Et si le véritable baume anti douleur était italien !

Baume italienPhoto Ecole lyonnaise plantes médicinales – Contrairement à une idée reçue, ce sont les européens qui sont à l’origine de l’efficacité des baumes thérapeutiques et non les Chinois. Pour cela, il faut remonter à la Renaissance, en Italie, où l’herboristerie avait ses lettres de Noblesse. A cette époque, tous les soins passaient par les plantes…La très connue Thériaque de Venise, fabriquée dès cette époque, a donné naissance à l’Elixir du Suédois.

A lire l’explication de la genèse du baume du Tigre, c’est en fait un herboriste de Rangoon qui déclare qu’il découvrit un mélange de camphre, de clou de girofle et de menthol capable d’apporter un réel soulagement. Le Baume du Tigre voyait le jour ! Cet illustre herboriste avait surement trouvé l’inspiration dans les formules italiennes de la Renaissance.

Leonardo Floravanti, un médecin de la Renaissance, en est  le vrai initiateur !

Né en 1517 à Bologne, Leonardo Floravanti fut un vrai disciple de Paracelse. Il s’est illustré dans la pratique médicale et son art chirurgical était tellement en avance sur son temps qu’il fut anobli par le roi d’Espagne.
Il avait déjà une vue bien particulière et originale de l’art médical et l’on pourrait dire qu’il s’est inspiré de Paracelse, précurseur de ce qui allait devenir la médecine homéopathique.

Son nom reste à jamais associé à un baume qui était souverain contre les rhumatismes et les névralgies.
Ce baume appelé Alcoolat de Fioravanti, obtenu par la macération de nombreuses plantes dans l’alcool contenait de la térébenthine de mélèze, des résines élémi, du styrax liquide, du galbanum, de la myrrhe, de l’aloès, des baies de laurier, du galanga, de la racine de zédoaire, du gingembre, de la cannelle de Ceylan, girofle, muscade et des feuilles de Dictamnus de Crète .

Ce baume était très riche en substances balsamiques et fut inscrit à la pharmacopée française jusqu’en 1949.

C’était à la Renaissance une vraie panacée. Ce baume fut employé contre les coliques néphrétiques sous forme liquide dans une infusion diurétique, en friction à l’extérieur dans les douleurs rhumatismales ou comme fortifiant contre le rachitisme…

Actuellement, il reste un Baume qui s’inspire comme le baume du tigre, du Baume de Floravanti. Il se nomme Balsamika*.

Les avantages de celui-ci sont liés au fait qu’il est bien supporté par tous, qu’il dégage les bronches, réchauffe les muscles et qu’il agit plus en douceur que son homologue chinois, le Baume du Tigre.
Il faut dire qu’il a 500 ans de pratique derrière lui et son secret de fabrication est bien gardé en Italie.

Autre point important, ce produit est typiquement européen, n’est-ce pas quelque chose d’essentiel pour notre marché intérieur ?

Bernard Burlet

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