Non, le végétarisme n’est pas une mode !

15dc52_ea46efe746c2405081b16cf43b547dd1~mv2_d_2550_3300_s_4_2Photo Publications Orion – Depuis maintenant 150 ans, une église protestante, l’église Adventiste, porte témoignage d’une pratique alimentaire végétarienne qui n’a pas pris une ride. Depuis 1954, plus de 250 articles ont été publiés dans des journaux scientifiques sur le style de vie adventiste et la santé. Ces observations précises et précieuses se sont focalisées sur

une ville près de Los Angeles, avec plus de 23000 personnes qui sont pour ainsi dire en grande partie des pratiquants du végétarisme depuis plusieurs générations. C’est dans cette ville que l’on trouve la plus grosse communauté adventiste au monde.

Un incroyable taux de longévité…

Le journaliste américain Dan Buettner s’est illustré pour des recherches portant sur la longévité. En collaboration avec le National Institute on Aging des Etats-Unis, il a sillonné le monde à la recherche des communautés où la durée de la vie humaine est la plus longue. Dans son ouvrage  » Blue zones » que l’on trouve actuellement en français, il nous fait découvrir le mode de vie et d’alimentation de quatre  » blue zones » peuplées de centenaires: La Sardaigne, le Costa Rica, l’île d’Okinawa et une îlot de résistance à la mal bouffe au coeur de la Californie: Loma Linda.

Une observation in vivo qui vaut plus que toute étude épidémiologique sur la santé et la longévité!

Si les trois premières régions du monde où il a porté son étude sont assez homogènes sur le plan génétique et culturel, il n’en est pas de même de Loma Linda. Cette ville constituée d’Adventistes du septième jour a une population aux origines très diverses et hétérogène sur le plan génétique, sans liens ethniques communs. Ceci est d’autant plus incroyable que cette ville se trouve dans le pays de l’obésité et de la mal bouffe: les Etats-Unis.

En fait, les habitants de Loma Linda nous apprennent bien que c’est l’alimentation et l’hygiène de vie qui sont bien avant l’hérédité le facteur qui influence santé et longévité.

La science confirme…

Dans les années 1960, l’université de Loma Linda conjointement avec le National Cancer Institute a entrepris d’étudier la santé des adventistes et ils sont arrivés aux conclusions suivantes:

* il apparait que les adventistes ont moitié moins de risques cardio-vasculaires, de diabète, d’attaques vasculaires cérébrales et de cancers.

* Presqu’en règle générale, cette population vit en moyenne 10 ans de plus que celle observée dans une ville comme Los Angeles.

Les chercheurs sont convaincus que la longévité accrue et une meilleure santé sont dues à un style de vie plus sain, en particulier à une consommation plus importante de céréales complètes, de fruits, de légumes, ainsi qu’à la mise à l’écart de la viande, du tabac, de l’alcool, et du café. L’évidence scientifique actuelle montre que plus une personne adhère au régime ovo-lacto-végétarien, moins elle a de risques de développer une maladie de civilisation

Que démontrent ces observations faites sur plusieurs décennies

Les végétariens diminuent également leurs risques de certaines maladies en raison de leur consommation accrue de fruits et de légumes frais, de légumineuses et d’oléagineux. De plus, ils sont exposés à moins de substances cancérigènes et mutagènes par la non-consommation de viande.

Les fruits, légumes, céréales, légumineuses et oléagineux sont souvent moins coûteux. Les aliments végétaux utilisent moins de ressources naturelles, respectent mieux l’environnement.

Le régime végétarien offre une plus grande variété d’aliments végétaux, de plats régionaux et internationaux. Il existe une corrélation significative entre la consommation d’aliments animaux riches en graisses et en cholestérol et l’incidence de maladies coronariennes fatales, de certains types de cancers, d’attaques vasculaires cérébrales et de diabètes.

Une alimentation végétarienne assure une plus grande consommation de substances protectrices végétales et d’aliments riches en fibres, qui aident à protéger des maladies cardio-vasculaires, de divers cancers, du diabète et de l’hypertension.

Le végétarisme est un art de vivre, pas une maladie…

Il est parfois amusant de constater que les nouveaux vegans trouvés sur le net abordent la pratique végétarienne comme une forme de maladie: il faut veiller à apporter vitamine B12, calcium, zinc et fer …. c’est souvent ce qu’on lit un peu partout…. comme si tout d’un coup il ne fallait plus que « végéter à rien » et comme si l’alimentation de monsieur tout le monde était en soi un modèle.

Un végétarisme bien conçu permet au corps une synthèse de la vitamine B12 alors que bien souvent on pense qu’il faut supplémenter.

La supplémentation en vitamines et minéraux peut s’envisager surtout quand la personne n’a pas encore un intestin capable d’une bonne synthèse et par exemple qu’elle souffre de divers problèmes à ce niveau. Les problèmes rencontrés avec le végétarisme sont plus liés au fait que la personne qui va le pratiquer est à la base en mauvaise santé et va s’astreindre à un régime « extrême » sinon rien de négatif ne peut subvenir.

La pyramide alimentaire du végétarien:

Utilisez la pyramide alimentaire pour équilibrer vos repas . Planifiez les menus en commençant à la base de la pyramide et en incluant des aliments de chacun des 5 groupes chaque jour. Chaque groupe apporte des nutriments essentiels qui peuvent ne pas se trouver ailleurs et aucun de ces groupes ne devrait être éliminé pour une alimentation équilibrée. La pyramide sert à faire des choix journaliers. Le nombre de portions dépend des besoins caloriques. Si vous êtes sédentaire, choisissez un nombre de portions inférieur, par exemple 6 portions de céréales. Si vous êtes physiquement très actif, choisissez plutôt 11 portions de céréales.

– Exemples de portions :

  • Céréales : 6-11 portions d’aliments riches en fibres et en vitamines 1 tranche de pain ou 2 tasse de riz, pâtes ou céréales cuits, 1 tasse de céréales sèches (type petit déjeuner), ou 1 petit pain, ou une crêpe.
  • Fruits et légumes : 5 à 9 portions d’aliments riches en vitamines et substances protectrices. 100 g légumes crus ou 200 g légumes cuits ou 25-30 g fruits secs ou 1,5 dl de jus de fruits ou légumes.
  • Produits laitiers ou équivalents : 2 à 4 portions d’aliments riches en calcium et en vitamine Bl2. 2 dl de lait de vache ou soja enrichi en calcium, 1 yoghourt ou 150 g de fromage blanc frais ou de cottage cheese.
  • Légumes secs, et oléagineux : 2 à 4 portions d’aliments riches en protéines. / 2-3 cuillères à soupe de légumes secs cuits, 1 oeuf (ou 2 blancs), 100 g de tofu, 30 g d’oléagineux (2 c. à soupe de purée d’oléagineux).
  • Huiles, graisses et sucre :  2 c. à soupe d’une huile riche en acides gras essentiels telles que : colza, soja, maïs ou tournesol. / Consommer avec parcimonie des desserts, riches en sucre et en graisse.

Enfin, il nous est précieux de vous convier à lire  » Le bonheur du végétarisme » et « la santé totale » . C’est la societé SfB qui diffuse en France dans les boutiques diététiques les livres édités par les Publications Orion.

Ref-Vie-MeilleureLes ouvrages de Danièle Starenkyj, à ce jour, sont les plus fiables et les plus aboutis pour aborder une réforme alimentaire végétarienne….En fait, ils devraient figurer en bonne place dans votre bibliothèque car les valeurs qu’ils défendent sont les mêmes que celles que l’on trouve dans la patrie des centenaires de Loma Linda.

Acteur-Nature

Pour en savoir plus: « Les secrets d’une bonne longévité seraient-ils dans la bible ? »