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Les plantes du Diois: quelle richesse dans le Sud du Vercors !

Connaissez-vous le Diois ? Plus précisément le Sud du Vercors, un pays où il fait bon vivre et qui embaume des mille et unes senteurs de ses plantes médicinales. Autour de ses villages, de multiples cultures sont l’expression visible et odorante d’une intense activité agricole respectueuse de l’environnement. Avec 12 % des surfaces conduites selon le mode de production biologique, les plantes à parfum, aromatiques et médicinales sont cultivées en France par 944 agriculteurs pour 3 683 hectares et, on compte également 1 000 cueilleurs. Il est indéniable que cette région du Diois en est un de ses dignes représentants.

Image par MS DEGUEURCE de Pixabay

Rhône-Alpes est la première région française avec 1 572 ha et 318 exploitations agricoles, 6 groupements de producteurs et 64 entreprises utilisatrices.

Le Diois : un paradis des plantes médicinales

La coopérative Plantes Aromatiques et Médicinales du Diois est une des plus anciennes organisations de producteurs du secteur plantes aromatiques. Créée en 1985, elle fêtera bientôt ses 40 ans.
Située au cœur de la Biovallée®, la part de la production biologique a toujours été très importante au sein de la coopérative. La diversité du territoire, entre les plaines du bas de la vallée et les montagnes du haut diois, permet de cultiver un grand nombre de plantes.

  •  Adhérents: 53 adhérents dont 33 actifs parmi lesquels 18 en agriculture biologique.

Ces plantes de montagne qui nous soignent avec comme exemple :

Le pin sylvestre, le thym de Montagne, La lavande sauvage à Val Maravel, l’achillée millefeuille à Vassieux en Vercors, le millepertuis à Poyols.

  • L’épicéa est le traditionnel arbre de Noël 

Image par Sinousxl de Pixabay —Pouvant résister sur les pans escarpés du massif du Vercors jusqu’à un âge vénérable de 500 ans, l’épicéa surnommé  » sapin pleureur », il porte toujours ses fruits vers le sol. Comme les pins et les mélèzes, ses aiguilles et ses jeunes extrémités sont antimicrobiennes et favorisent l’expectoration des muqueuses.

Antispasmodique, sédatif, antiseptique, il est souverain dans les affections respiratoires.

Le plus souvent inhalé en huile essentielle ou bu en tisane, il permet comme le mélèze de délicieuses liqueurs fraîches, à la façon du génépi.

Agissant sur le système nerveux, il serait aussi un agréable renfort pour les dépressions nerveuses, fatigues et stress.

  • L’alliaire officinale

Cette plante est presque envahissante tant elle pousse partout: dans les champs, en bord de route et elle fleurit de mars à juin.

Ces feuilles se mangent crues et très fraîches pour ne pas perdre leurs propriétés.

Stimulante, expectorante, détersive et antiseptique, elle contient beaucoup de vitamine C. Elle soulage les inflammations des gencives et les plaies légères. Son nom lui vient de son odeur d’ail particulière lorsqu’on la froisse.

Moins forte que ce dernier, l’alliaire relève délicieusement les salades, les soupes et les sandwichs.

  • La joubarde ou  » barbe de Jupiter

Image par Hans Braxmeier de Pixabay —Surnommé  » artichaut des montagnes » les joubardes poussent sur des sols très secs qui ne demandent que peu de terre. Les anciennes superstitions lui attribuaient une vertu protectrice contre le tonnerre; c’est  » la barbe de Jupiter » Dieu du feu. On tire de ses feuilles écrasées une large variété d’usages : nettoyer les yeux pour les orgelets, soigner les eczémas, apaiser les brûlures et les coups de soleil ou soigner les verrues. Pour la touche beauté, les femmes appréciaient le teint lisse et frais que son masque apporte à la peau.

  • Pensées sauvages, contre les maladies de peau

Elle est utilisée dans les problèmes de peau (eczéma, psoriasis, dartre). Elle résorbe les cicatrices légères (acné, vergetures, varicelle) Permettant de stimuler les fonctions d’élimination de l’organisme et possédant des propriétés drainantes, elle sert aussi de laxatif léger et agit en anti-inflammatoire sur les hémorroïdes ou les phlébites. Dépurative et diurétique, elle soulage enfin les affections des reins ou de la vessie. Elle peut être consommée en usage interne ou externe, en infusion ou en décoction.

  • Ail rocambole, un légume sauvage

Comme tous les ails, il est dépuratif, vermifuge, tonique, aseptisant, il possède un éventail riche en vitamines, oligo-éléments et minéraux. Cultivé depuis 5 000 ans, l’ail est entouré de diverses superstitions et légendes. Le mot “chandail” lui revient même : au Moyen-Âge, les paysans annonçaient la venue de ses vendeurs en criant “‘chand’d’ail”, qui étaient reconnaissables à leurs gros gilets de laine. Cette espèce sauvage, le “rocambole”, fait aussi partie de la famille des oignons, ciboulette et tulipe, et est un… légume ! Reconnaissable à ses extrémités mauves qui s’ouvrent ensuite en graines, il se déterre facilement des sols secs montagneux, et se consomme de la même manière que l’ail commun.

  • Plantain

Il existe de nombreuses variétés de plantain. Dédaigné aujourd’hui, il était pourtant considéré comme une plante médicinale majeure jusqu’au début du siècle dernier. Les Amérindiens l’appelaient “pied de l’homme blanc”, car les Européens en emportaient des semences partout, comme lors des colonisations. Il s’est ensuite répandu sur le globe facilement, car il pousse sans caprice. Riches en protéines complètes, vitamine C et minéraux, ils sont en plus astringents, émollients, dépuratifs, antiseptiques et hémostatiques. Sans danger pour la santé, les feuilles jeunes se mangent en salade, tandis que les plus vieilles méritent la cuisson.

  • Pissenlit

L’incontournable !

Ainsi fut-il nommé pour ses vertus très diurétiques. La salade de ses feuilles est depuis bien longtemps un incontournable de la région, mais ses fleurs sont souvent boudées. Elles possèdent pourtant elles aussi des vertus dépuratives du sang et nettoient les viscères. Elles peuvent se consommer crues et bien lavées, mais donnent surtout de délicieuses confitures, préparées de la même manière qu’avec des fruits. Le suc amer et indigeste de la tige quant à lui, atténue les taches sur la peau et les verrues.

  • L’Arnica des montagnes

L’arnica est employée de longue date pour soulager les coups et soigner les hématomes. C’est sans doute une des plantes médicinales parmi les plus connues et les plus employées tant en homéopathie, sous forme de granules, qu’en crème ou gel.
A l’exception des granules homéopathiques, l’arnica ne s’emploie pas par voie orale ou sur une plaie ouverte car elle est toxique en cas d’ingestion ou de passage dans le sang.

Sa répartition géographique explique probablement que l’arnica ait été inconnue des médecins de l’Antiquité car elle est absente de Grèce et limitée au nord de l’Italie.
On ne rencontre la première mention de cette plante qu’au XIIème siècle, en Allemagne, dans les écrits d’Hildegarde de Bingen, qui l’appelle Wolfsgelegena, le fléau du loup. En effet, la plante passait pour vaincre la puissance du loup mythique Fenrir, en apportant la vitalité du soleil, la forme et la couleur des fleurs évoquant l’astre du jour.

Au XVIème siècle le botaniste et médecin Allemand Tabernaemontanus remarque que cette plante est utilisée en Saxe contre les blessures et rapporte qu’elle sert à guérir ceux qui ont fait une grande chute ou se sont blessés en travaillant. ».
En 1678, un autre médecin allemand,  Johann Michael Fehr, la préconise sous le nom de panacea lapsorum, l’ « herbe aux chutes », et l’arnica devient  le remède spécifique des traumatismes.

A partir de 1800,  Samuel Hahnemann, le fondateur de l’homéopathie,  popularise la plante sous forme de préparation infinitésimales. La mention CH ou centésimale Hahnemannienne indique le degré de dilution de la teinture alcoolique de la souche, chaque CH correspondant à une dilution au centième.
Arnica 9 CH correspond ainsi à une teinture d’arnica ayant été diluée 9 fois cent fois, chaque dilution étant suivie d’une dynamisation.

Vous voulez en savoir beaucoup plus ?

Rodolphe Balz qui travaille sur le sujet depuis plus de cinquante ans les connaît bien: il a fondé une entreprise bien connue de production d’huiles essentielles, Sanoflore, dans le flanc sud du Vercors. Puis, non loin, il a créé aussi un laboratoire de recherche, IRIS, très connu pour son expertise en la matière et, il s’explique ici à Vidéos Val de Drôme.

A voir cette vidéo très intéressante sur YouTube :

Le DIOIS c’est aussi :

Je pense à mon ami Jean-Pierre BLANC qui, avec son fils Alexandre, ont créé à La Chapelle-En-Vercors la societé ACB Pharma, distributive du produit « Eau de mer QUINTON«  dont les remarquables propriétés ont été bien évoquées sur notre site. De plus, leur gamme de plantes « L’Herbôthicaire » fait appel largement aux productions du Diois. En plus de créer de l’emploi, c’est un régal pour la santé de notre corps et de nos papilles. La gamme « L’Herbôthicaire » est vendue en pharmacie et sur internet.

  • Enfin, notre créatrice d’art du bois flotté à Saint-Julien-en-Quint, sous le But Saint-Genix (1643m) dans un bien joli coin du sud du massif du Vercors :

Appelez Christelle et demandez à voir ces merveilles, fruit de sa création.

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Bernard Burlet