Le bonheur du végétarisme

MG_8726-100x100 Photo Le chou brave – Si toute la population du globe mangeait de la viande, ce n’est pas une planète qu’il faudrait mais au moins une dizaine.
Le fait de consommer beaucoup de viandes est relativement récent... On peut affirmer que l’assiette de nos ancêtres ne contenait que peu de produits carnés.

Les populations surtout agraires mangeaient beaucoup plus de végétaux qu’actuellement. La viande, considérée comme un plat de riche, était d’une consommation exceptionnelle.

Ainsi, les populations du Massif Central ( Auvergne) essentiellement paysannes « tuaient » le cochon de l’année. C’était la seule source de protéine animale pour toute la famille, souvent nombreuse. On n’aurait jamais mangé du cheval, du boeuf et, très peu de volailles et lapins étaient consommés.

Globalement, même si nos ascendants n’étaient pas vraiment végétariens, on peut affirmer que le volume de produits carnés représentait environ à peine 10% de tout ce que l’on pouvait manger.

Actuellement, en Occident, c’est une pure folie de voir à quel point le repas s’orchestre toujours autour des produits carnés… Cela nous le devons aux nutritionnistes du XIXème siècle qui, classant la viande comme un produit pour les bourgeois de l’époque, devait être aussi riche que ces derniers.

On a même inventé le mythe des « protéines » complètes, bien sûr celles offertes par la viande, opposées à celles qui seraient « incomplètes » toutes issues du monde végétal…Nous pouvons nous en amuser en considérant qu’il est heureux qu’un taureau consomme les « protéines incomplètes » de l’herbe car, quelle force aurait-il en absorbant les fameuses protéines complètes des produits carnés ?

Si l’on regarde attentivement les dents de l’homme, on se rend bien compte qu’elles n’ont pas les qualités des dents d’un lion pour déchiqueter la chair. En fait, connaissez-vous une seule personne qui salive en voyant un agneau, un lapin, un veau ? (avant la casserole, bien entendu!).

Finalement, force est de constater, que l’homme est devenu carnivore soit par accident, soit pour imiter les nantis d’une certaine époque, mais jamais par besoin réel et physiologique…

On peut donc en tirer la conclusion suivante: il y a surement un bonheur à connaitre le végétarisme d’où l’opportunité de faire des économies tout en préservant l’écologie de notre planète.

Soyons sûr d’une chose, actuellement manger carné c’est contribuer à ce fameux déséquilibre écologique qui conduit à la dégradation de notre planète.

Acteur-Nature

Ouvrages de référence :

– « Le bonheur du végétarisme » Danièle starenkyjEditions Orion

Congrès « AGIR POUR LA SANTE NATURELLE » AIX-LES-BAINS