Les incroyables découvertes oubliées du docteur Winston Price

Photo site C’ fait maison – Au début du siècle dernier un dentiste de Cleveland nommé Weston Price débuta une série d’investigations incroyables. Pendant plus d’une dizaine d’années il voyagea dans les coins reculés du monde entier afin d’étudier la santé de peuples qui n’avaient pas été dénaturés par le contact de la civilisation. Ses études montrèrent que les caries dentaires et les déformations des

arcs dentaires entraînant des dentitions inégales ou se chevauchant étaient en fait le résultat de carences alimentaires plutôt qu’héritées de prédispositions génétiques.

Les groupes que Price étudia étaient entre autres composés de villages reclus en Suisse, de communautés Gaéliques dans les îles Hébrides extérieures, de peuples indigènes d’Amérique du Nord et du Sud, de Mélanésiens et d’habitants des îles du Sud Pacifique, de tribus Africaines, d’Aborigènes d’Australie et de Maoris de Nouvelle Zélande. A chacune de ses visites, le Dr. Price découvrit que des dents en parfaite santé, sans déformations ni caries, des physiques harmonieux, la résistance aux maladies et un bon équilibre psychique étaient les traits communs aux peuples natifs qui conservaient leur mode alimentaire traditionnel riche en nutriments essentiels.

Lorsque le Dr. Price analysa les aliments utilisés par ces peuples en le comparant avec le régime alimentaire américain de l’époque, il découvrit qu’ils délivraient au minimum quatre fois plus de vitamines hydrosolubles, de calcium et de minéraux, et dix fois plus de vitamines liposolubles.

En lisant les écrits de Price on s’aperçoit que les populations décrites ne sont pas forcément végétariennes, qu’elles n’ont pas une alimentation dépourvue de matières grasses saturées et qu’en pas mal de circonstances elles mangent laitages et gluten sans aucun problème.

Un périple dans le monde entier…

Toutes les civilisations étudiées par le docteur Price ne suivaient pas exactement le même régime alimentaire: les peuples vivant sur les îles gaéliques consommaient surtout des galettes d’avoine, des produits laitiers et des produits de la mer (poissons crustacés, algues) mais les Arborigènes d’Australie vivaient d’insectes, d’oeufs d’oiseaux, de graines et de légumes feuillus…. En regardant le régime alimentaire traditionnel de ces deux peuples on s’aperçoit qu’ils possèdent les mêmes dentitions droites totalement dépourvues de caries…

Photo Wikipédia – Le docteur Price n’y allait pas par quatre chemins en écrivant   » Nutrition et dégénérescence physique« , car où qu’il aille dans le monde non perverti par la consommation industrielle et en dépit des différences de denrées de base, tous les peuples étudiés par Price trouvaient de quoi subvenir à leurs besoins nutritionnels grâce à des produits locaux simples et souvent parfois riches en graisses saturées. Il fut saisi par le fait que ce n’est qu’une introduction d’aliments industriels qui fit apparaître dans chaque famille des problèmes d’alignement dentaire et de caries.

Price parle aussi des problèmes de dentition constatés lors de ses voyages autour du monde et en profite pour photographier des fratries qui ont subi la modernisation alimentaire.
On voit des populations non contaminées par nos aliments  » modernes », robustes, le visage bien formé, des dents bien droites, des traits du visage bien dessinés et des cousins proches qui font usage de nos aliments d’occident qui souffrent de malformations et cela allant de mal et pis: les plus jeunes souvent les moins bien lotis. C’est parmi ceux là que l’on constate des dents mal alignées et cariées. Pour Price les signes de dégénérescence se portent non seulement sur les dents mais aussi sur l’ensemble du corps avec de multiples malformations.

Les peuples pauvres ont à nous apprendre nous les peuples « riches »

Price note qu’en fait les nourritures industrielles comme les farines raffinées, le pain blanc et l’alimentation actuelle sont d’une pauvreté absolue en nutriments essentiels.

Price vantait la sagesse des peuples qu’il a étudié et qui, selon lui, avaient les avantages d’une vie paisible en communauté. Il constate que malgré le manque d’instruction littéraire ou scientifique, ces populations savaient que pour produire des enfants robustes il fallait nourrir les jeunes femmes et les jeunes hommes correctement avant le mariage et entre les grossesses.  Price explique que beaucoup de ces civilisations soi-disant « primitives » avaient très bien compris qu’entre chaque naissance il fallait respecter une période d’abstinence pour permettre à la maman de retrouver la santé physique et morale.

Pour avoir des enfants sains, nombreux de ces peuples exigeaient des jeunes hommes en âge de procréer qu’ils suivent aussi un régime alimentaire équilibré; le souci de procréer n’était pas laissé seulement à la femme, puisque dans pas mal de villages les hommes les plus forts prenaient à coeur de rapporter des aliments riches en nutriments aux femmes enceintes et allaitantes.

En fait, ces peuples ne pratiquaient-ils pas, sans le savoir, la diététique enzymatique ?

Récemment, des chercheurs russes ont étudié un groupe de 180 hommes et femmes dans la ville et la région de Dageston et tous âgés de 90 à 100 ans. Les hommes et femmes habitant la ville pesaient plus lourd et étaient  plus atteints, pour la plupart, de maladies vasculaires  que les habitants des montagnes environnantes. Ces sujets dans leur ensemble consommaient des produits carnés mais cependant les citadins mangeaient bien plus d’hydrates de carbone que les montagnards dont le régime se composait essentiellement de légumes et de produits laitiers.

Nous savons tous que la diététique actuelle condamne le produits laitiers mais ces russes atteignent largement 100 ans en en consommant librement. Dans le cadre d’une autre recherche, Metchnikoff étudia des communautés Bulgares qui se nourrissaient surtout de produits laitiers crus et vivant au delà de 100 ans. Pouvons nous fermer les yeux sur cette évidence ?

Pourtant, on ne dit jamais qu’entre le lait et le beurre de ces populations et celui qu’on trouve dans l’étal de nos magasins, il y a un monde qui les sépare.

En fait, plus de 90% des enzymes du lait sont détruites par pasteurisation. Les chimistes ont identifiés 35 enzymes différentes dans le lait cru. Combien de temps le corps médical ignorera-t-il la valeur des enzymes nutritives alimentaires ?

Le paradoxe c’est qu’aussi ces laitages sont riches en micro-éléments vivants qui vont enrichir le microbiote de l’intestin.

Mais au fait, qui vous a permis de comprendre les valeurs de la lipase détruite par la pasteurisation ? C’est elle qui a donné des millions d’individus exempts d’athérosclérose car cette lipase digérait le cholestérol….A suivre …

Roland Reymondier
Conseiller en pro
duits de nutrition