Pourquoi tant d’intolérances au blé et au gluten ?

220px-Moulin-tourPhoto moulin à vent-Wikipédia– En fait, nos arrières arrières grand-parents faisaient leur farine au jour le jour. Ainsi, les armées romaines d’antan dont les exploits nous émerveillent encore, partaient en campagne en unité d’armée appelée cohorte. La mouture était faite quotidiennement. Chaque soldat romain recevait

sept cent cinquante grammes de graines par jour, dont un tiers était consommé en bouillie le matin, deux tiers sous forme de galettes au cours de la marche. Ainsi, quand faute de graines, ils devaient se contenter de viande, ils se trouvaient mal nourris.

Actuellement, il y a belle lurette que nous ne savons plus ce qu’est une farine fraîchement moulue. Nous ignorons quand a été moulu le grain de blé qui a servi à la confection du pain, de la semoule ou des pâtes, quand ont été polis, écrasés et  » tués » les grains d’orge, de riz ou d’avoine que nous consommons…

Le grain de blé dans la perfection de sa structure est conçu pour se conserver vivant très longtemps. Il peut se garder des milliers d’années et en fait, n’a-t-on pas fait germer et se reproduire du blé trouvé dans les tombes d’Egypte ?

Les farines qui s’oxydent sont mortes

Le blé écrasé et transformé en farine cesse d’être vivant. C’est en fait un cadavre. Incapable de garder sa composition primitive, il voit s’altérer insensiblement à l’air ses éléments les plus nobles, les plus instables, les plus précieux, toutes les précieuses vitamines.
En fait, il s’oxyde…. ses précieux éléments salvateurs disparaissent au bout de 8 à 14 jours après la mouture. Or reconnaissez qu’il peut se passer plusieurs semaines et même plusieurs mois avant que nos farines actuelles soient confectionnées sous forme de pain.

Dans nos riz, des semaines et des mois s’écoulent entre son polissage et sa consommation. Entre l’instant où le grain de blé est moulu et celui où nous le mangeons la semoule, les pâtes ou les flocons qui en dérivent, il se passe un temps souvent très long.

Nous acceptons donc de nous nourrir avec des graines dévitalisées …. même lorsque nous ne consommons plus de gluten.

La supériorité des farines fraîchement moulues

Pour se convaincre de la supériorité des farines fraîches, il suffit de moudre soi-même du blé entier et d’en faire immédiatement du pain, en fait comme cela se pratiquait jadis dans toutes nos belles campagnes d’antan.

Depuis la disparition des moulins traditionnels de nos campagnes (souvenez-vous du « secret de maître Cornille), nos minoteries sont devenues industrielles et fabriquent une farine que l’on met dans des silos, lieu où elles vont séjourner pendant de trop longues semaines.

Ces farines dépourvues de leur son et de l’assise protéique du germe de blé ne valent pas d’être consommées pour quelque vertu que ce soit.

A force d’être privé de ces substances présentes dans les aliments naturels et frais l’homme d’aujourd’hui développe des pathologies que ne connaissaient pas ses ancêtres….

Si les facteurs vitaux disparaissent du blé, n’en est-il pas de même des produits « aseptisés » nommés  » sans gluten » qui eux aussi sont issus de farines mortes de maïs, de riz et parfois enrichies de sucre.

Ainsi, il n’est pas rare que des malades atteints d’intolérance au gluten développent un diabète, et pourquoi donc ?

Ce sont en priorité des aliments morts et trop sucrés qui sont responsables de cela. Un vrai intolérant au gluten devrait faire usage certes, de farines sans gluten mais essentiellement fraîchement moulues...

Aujourd’hui, il devient urgent de faire l’impasse sur l’utilisation de farine blanche, de pain blanc et remplacer cela par des farines fraîchement moulues toutes pleines de vitalité.

Nous en sommes certains, cette démarche deviendra la clef de voûte d’une santé robuste et dépourvue de toute forme d’intolérance alimentaire.

Si vous désirez en savoir plus sur le pain vivant tel que nous devrions en manger: https://www.acteur-nature.com/interview-d-experts-du-naturel/le-pain-vivant-une-source-de-sante.html

Acteur-Nature