Aliments morts ou aliments vivants ?

alimentation_vivante_regime-2Photo Passeport Santé – Beaucoup de nutritionnistes et de médecins croient que les aliments n’ont d’autre fonction que de produire de l’énergie et de la chaleur en apportant des graisses, des sucres (lents ou rapides) ou d’entretenir les tissus avec des protéines. Nous savons actuellement que cette perception est très simpliste, réduisant le corps humain à une simple machine sans vie.
Certains adeptes de la musculation ou du sport en général croient majorer muscles et performances à grands renforts de protéines. Certes, tout ceci bien sûr n’est pas bon….

L’importance de la force vitale

Il faut insister sur le fait que le corps humains est animé par une énergie vitale bien distincte de l’énergie calorique libérée par l’action chimique d’un plat comme le « steack-frites ».
Vous qui lisez, vous ne vous limitez pas à l’énergie calorique de votre repas.
Vous seriez plutôt le fruit de certaines émotions complexes telles que la joie, le chagrin ou la colère qui sont issues de la même énergie vitale qu’utilise le complexe enzymatique pour métaboliser la nourriture et non pas l’énergie calorique du hamburger avalé ce midi.
Quelqu’un qui meurt de faim ressent des émotions même si son corps ne reçoit aucune nourriture capable de lui donner l’énergie calorique. Le plus étrange c’est le témoignage de personnes qui peuvent se passer de toute forme de nourriture comme Marthe Robin ou Thérèse Neuman pendant plusieurs décennies.

Quel est le processus vital qui permet cela ?

La force vitale se perçoit en termes biologiques plus que chimiques. Les enzymes sont les ouvrières de cette force vitale. Ainsi, dans l’ensemble des dégradations et synthèses qui constituent le métabolisme cellulaire, les enzymes apparaissent comme des machines élémentaires.
Etroitement spécifiques, les enzymes sont très nombreuses et chacune assure une réaction déterminée…
La méthode la plus simple c’est de repérer l’absence d’enzymes ; ainsi, comment expliquer que de nombreuses réactions chimiques ne se produisent plus quand il n’y a plus de vie:

L’exemple qui vient à l’esprit est le suivant : des pommes de terre irradiées qui ne germent plus.

Les enzymes contiennent des protéines et certaines vitamines que les chimistes ont pu synthétiser. Les enzymes sont beaucoup plus que des substances minérales comme les oligo-éléments qu’on nomme catalyseurs. Ces derniers sont d’ailleurs bien à la base de fabrication d’enzymes. Nous pouvons citer le cuivre, le zinc, le manganèse.

Cependant, ceux ci ne recèlent pas cet élément vital qui apparait sous une forme de radiation émise par les enzymes. Certes, nous l’avons dit, les enzymes ont une base protéique et des vitamines que les chimistes ont su synthétiser. Mais, personne n’a jamais réalisé la synthèse du principe vital ou facteur d’activité.

En résumé, affirmons que les enzymes sont des protéines porteuses de facteurs d’activité vitale. Elles possèdent plus qu’une activité chimique, une activité biologique.

Mincir par l’alimentation vivante

On pense bien souvent que les aliments n’ont d’autre fonction que de produire de l’énergie et de la chaleur en apportant graisses et hydrates de carbone et qu’ils entretiennent les tissus par l’apport de protéines. De nombreux travaux démontrent que cette perception est bien simpliste.
Cela laisserait penser que le corps n’est qu’une machine. D’ailleurs, le mot qui vient à l’esprit c’est : calorie.

Ce terme s’emploie à la fois pour le moteur d’un véhicule, la chaudière de votre appartement que pour la fonction énergétique alimentaire. Il n’y a pas de distinction entre le chimique et le biologique.

Actuellement, on sait que les aliments modifient la taille et le poids des glandes endocrines comme l’hypophyse, les testicules, les ovaires, le pancréas, les surrénales ou encore la thyroïde.

L’idée selon laquelle la paresse ou la trop grande activité des glandes influence le corps n’est pas neuve. Une méthode qui a longtemps eu du succès fut l’absorption de thyroxine (hormone thyroïdienne). En fait, lorsque l’on prend la thyroxine, on perd en effet du poids, mais le pouls s’accélère, le système nerveux est gonflé à bloc, les yeux deviennent exubérants. Les graisses brûlent. A forte dose, on signale nervosité et anxiété…

Cependant, on a trop fait l’impasse sur le fait qu’au travers de l’alimentation, nous pouvons agir sur les glandes endocrines. Celle ou celui qui veut maigrir doit s’imprégner du fait que des aliments régulent les glandes responsables de l’obésité.

L’hypophyse en première ligne

Un certain professeur Jackson et ses collaborateurs de l’université de Minnesota ont soumis des rats à un régime composé à 80% de sucre et donc dépourvus d’enzymes. Ils ont constaté une augmentation considérable du poids des glandes endocrines et en priorité de l’hypophyse. Cette dernière joue un rôle primordial dans la régulation corporelle et l’influence des aliments sur sa taille mérite une attention particulière.

Le docteur Howell, père de la diététique des enzymes, ose affirmer qu’actuellement presque toutes les personnes de 60 ans possèdent une hypophyse anormale et qu’en quelque sorte les aliments morts en sont responsables.

Il y a une relation directe entre enzymes et glandes endocrines. Les enzymes sont nécessaires à la formation des hormones. Les lésions qu’on observe sur les hypophyses d’animaux carencés en enzymes sont du même type que celles des êtres humains qui suivent un régime pauvre en enzymes.
Un régime pauvre en enzymes oblige les glandes endocrines (surtout hypophyse et pancréas) à une hypersécrétion.

Calories crues ou calories cuites ?

Les calories cuites stimulent les glandes et du même coup font grossir. Une tranche de pain ou une pomme de terre cuite à la vapeur excitent les glandes et se transforment en grammes qui au fil du temps donne des kilos.

N’avez-vous pas remarqué, si vous fréquentez la campagne, que les paysans avisés font cuire les « patates »pour les cochons. Si par malheur on leur donne des pommes de terre crues, ces bêtes ne deviennent pas grosses.

L’exemple des Esquimaux

De nombreuses populations comme les Esquimaux mangent traditionnellement la viande crue. Un certain docteur Levine avait dans les années d’après guerre examiné 3000 personnes, au cours de trois voyages qu’il fit dans l’Arctique. Il n’a jamais vu un seul obèse parmi eux. Il témoignait qu’à cette époque ces derniers mangeaient d’énormes quantités de graisse ; comme, par exemple, le lard des baleines. De même, dans nos régions, autrefois, le beurre cru était fortement prisé.

Les graisses crues forment une classe bien particulière de la diététique. Les rapports sur les Esquimaux qui ne souffrent pas de l’américanisation de l’alimentation insistent sur le fait que ces gros mangeurs de graisses animales crues ne souffrent ni d’hypertension ni de durcissement des artères.
Toutes ces graisses contiennent de la lipase, enzyme qu’on ne trouve plus dans nos cuisines
Les avocats contiennent beaucoup de calories, font-ils grossir pour autant ?

Dans les années 1930, le docteur Georges Harrop prescrivait à ses patients obèses du lait cru et des bananes. En 1934, dans son rapport publié par le Journal of American Medical Association, il balayait l’idée que les bananes font grossir parce que riches en calories.

Comment résoudre le problème enzymatique de nos contemporains ?

Des champignons microscopiques sont utilisés au Japon et d’autres pays d’Orient depuis des siècles pour la préparation de nombreux aliments principalement à base de soja.
Ces champignons nommés aspergilli rendent les produits à base de soja savoureux et faciles à digérer. L’aspergillus oryzae digère les protéines, les graisses et hydrates de carbone.

Les Japonais ont résolu ce problème en consommant presque à tous les repas un petit bol de soupe miso (qui ne doit jamais cuire). Ils font tout autant une consommation de tamari qui lui aussi ne doit pas cuire. Plus encore, les Japonais ont fait des aliments lactofermentés, une source intarissable de santé (exemple prunes umébosis mais aussi Takuan )

Difficile de trouver du beurre cru, c’est-à-dire non pasteurisé. Si cela n’est pas possible, mieux vaut alors s’en passer. Si l’on consomme de la viande, s’assurer de l’origine et la prendre plutôt crue. Je sais que certains d’entre vous font la moue. C’est donc la preuve s’il en est, que l’homme n’est pas franchement carnivore…

Les petites graines germées sont prodigues en enzymes. Pourquoi ne pas les mêler a une assiette de légumes crus. Attention, là aussi n’en consommez pas des quantités trop fortes sous prétexte qu’elles sont bonnes pour votre santé !

Le tout premier enzyme mis à notre disposition est celui contenu dans la salive, alors mastiquer lentement et imprégnez chaque bouchée…
Il existe sur le marché de la diététique des » superfoods » riches en enzymes, utilisez les. Vous trouverez aussi des comprimés de multi-enzymes qui non seulement agissent sur la digestion et l’assimilation mais certains qu’on nomme systémiques vont ce loger au cœur des cellules dans certaines pathologies. Ceci est un autre sujet dont nous parlerons plus tard.

Certains d’entre vous, trouverons plaisir à se mettre au mode de consommation préconisé par le docteur Schaller, d’autres exploreront l’univers de la macrobiotique, le régime anti-inflammatoire ou celui d’ Okinawa.

Encore une précision, en ce domaine, la frugalité est payante. Certains moines ne font qu’un repas par jour. C’est une bénédiction pour leur capital enzymatique ! Enfin la pratique régulière du jeûne s’avère un réel bénéfice.

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition