L’achillée millefeuille : parfois oubliée !

achillee_millefeuille_ps-1Photo Passeport Santé Maria Trében, auteur de « La santé par les plantes à la pharmacie du Bon Dieu » désignait cette  » herbe aux charpentiers » comme la plante prédestinée à la gent féminine. On raconte qu’au siège de Troie après avoir tué Hector, Achille fut blessé au talon par une flèche empoisonnée que lui décocha Paris, fils du roi Priam. L’histoire veut que

Vénus lui conseilla pour adoucir ses souffrances d’avoir recours à cette herbe à laquelle il laissa son nom. Pour la femme, c’est le remède idéal de celles qui souffrent à la fois de règles douloureuses et de troubles digestifs durant les menstruations.

Il est rare, en effet, qu’un médicament soigne à la fois les problèmes de la sphère génitale et ceux de la sphère digestive avec une telle efficacité. Bien dommage que l’entreprise Vogel ne diffuse plus cette petite merveille qui sous forme de teinture calme rapidement l’inflammation et ce symptôme détestable de l’utérus et des intestins qui deviennent la proie de spasmes avec de fortes douleurs.

Elle est aussi efficace contre les varices, phlébites et hémorroïdes ainsi que les troubles de la circulation de la cinquantaine.

En voie externe, on l’a utilisée contre les douleurs rhumatismales, les dermatoses, les ulcères de jambe, les crevasses du mamelon, les douleurs de la cellulite… et les blessures.

Dans sa Pharmacopée parue en 1665, Jean Schroder la cite pour ses grandes vertus en tant que vulnéraire et hémostatique capable de venir à bout de tous les flux de sang : hémorragies, hémorroïdes, plaies.

Encore très utilisée dans les campagnes, l’achillée entre dans quelques remèdes et préparations dont le thé suisse et l’eau vulnéraire. Elle sert aussi quelquefois à remplacer le houblon dans le brassage de la bière.

Pour en savoir plus, cette vidéo :

Utilisez-la, faîtes-la connaitre, c’est une plante prête à vous rendre service…

Acteur-Nature