nouveaux débouchés et aussi de développer des emplois qualifiés, de surcroit en milieu rural. Il pourrait y avoir aussi des initiatives autour de l’artisanat local, des recettes ancestrales, etc…bref une foule d’idées autour d’un tourisme plus alternatif, pédagogique tout en étant ludique.

Enfin, ce serait parfait pour le CO2 dont on nous rabat les oreilles car les débouchés sont tout proches. L’agglomération grenobloise est à 20 kms, Chambéry pas très loin et Lyon à un peu plus de 100 kms.

Il faudrait certainement des hommes et des femmes passionnés et persévérants mais l’exemplarité d’Ecolience et son parrainage envisageable seraient un atout indéniable.

Alors, si des investisseurs éthiques, des habitants du Trièves, des élus locaux lisent cet article, ce serait déjà un début préalable à la réflexion.

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Vidéo interview de Frédéric Grunblatt, créateur d’Ecolience

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Bernard Burlet