Les fantastiques possibilités de la marche Afghane

Photo Fédération française de la randonnée – Un de nos amis, Vincent, ex propriétaire d’un magasin bio à Lyon, est un jour allé faire un périple dans les montagnes de L’Himalaya.
Quand il est revenu il était sur un petit nuage. Non seulement à un âge déjà certain il avait prouvé qu’il tenait la forme mais il fut particulièrement emballé par

la prestation des sherpas qui l’avaient accompagné. Non seulement ces gens avaient

une nourriture frugale (riz et lentilles tous les jours et seulement cela) mais ils portaient sur de longues distances le poids de tous les bagages de ceux qui comme Vincent étaient venus faire ce périple assez long.

Et là il se rappela ce fait précis : des hommes sont capables de marcher sur une distance de 700 kms en 12 jours sans fatigue excessive. Des hommes avec leurs troupeaux de chameaux dans les montagnes et déserts d’Afghanistan marchent comme ces sherpas au rythme de leur respiration et ne présentent pas ou peu de fatigue à la différence de nos contemporains.

Oui, voilà qu’il venait de redécouvrir les secrets de cette marche afghane qui assure tant de bien être qu’il put l’expérimenter lui aussi;

La marche afghane remet la respiration au coeur de la marche. Celle-ci joue le principe de synchronisation de la respiration avec les pas effectués tout en tenant compte de la déclivité du terrain: plus le terrain est raide, plus les pas sont réduits.

Le rythme reste fonction de chacun et en fait il faut trouver le sien. Le principe est l’harmonie, le système de balancier: on doit avoir le même nombre de pas à l’expire qu’à l’inspire et chaque apnée doit être équivalente à la précédente. Par exemple on aura : 3 pas pendant l’inspiration- 1 pas les poumons pleins- 3 pas pendant l’expiration- 1 pas les poumons vides et on reprend.

En montée la technique est un peu différente: on compte autant de pas à l’inspiration qu’à l’expiration et on adopte le rythme en fonction de la difficulté. Plus la pente est raide plus le rythme est court: on inspire et on expire sur 4 pas ou 3 puis 2 et à mesure que la pente s’accentue, sans retenir sa respiration.

Le rythme de base:

Le premier des rythmes de la marche afghane, l’exercice de base (dit 3-1/3-1), est à expérimenter sur un terrain plat. Marche et respiration doivent être synchronisées de la manière suivante :

  • inspirer par le nez sur les 3 premiers pas,
  • rester en apnée au 4ème pas (apnée pleine),
  • expirer immédiatement après sur les 3 pas suivants (par le nez ),
  • rester en apnée sur le dernier pas (apnée vide),
  • recommencer le cycle de la même façon, aussi longtemps que l’on se sent à l’aise.

Durant tout le processus compter mentalement. Ce rythme peut être maintenu sans inconvénient sur une distance importante, et même pendant une randonnée. En pratiquant ainsi, les globules rouges et toutes les cellules du corps reçoivent une quantité d’oxygène bien plus importante, contrairement à d’habitude où nous utilisons une toute petite partie de notre capacité pulmonaire.

Avantages de cette pratique

– apaisement cardiaque, repos du cœur, grâce au temps de pause à poumons vides,
– oxygénation intense, grâce au temps de pause à poumons pleins,
– stimulation de la circulation artérielle et veineuse,
– stimulation de la circulation sanguine dans les artères coronaires,
– stimulation du métabolisme de base avec la réduction et l’élimination des graisses. Bref, une véritable régénération !

La marche afghane est une méditation active qui permet au cerveau de débrancher des idées qui trottent dans la tête et qui empêchent de vivre le moment présent.

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