-BIEN ÊTRE Actualités Cancer Compléments alimentaires Défenses naturelles Immunité Paroles d'experts Système immunitaire Thèmes La phycocyanine, un véritable joyau thérapeutique ! Par Bernard.Burlet Le 5 juillet 2022 La phycocyanine est l’élément le plus noble de la spiruline et de la klamath. Sans cette substance, les cyanobactéries dont la spiruline fait partie n’existeraient pas ! La phycocyanine est un pigment bleu qui capture l’énergie lumineuse (solaire) qui sera ensuite transformée dans l’usine cellulaire en énergie biochimique. C’est donc la capacité à capter les photons lumineux qui explique les remarquables qualités de la phycocyanine. Photo Pixabay— De l’énergie solaire condensée. – Les rayons du soleil atteignant notre planète se transforment en chaleur, en lumière. La portion que nous conservons de cette énergie tombe sur des surfaces chlorophylliennes vivantes (feuilles des arbres, plantes, herbes …). C’est cette fraction d’énergie qui sert à édifier des substances organiques pouvant nourrir les plantes, les bactéries, les animaux, l’homme. On comprend alors l’importance primordiale du phénomène de photosynthèse ; par lui, on saisit mieux ce que la présence de la chlorophylle des végétaux apporte à l’homme : l’énergie du soleil. La spiruline a ceci de particulier : en plus de la chlorophylle qu’elle possède en abondance, elle fabrique la phycocyanine, un complexe protéique unique qui absorbe une très grande partie du spectre lumineux solaire, chose que ne peuvent faire d’autres plantes. La phycocyanine « capture » les photons et les transforment en énergie. C’est elle qui est source de vie. – Incroyables propriétés de la phycocyanine ! – Production des cellules souches De nombreuses études confirment le pouvoir thérapeutique du pigment bleu : la phycocyanine. Ainsi, cette substance facilite la différenciation des cellules souches au sein de la moelle osseuse en stimulant la sécrétion de l’hormone érythropoïétine –EPO- favorisant la production de globules rouges, blancs et plaquettes. La phycocyanine administrée à 270 enfants de Tchernobyl dont la moelle osseuse avait été endommagée par les radiations a permis leur rétablissement en l’espace de six semaines, alors même que leur corps ne pouvait plus produire de globules rouges et blancs normaux ! Indications : anémie, fatigue, oxygénation cellulaire pour les sportifs ( production non illicite d’EPO) Un espoir contre la leucémie Des chercheurs chinois ont prouvé que parce qu’elle agissait sur la production de cellules souches, la phycocyanine permettrait de normaliser le nombre de globules blancs et d’empêcher l’évolution de la leucémie myéloïde chronique. Actuellement, la chimiothérapie ne permet que de normaliser le nombre de globules blancs sans empêcher le cours de la maladie et on fait souvent appel à la greffe de moelle osseuse. La phycocyanine serait un grand espoir pour celles et ceux atteints de leucémie chronique ou aiguë. La phycocyanine aide à stopper la phase de développement des cellules ainsi que la production de substances nécessaires à la division des cellules responsables de la leucémie myéloïde chronique. Ceci reste un grand espoir dans le traitement de cette maladie. Un système immunitaire optimisé La phycocyanine comme immuno-modulateur dynamise les fonctions du thymus (ce dernier joue un rôle important dans l’immunité cellulaire). Nous avons vu précédemment que la phycocyanine activait les cellules souches de la moelle osseuse. Retenons que celles-ci sont à l’origine de la production de l’ensemble des globules blancs (sans vouloir tous les énumérer, sachez que chacun a un rôle bien défini dans le corps). La phycocyanine favorise leur activité. Un microbe pénètre dans le corps, ce sont les neutrophiles et les macrophages qui répondent rapidement. Ils phagocytent les bactéries puis éliminent les matières mortes. Ils sont attirés sur le site concerné par le microbe mais aussi par ce que l’on nomme le CSF (facteur destiné à développer la croissance de nouvelles cellules en l’occurrence les globules blancs). C’est toujours la phycocyanine qui majore cette activité. Il se trouve donc que la phycocyanine influe grandement sur le nombre de colonies CSF ; Il est indéniable que la phycocyanine active aussi la production d’éosinophiles, de basophiles mais surtout et avant tout de lymphocytes B et lymphocytes T. Ces derniers, migrant de la moelle osseuse vers le thymus, sont véritablement « dopés » par la présence de phycocyanine, de même les cellules NK spécialisées dans la destruction de cellules infectées par des virus qui ciblent les cellules cancéreuses. De plus, la phycocyanine diminue voire éradique les inflammations allergiques en abaissant l’excès d’immunoglobulines E ( IgE). Il semble que la phycocyanine accroisse favorablement le taux d’Ig A et, c’est précisément celle-ci qui renforce le système immunitaire muqueux – nous retrouvons une muqueuse, au sein du tube digestif, de l’appareil respiratoire, urinaire, génital ainsi qu’au niveau de l’œil. Elle participe aussi à la résistance au stress. Un antiviral puissant La faculté de médecine de l’Université Harward à Boston et aussi la Danal Farl Cancer Institute ont pu démontrer en 1996 que la phycocyanine permettait d’inhiber la réplication de V I H ( virus du Sida) dans les lymphocytes T et les cellules sanguines mononucléaires périphériques et, ce à une concentration de 5 à 10 microns par ml. A doses plus fortes, elle stoppait la réplication virale ! D’autres études démontrent la capacité de la phycocyanine et des éléments associés de la spiruline à inhiber d’autres virus tels celui de la grippe, des oreillons, de la rougeole, de l’herpès simplex, du cytomégalovirus. La phycocyanine protège donc la cellule en empêchant la pénétration du virus à travers la membrane. Le virus alors ne peut se multiplieret, il finit par être éliminé. – Le cancer : un sujet brûlant – Des études ont pu démontrer la capacité de la phycocyanine à inhiber les cassures dans les brins d’Adn. Cela permet d’améliorer l’activité enzymatique du noyau cellulaire ainsi que la synthèse réparatrice de l’ADN. Une étude menée par le professeur Madhawa Raj, chercheur en obstétrique et gynécologie à LSU Health Sciences Center Nouvelle-Orléans, a constaté qu’un cocktail de six composés naturels de légumes , fruits, épices et racines, a éradiqué à 100% des cellules de cancer du sein sur un échantillon de malades et ce, sans effets secondaires toxiques sur les cellules saines. Les résultats sont publiés dans le numéro de Novembre 2013 « le Journal of Cancer » « Une des principales causes de la récidive du cancer du sein et du décès qui survient est un petit groupe de cellules souches du cancer qui échappent à la thérapie», note le Dr Raj. « Ces cellules souvent multi-résistantes aux médicaments ont la capacité de générer de nouvelles tumeurs. Il est donc extrêmement important de développer de nouvelles approches d’une part plus efficaces et d’autre part plus sûres dans le traitement ou la prévention du cancer du sein. » L’équipe de recherche a testé dix nutriments protecteurs connus présents dans les aliments comme le brocoli, les raisins, les pommes, le tofu, et la racine de curcuma (une épice utilisée dans le curry indien) avant d’en choisir six : 1) la curcumine principe actif du curcuma 2) les isoflavones de soja 3) l’indo-3- Carbinol à partir de plantes de crucifères (exemple brocolis) 4) la phycocyanine de la spiruline, le produit dont nous ventons les mérites 5) le Reservatrol à partir de raisins ( le principe actif d’un bon vin français) 6) la quercétine, un flavonoïde présent dans les fruits, les légumes et le thé. Les chercheurs ont administré ces six nutriments dans le cadre d’un cancer du sein avéré en adoptant un protocole d’observation scientifique. Il s’avère que la combinaison des six principes actifs dans un super cocktail inhibe la croissance des cellules cancéreuses à plus de 80% Ceci a causé l’arrêt du cycle cellulaire, et a enclenché le processus conduisant à la mort cellulaire de 100% des cellules de cancer du sein chez les sujets témoins. Les chercheurs n’ont observé aucun effet nocif sur les cellules de contrôle (non malades). Une analyse plus poussée a également identifié plusieurs gènes clés, qui pourraient servir de marqueurs pour suivre le déroulement de la thérapie. – Sûrement le plus puissant antioxydant connu à ce jour – Les radicaux libres engendrent des réactions en chaîne qui endommagent les phospholipides des membranes de toutes nos cellules. Conséquence : vieillissement et pathologies dégénératives. Afin de contrer ce phénomène, notre corps produit lui-même des antioxydants puissants comme la superoxyde dismutase (SOD) la catalase et la gluthation peroxydase. Il existe des antioxydants trouvés dans une alimentation naturelle. Les plus connus sont le bêta-carotène, les vitamines C et E pour n’en citer que quelque uns Des études complémentaires démontrent que la phycocyanine a une activité antioxydante 70 fois plus grande que la SOD, 20 fois plus performante que les vitamines C et E. – Une importante protection hépatique ! – La phycocyanine est détoxifiante et protège le foie. Elle diminue l’hépato toxicité engendrée par les chimiothérapies et, en fait, de n’importe quel produit chimique. Le fait est qu’elle est capable de se lier aux acides biliaires et, elle assure l’évacuation fécale du cholestérol et des acides biliaires. Indications : affections hépatiques, intoxications chroniques par les métaux lourds, chimiothérapies, hypercholestérolémie…. – Pourquoi la phycocyanine est-elle si précieuse ? – Ce principe actif favorise pleinement la production de cellules souches et favorise donc la production de globules blancs, rouges et des plaquettes. L’immunité et la formule sanguine s’en trouvent considérablement améliorées. La phycocyanine soigne la leucémie et les dégâts causés par la radioactivité. Elle inhibe la cassure du brin d’ADN. Comme nous l’avons déjà vu plus haut, on peut affirmer que la phycocyanine est peut être le plus puissant antioxydant rencontré à ce jour et aussi un anti radicalaire même à faible dose. Rappelons aussi que la phycocyanine en tant que puissant agent de détoxification du foie et des reins, favorise la synthèse des sels biliaires et l’évacuation fécale du cholestérol. De plus, elle joue aussi un rôle préventif et curatif sur la plaque d’athérome, qui elle, est responsable d’un tiers des décès en Europe. Elle agit toujours dans les cas de lassitude physique, (production EPO mais pas celle que prennent les coureurs dopés), mentale (à cause des facteurs antioxydants). Elle détoxifie le corps et apaise aussi les enfants hyperactifs. La phycocyanine est aussi un fabuleux anti-inflammatoire (voir aussi cet article concernant l’alimentation anti-inflammatoire sur le site) et se comporte comme un puissant oxygénant cellulaire (voir article cancer et oxygène). Dans le cadre de la photosynthèse, cette substance capte l’ensemble des longueurs d’onde des photons du soleil. La phycocyanine fait partie de ces substances qui, au cœur des cyanobactéries ( spiruline ou klamath), furent à l’origine de la présence d’oxygène dans l’atmosphère. Elle a un pouvoir unique de régénération cellulaire et, comme on l’a vu dans l’article, elle s’oppose au développement du cancer. Je tiens encore à rendre hommage à Jean-Pierre Vignon qui a su me passionner pour ce nutriment qui sort vraiment des sentiers battus. – Roland Reymondier Conseiller en produits de nutrition – Regardez aussi cette vidéo sur notre chaîne YouTube : – Twitter Pinterest Facebook