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Garder la forme, contrôler l’inflammation afin d’éviter que l’immunité dérape en cas de covid-19 !

L’infection, associée à une réponse inflammatoire localisée et contrôlée, est aussi associée à une réponse systémique impliquant une réponse au niveau de la moelle osseuse, du système nerveux central et du foie. Cet état inflammatoire est accompagné des quatre manifestations décrites par Cornelius Celsus au premier siècle après J.-C : rubor cum tumor, calore et dolore. Les cytokines et les chémokines sont tout particulièrement responsables de ces événements.

Photo Pixabay —
 
En effet, lors de l’infection, ces médiateurs produits sur le site de l’infection vont agir tant localement que de façon endocrine.
Localement, les cytokines pro inflammatoires augmentent l’activité microbicide des cellules phagocytaires et augmentent la production d’oxyde nitrique et de radicaux libres dérivés de l’oxygène. 
Une production de cytokines en cascade est observée. Ainsi, TNF et l’IL-1 induisent la production de chémokines comme l’IL-8 (CXCL8), ou le MCP-1 (CCL2) par les cellules épithéliales, ce qui entraîne le recrutement des neutrophiles et des monocytes.
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En outre, l’activation des cellules endothéliales par le TNF et l’IL-1 favorise l’expression des molécules d’adhérence à leur surface, augmentant ainsi de l’adhérence des leucocytes circulants , étape requise avant que les leucocytes adhérents puissent répondre aux signaux chimio attractants, aboutissant à un recrutement massif des leucocytes sur le site inflammatoire. 
  • Les cytokines interagissent non seulement au sein des tissus infectés, mais ont également des effets systémiques.
  • La moelle osseuse répond aux cytokines par une augmentation importante de l’hématopoïèse. 
  • Le foie répond aux cytokines par une production accrue de protéines de phase aiguë. 

En particulier, l’IL-6 augmente la synthèse de la protéine C réactive (CRP) mais aussi de l’ensemble des protéines de phase aiguë de l’inflammation. Les cytokines interagissent également avec le système nerveux central, et certaines d’entre elles sont pyrogènes. Klir et al. [108] ont montré que les cytokines pro-inflammatoires, comme l’IL-1β, sont responsables d’une augmentation de la production d’interleukine-6 au sein de l’hypothalamus antérieur, une partie du cerveau qui régule la température du corps. Il ne faut pas oublier que la fièvre contribue au processus anti-infectieux.

Le phénomène inflammatoire est l’élément qui fait « flamber » les cytokines responsables des morts du covid-19

L’inflammation et l’immunité innée sont deux processus qui se chevauchent et, qui, depuis la découverte des récepteurs des pathogènes et des signaux endogènes de danger, ont reçu une attention nouvelle. 
En effet, notre vision de la réponse immunitaire a évolué, et la recherche sur l’immunité innée est dans une période de renaissance.
Pendant de nombreuses années, l’immunologie était divisée en deux grands thèmes : l’immunité « spécifique » et l’immunité « non spécifique », avec forcément moins d’attention pour l’immunité qui était définie par une négation. 
  • Depuis que l’expression « immunité non spécifique » a été remplacée par le concept d’« immunité innée » ou d’immunité naturelle, celle-ci est maintenant sous les projecteurs.
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La face obscure de l’immunité innée apparaît lorsque sa réponse est excessive et conduit à une « tempête de cytokines », comme lors des formes graves de paludisme, dans les chocs septiques MAIS PLUS ENCORE AVEC LE COVID-19.
  • Il apparait qu’un processus inflammatoire se forme chez la plupart de nos contemporains dont l’alimentation est fortement déséquilibrée, qui sont en surpoids, qui souffrent d’insulinorésistance, d’hypertension et cette inflammation qui « brule » silencieusement dans l’intestin soit la véritable cause du dérapage cytokinique lié au covid-19 et de sa MORTALITE.

Quand l’inflammation démarre au coeur  de notre intestin !

Plus de 100 ans se sont écoulés depuis que le Prix Nobel russe, Eli Metchnikoff, a avancé la thèse selon laquelle les bactéries d’acide lactique réduisent les processus de putréfaction dans l’intestin. 
Presque à la même époque, le pédiatre français, Henry Tissier, a observé qu’il y avait moins de bactéries en forme d’Y dans les selles d’enfants souffrant de diarrhées que dans celles d’enfants en bonne santé. Ces «bifidobactéries» agissent contre la diarrhée, en déduisit le pédiatre.
Les résultats des deux chercheurs éveillèrent brusquement l’intérêt public pour les bactéries intestinales. S’ensuivirent une course au yogourt, ainsi que de multiples essais de traitements avec des bactéries. Mais le succès resta modéré et l’intérêt pour ces minuscules colons de notre intestin finit par décroître – d’autant plus que le premier antibiotique a été développé en 1928.
L’intérêt pour ces bactéries utiles à notre santé s’est réveillé seulement à la fin des années 80. Le chercheur anglais Roy Fuller définit alors le terme probiotique comme «élément alimentaire microbien qui favorise la santé de son hôte en améliorant sa flore intestinale microbiologique».
Une définition que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a complétée plus tard en indiquant que les probiotiques favorisent la santé pour autant qu’ils soient «consommés en quantité suffisante»
  • Oui, et si finalement le point de départ pour soigner le nouveau virus ce serait de soigner notre intestinet GARDER LA FORME !
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A SUIVRE…
Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition

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