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Connaissez-vous l’expérience de Milgram ?

Dans les années 1960 fut menée une expérience qui porte le nom de son auteur, Milgram. Elle permet d’évaluer le degré d’obéissance à toute forme d’autorité. Cette expérience très controversée en raison de sa méthodologie, étudie essentiellement les états de conscience liés à toute forme d’obéissance et aussi à partir de quel moment on pouvait voir poindre une forme de désobéissance. Alors l’expérience de Milgram c’est quoi ?

Image par Manuel Darío Fuentes Hernández de Pixabay

Ce que nous pouvons apprendre de l’expérience de Milgram

Essayons d’y voir clair: 
Dans les années 1960, le psychologue américain Stanley Milgram voulut faire une expérimentation psychologique  afin d’évaluer l’autorité et la soumission dans un contexte particulier car elle a été menée après la Seconde Guerre mondiale.
Le but était de comprendre ce qui a bien pu mener des gens très ordinaires à tuer ou à torturer sur ordre hiérarchique pendant l’instauration du nazisme en Allemagne.
 
Qu’est-ce qui caractérise cette expérience Milgram ?
 
  • Un homme volontaire est convié à participer à une expérience sur la mémoire.
Il est accueilli par un homme de science d’aspect froid et rigide et par un « soit disant » autre volontaire prénommé Bob qui lui, semble jovial et plutôt sympathique.
Bob est introduit dans une pièce où il est attaché sur une chaise et connecté à un dispositif d’électrochocs et cela se faisant sous les yeux du premier volontaire.
L’expérience commence alors avec la lecture d’un questionnaire à Bob par le volontaire.
Ce dernier doit lui infliger un courant électrique à chaque mauvaise réponse.
Plus les réponses sont incorrectes et plus les courants électriques sont forts.
 
  • Inévitablement, les réponses qui fusent sont mauvaises car ce qu’ignore Bob c’est que le type auquel il envoie du courant est en fait un acteur.
Mais ce qu’il ignore plus encore c’est qu’il n’envoie aucun courant électrique même si cet acteur mime la souffrance avec un si grand réalisme qu’on ne peut en faire abstraction. 
Ainsi on va voir défiler plein de personnes choisies dans un vaste public de tous horizons pour devenir volontaires pour exécuter la sentence d’envoi de courant lors de mauvaises réponses.
 
Beaucoup d’individus vont en premier plan résister aux ordres donnés par  » l’homme de science en blouse blanche » car à chaque impulsion ils voient se plier de douleur le pauvre Bob. Alors certains vont essayer de l’aider à trouver la réponse par des suggestions et mimiques, mais chaque fois ils se font rabrouer par le docteur en blouse blanche qui intime l’ordre d’envoyer toujours plus de courant électrique.
L’expérience prouve qu’une seule chose: 75% des volontaires venus de milieux sociaux différents et pas spécialement défavorisés ont, sous un ordre accepté librement, administré des chocs de plus en plus violents au risque de blesser ou tuer Bob.

L’expérience de Milgram: une réalité d’aujourd’hui ?

 
Cette expérience de soumission montre bien que si 75% ne résistent pas à des injonctions de la part d’un semblant d’autorité, les gens sous influence sont malléables à souhait. 
 
  • Une personne normale est capable des pires atrocités, si l’autorité qui donne l’ordre de le faire est, à ses yeux, légitime.
 
Klaus Barbie lorsqu’il fut jugé n’eut aucun regret à formuler même s’il procéda à la torture à Lyon d’un ami résistant.
Toutes les exactions faites et malversations impliquées dans un acte de soumission propre au syndrome de Milgram font que les personnes qui s’y livrent déchargent la responsabilité du mal qu’elles font sur une autorité fantoche .
Même en cas d’objection de conscience, la plupart des personnes ayant participé à une expérience Milgram à très grande échelle, comme l’extermination du peuple Juif, se sentaient libres et totalement capables de poursuivre la torture et de donner la mort.
 
  • L’expérience de Milgram, renvoie donc à une réalité présente en chaque être humain.
Avoir conscience de cette obéissance INCONDITIONNELLE pour certains d’entre nous permet de nous sentir moins passif et de prendre du recul sur notre quotidien.
De nombreuses situations présentes, familiales, professionnelles, sociales et sociétales peuvent faire appel à ce conditionnement ou soumission et nous faire oublier NOTRE LIBRE ARBITRE.
 
Si nous laissons vacciner nos enfants qui ne risquent rien du virus, ne pourrait-on pas penser que nous pourrions être atteints du syndrome de Milgram ?
La réflexion mérite largement d’être menée car l’actualité nous y contraint.

Et, sans rapport avec cet article, écoutez cette belle chanson de Guy Béart sur la VERITE !

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