Maigrir : régime ou nutrition optimale ?

220px-Feet_on_scalePhoto Wikipédia – Une multitude d’études menées en Europe montre que le surpoids touche selon les pays 10 à 40% de la population et depuis quelques années cela ne fait que s’aggraver. Ne parlons pas des Etats-Unis où le phénomène est en passe de devenir une véritable épidémie.
Presque toutes les femmes prennent en moyenne 11 kg entre 20 et 50 ans, selon une observation menée sur un millier d’européennes par

le Comité Européen de Recherches et d’Informations sur le surpoids.
La pilule, la grossesse, l’hystérectomie, la ménopause et les divers traitements substitutifs hormonaux apparaissent comme des facteurs fréquents de prise de poids pour les femmes.
Comme toutes les années, les magazines de mode, les médias font l’apologie du dernier régime ou produit « miracle » qui efface les kilos en trop. Vous êtes nombreuses à courir après ces solutions qui s’avèrent bien réelles en un premier temps et se transforment en « mirages » en un second……

Alors, pourquoi les régimes ne marchent pas ?

A cela plusieurs raisons :

1) Il existe une prédisposition génétique qui favorise une prise de poids et seules des mesures quotidiennes suivies à vie peuvent prétendre moduler un terrain héréditaire.

2) Une restriction calorique donne automatiquement une perte de masse musculaire (masse maigre) et un ralentissement du métabolisme de base. Contrairement à une idée reçue, les muscles n’ont pas besoin d’un surplus de protéines. La physiologie humaine n’est pas adaptée pour fonctionner correctement avec trop de protéines et très peu de glucides. L’alimentation hyper protéinée est à bannir pour l’impact néfaste qu’elle a sur l’organisme. La perte de poids, aussi importante et rapide soit elle, ne mérite pas de dégrader votre corps.

3) Une masse maigre réduite ce sont des dépenses énergétiques en moins d’où le fait que le corps ne « brûle » plus le surplus. La réduction de la masse maigre (muscles surtout) fait que l’organisme devient plus économe de ses dépenses énergétiques à l’effort. Il brûle donc moins de calories. Lorsque le régime cesse l’organisme « profite » plus qu’avant du même nombre de calories. D’où la tendance à reprendre le poids perdu.

4) D’autre part, les régimes aggravent les déficits en vitamines et en minéraux. Déficits en magnésium, chrome et vitamines B sont responsables de l’insulino résistance et de fait augmentent cette maudite masse grasse.

5) Les défauts d’utilisation du glucose comme les déficits en vitamines et minéraux seront responsables d’accès de « crises » de boulimie et de dérèglements du comportement alimentaire. Il y aura alors un « dérèglement » de l’appétit, une vulnérabilité au stress et des sautes d’humeur.

6) Il devient inéluctable que la reprise de poids soit bien supérieure au poids d’avant le régime…. La résistance à  l’amaigrissement produit à la chaîne des obèses qui mangent peu et ne perdent plus de poids malgré les apports caloriques faibles.

Pour en savoir encore plus :

Et, si nous nous posions les bonnes questions ?

– Comme 97% des régimes se terminent par un échec avec un reprise de poids, est-il vraiment raisonnable de continuer à se laisser tenter par ces méthodes « miracles », surtout lorsqu’elles s’avèrent dangereuses pour la santé ?

– Pourquoi choisir une nouvelle fois, de faire un régime amaigrissant en absorbant toutes sortes de produits pour maigrir qui ne donneront jamais la silhouette tant désirée et qui, de plus, vous coûtent de l’argent et fragilisent votre santé ?

– Pourquoi céder encore à l’utilisation du dernier complément à la mode ?

Si, comme nous, vous en avez assez des produits comme la cosse de haricot, les tiges d’ananas, la christe marine et de toutes les molécules censées vous faire perdre des centimètres de tour de taille comme par magie, alors lisez ce qui suit :

Désormais, choisissez la nutrition optimale pour maigrir

Les populations qui vivent proche de la nature connaissent peu d’obèses. Cela tient au fait qu’il n’y a pas que la quantité d’aliments absorbés qui importe mais aussi la qualité de ces derniers.

Ces populations mangent peu de produits carnés et laitiers, ne connaissent pas le sucre et les confiseries industrielles. C’est cela qui fait toute la différence !

Le corps humain est fait pour fonctionner aux sucres lents complexes, c’est à dire céréales complètes, haricots, légumes secs, lentilles, légumes et fruits de saisons.
Les sucres lents donnent un niveau d’énergie plus constant. Ils rassasient le corps et permettent à ce dernier d’utiliser la nourriture plutôt que de la transformer en graisse. Les partisans de l’alimentation macrobiotique proche de cette conception sont tous très minces et ne souffrent jamais de surpoids.

Presque toutes les personnes obèses ont un problème avec leur glycémie (voir dossier).
Pour ces personnes, une alimentation complète riche en fibres et en nutriments comme le chrome et les vitamines B est une bénédiction…

Le facteur fibres

Une alimentation complète se caractérise par un apport de fibres assez conséquent.

Celles tirées des céréales, des légumes et surtout légumineuses sont assez puissantes. Elles augmentent tout à la fois le volume des aliments et le sentiment de satiété tout en aidant à réguler le taux de glucose sanguin. Les fibres ne sont pas caloriques et apportent vitamines et minéraux importants.

Dans cette perspective la fibre de konjak absorbe dix fois plus d’eau que le son. Ce qui s’avère un excellent rassasiant. Plus important encore, elle régule le taux de glycémie si efficacement qu’elle est utilisée au Japon dans le traitement du diabète.

Quels nutriments choisir ?

Le fait de brûler les graisses dépend pour l’essentiel d’une présence de vitamines et minéraux qui participent à la décomposition du glucose et c’est ce dernier qui transfère l’énergie aux cellules du corps.
Toute carence en un nutriment essentiel se traduit par un manque d’énergie et par une plus grande facilité à stocker la graisse.

L’acheminement du glucose du sang vers les cellules dépend de :

• Vitamine B3
• Vitamine B6
• Chrome
• Zinc

Quant à la transformation du glucose en énergie elle dépend de :

• VitaminesB1, B2 , B3, B 5
• Vitamine C
• Fer
• Coenzyme Q 10

Assurez-vous que vos apports en nutriments essentiels soient suffisants si vous désirez l’efficacité de votre alimentation minceur.

C’est le chrome qui s’avère « le minéral du métabolisme » car il aide le corps à « brûler » les graisses.
Le magnésium, quant à lui, facilite le transport du glucose, son utilisation pour la synthèse d’ATP et la réduction de l’hyperinsulinie, facteur de prise de graisse corporelle.

Ce sont tout à la fois les excès de graisses d’origine animale et l’excès de gras trans qui sont à la fois facteurs de surpoids et d’altération du métabolisme.
En ce domaine, privilégiez les huiles riches en oméga 3 (noix, soja, colza, poissons gras). leur consommation est associée à une réduction des risques de surpoids, de diabète et de maladies cardio-vasculaires ainsi que des diverses maladies inflammatoires et auto-immunes.

Dans les années 1980, Michel Oliver avait conçu un régime qui n’était pas dépourvu de bon sens. Il incluait du POLLEN et de la SPIRULINE, justement parce que ces aliments sont prodigues en nutriments de toute sorte.
Actuellement, il semblerait judicieux de prendre régulièrement du POLLEN FRAIS mais aussi nous semble-t-il de LA LEVURE DE BIERE CELLULAIRE.

Des aides minceur, comme le GEL DE FROMENT du Dr Ritter nous semblent incontournable car ils allient fibres, protéines nobles, vitamines et minéraux de manière équilibrée

La macrobiotique nous a fait découvrir l’importance de la consommation d’algues alimentaires qui ont une activité bénéfique sur le fonctionnement thyroïdien par une belle présence d’iode.

A explorer : les KOMBU , WAKAME , HIZIKIS et KELP.

Se rendre dans un magasin diététique conseil peut être la meilleure des démarches qui soit. Vous pourrez faire connaissance avec la véritable NUTRITION OPTIMALE.

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition