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Vitamine D : méfaits ou bienfaits ?

Georges Ohsawa avait pour habitude d’écrire  » plus large la face, plus large le dos ». C’est bien le cas pour cette bien curieuse vitamine ! Actuellement, sur le net, quand on tape vitamine D, les effets positifs et ils sont nombreux, laissent entrevoir les éléments ci-dessous sur l’excellent site de Thierry Souccar Nutrition.fr :

Image par Pete Linforth de Pixabay – 

Voici 10 points importants concernant vitamine D et cancer à diffuser largement autour de vous:

  • De nombreuses études ont montré qu’on diminue son risque de cancer du côlon, du rectum, du sein, de la prostate, lorsqu’on a suffisamment de vitamine D.
  • Les personnes qui dans l’enfance ont été les plus exposées au soleil ont un risque de cancer du sein et de la prostate réduit.
  • Les personnes dont le niveau sanguin de vitamine D est le plus élevé lors d’un diagnostic de cancer ont un taux de survie deux fois plus élevé que celles dont les taux sont les plus bas.
  • Dans une étude, lorsque le diagnostic de cancer du sein, du côlon, de la prostate, est posé en été, le taux de survie est supérieur à celui des personnes dont le diagnostic a été fait en hiver.
  • Les apports conseillés en vitamine D en France pour les adultes (200 UI/j) sont ridiculement bas et ne peuvent donc contribuer à la prévention des cancers.
  • Les aliments enrichis en vitamine D, qui apportent une fraction de ces doses officielles conseillées n’ont donc aucun effet sur les maladies susceptibles d’être améliorées par la vitamine D.
  • L’exposition solaire de la plupart des adultes en été, est généralement insuffisante pour assurer un taux sanguin optimal de vitamine D (40 ng/mL) surtout si l’on utilise des écrans solaires et qu’on s’expose aux heures les moins chaudes comme le recommandent à tort les autorités sanitaires.
  • Les réserves de vitamine D faites en été sont généralement épuisées à la fin de l’été(entre le 15 septembre et le 15 octobre) et la majorité des adultes manquent de vitamine D en hiver.
  • Adultes et enfants devraient faire doser leur taux de vitamine D avant l’hiver et le faire corriger le cas échéant par le médecin.
  • Le moyen le plus efficace d’améliorer son statut en vitamine D, c’est de s’exposer au soleil aux beaux jours, et de prendre à la saison froide des suppléments de vitamine D3 qui peuvent être prescrits par tous les médecins. »

La vitamine D, une hormone, pas une vitamine comme on le pensait auparavant…

L’avancée des connaissances sur la vitamine D conduit aujourd’hui à considérer cette vitamine comme une véritable hormone. Si son rôle essentiel sur l’os, tant sur la croissance que sur la « santé » osseuse, est clairement établi, de plus en plus de données récentes épidémiologiques et expérimentales soulèvent ses effets extra osseux, en particulier sur le muscle, avec ses conséquences sur le risque de chute, mais également dans la prévention de certaines affections, notamment auto-immunes, infectieuses, carcinologiques et cardio-vasculaires.

La vitamine D a deux origines :

  1. Une origine exogène alimentaire, limitée (animale : vit D3 des poissons gras ou végétale : vit D2 des plantes), absorbée dans l´intestin grêle.
  2. la deuxième origine, qui représente la majorité des apports, est endogène sous la forme de vit D3, synthétisée par l´organisme sous l´effet des rayonnements UVB.

Une première hydroxylation hépatique, non régulée, transforme ces 2 formes de vitamine D (D2 et D3) en 25OH vitamine D, biologiquement inactive. Une deuxième hydroxylation rénale aboutit à la 1,25OH(2) vitamine D, métabolite actif de 1/2 vie très courte (4h). Cette étape rénale est étroitement régulée, principalement par la PTH et la phosphatémie.

Des effets bénéfiques sur les os et la lutte contre l’ostéoporose

a) Vitamine D et métabolisme phosphocalcique

L´absorption intestinale de calcium est étroitement corrélée au taux sérique de 25OH vitamine D. Elle est maximale (65%) pour une concentration de vitamine D supérieure ou égale à 32 ng/ml.

b) Vitamine D et densité osseuse

Les études transversales ont montré qu´il existait une association entre le taux sérique de 25OH vit D et les valeurs de densité minérale osseuse (DMO). Cet effet reste modeste et ne peut être directement corrélé à un effet anti fracturaire de la vitamine D.

c) Vitamine D et risque fracturaire

L´insuffisance en vitamine D est un facteur supplémentaire de fragilité osseuse. De nombreuses études ont évalué l´effet bénéfique du traitement, à posologie suffisante, par la vitamine D souvent associée au calcium, sur le risque fracturaire.

Des muscles plus forts avec la vitamine D

Les premières études d´observation ont retrouvé une association forte entre des taux sériques bas de 25OH vit D et la perte de force musculaire. De nombreuses études récentes ont montré que la vitamine D (plus ou moins calcium) améliorait les performances musculaires des sujets âgés carencés, ce qui était un élément important dans la réduction des chutes.

La vitamine D aurait un rôle sur l´équilibre qui semble différent de celui observé sur le muscle.

Elle lutte contre la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde (PR), maladie auto immune d´origine multifactorielle, est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent. Les études épidémiologiques sont en faveur d´une association entre le déficit en vitamine D et l´augmentation de l´incidence des maladies auto immunes. On a observé, dans la PR, une relation inverse entre les taux sériques de 25OH vit D et l´activité de la maladie. Par ailleurs, des études de cohortes ont montré que l´apport de vitamine D pourrait diminuer l´activité de la PR.

Pourquoi taire les méfaits ?

Quelques années à peine après l’introduction de l’ergostérol irradié, une vitamine D de synthèse classée en vitamine D2, on commença à trouver dans la littérature médicale des articles établissant des relations entre les excès de D2 et la formation de calculs rénaux et urinaires. En 1972, le docteur Taylor, directeur de pathologie chimique au United Liverpool Hospital en Angleterre, mit en évidence le fait qu’on doit inclure parmi les facteurs étiologiques qui provoquent la formation des calculs rénaux, l’administration de vitamine D ( Clinical Science 1792)

La vitamine D de synthèse rigidifie les artères, références scientifiques :

Il est cependant exact que dans un ouvrage ancien « Calcification Pathologique » de Herman Aihara, il y a une bonne centaine de références bibliographiques portant sur les méfaits de la vitamine D2 sous forme d’ergostérol irradié. Cet auteur, preuve à l’appui, nous explique que par exemple à l’époque du conflit coréen, l’empoisonnement chronique par l’ergostérol irradié survenait si souvent que l’autopsie de jeunes soldats tués sur le champ de bataille montrait la présence de dégénérescence cardiovasculaire (dépôts de calcium et de cholestérol dans les artères chez 80 à 90% des jeunes gens).

Conclusion :

La vitamine D est sûrement beaucoup plus une hormone qu’une vitamine. Elle est formidable quand elle est sous sa forme organique mais vraiment contestable sur sa forme synthétique nommée ergostérol irradié ( forme de vitamine D2). Ce que vous ne trouverez nullement écrit ailleurs, c’est que les toutes premières préparations d’ergostérol irradié étaient tellement toxiques que l’on pensa que l’irradiation excessive de l’ergostérol engendrait la production de produits secondaires indésirables auxquels on donna à juste titre le nom de toxistérol….

L’ensoleillement des jambes de bébé même un matin d’hiver donne de bons résultats. En été, dans une plage horaire en dehors de 11 heures du matin à 16 heures, l’exposition en mouvement et en maillot de bain est souveraine à condition d’avoir un chapeau et ne pas mettre des écrans protecteurs. Cependant, ne jamais faire la sardine au soleil !

La vitamine D3 peut s’envisager en hiver sous forme d’huile de foie de morue. Pour les vegans et les nourrissons et pour beaucoup de monde, il existe actuellement une vitamine D3 issue du lichen boréal. Une goutte par jour dans un biberon suffit pour les nourrissons et 3 à 4 gouttes conviennent à l’adulte.

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