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Le magnésium: pourquoi on est tous en manque ? Tome 3

Depuis l’avènement de l’agriculture chimique on assiste à une carence progressive en magnésium de tous les terrains. La carence des plantes entraîne celle de nos corps.  Ce sont les engrais qui sont responsable de cela. Depuis des décennies on pense que la civilisation humaine ne peut progresser qu’avec l’aide de la science.

Image par Michael Bußmann de Pixabay

-Oui mais science sans conscience n’est que ruine de l’âme-

La science est entrée en conflit avec les lois de la santé et l’on ne peut trouver d’exemple plus attristant sur le plan de la décadence morale et physique que celui que nous voyons tous actuellement.

Une guerre sournoise entre l’application d’une science basée sur la productivité loin des besoins réels de l’humain est en train de miner les bases de nos sociétés.

Les épidémies de cancers, de maladies cardio-vasculaires ravagent nos sociétés fragilisées par un mode de vie contre nature.

Agriculture saine = Santé

Une mauvaise alimentation entraîne une diminution de la résistance physique, une déchéance, et l’alimentation dépend totalement de l’agriculture.

A mettre en équation cela donne:

Mauvaise agriculture, mauvaise alimentation, diminution de résistance, mauvais état sanitaire, augmentation des maladies.

En fait, qu’est-ce qu’une mauvaise agriculture ? C’est avant tout celle qui enlève au sol, à chaque moisson, plus qu’elle ne lui rend: elle est spoliative. On assiste ainsi à la stérilisation des sols…. Il se produit une infécondité.

Les signes de déclin se trouvent dans l’agriculture

Pour certains auteurs et scientifiques avisés, le déclin d’une civilisation se perçoit dans l’agriculture et son mode d’expression. Il n’est pas besoin d’être historien pour remarquer que de vastes empires tout autour de la Méditerranée n’ont eu qu’une durée assez brève….

Il est à prendre en compte que toute civilisation porte en soi un germe de décadence et que par une loi biologique obscure toutes les races sont condamnées à disparaitre.

Mais, si nous sommes attentifs, dans l’Antiquité, ce fut l’épuisement des sols par une agriculture spoliatrice qui fit des dégâts. La terre devenue stérile, les habitants émigrèrent. La faim a fini par chasser les hommes d’un lieu où une civilisation prospère avait vu le jour.

La Mésopotamie fut la région du monde la plus peuplée et l’on vit une société d’un rare raffinement s’étioler puis disparaitre insensiblement.
Actuellement, c’est un désert ….
Qu’est-ce qui a stérilisé cette région toute entière ?

Certes, il y eut des changements climatiques, la destruction par les guerres des systèmes ingénieux d’irrigation. Tout cela est vrai .
Cependant; la seule vraie cause fut la spoliation des éléments nutritifs du sol par une culture aveugle. La fertilité a disparue.

L’invention des engrais une découverte du dix neuvième siècle

C’est Liebig qui démontra l’importance de l’azote sous forme de nitrate, du phosphore sous forme de phosphate, de la potasse sous forme de potassium pour stimuler la croissance des plantes. Au lendemain de la première guerre mondiale les engrais chimique font leur apparition.

Cette découverte bouleverse les habitudes agricoles: plus besoin de fumier, les engrais nouvellement au point sont d’un emploi simple et les prix sont raisonnables mais ils augmentent de façon spectaculaire les rendements.

La perception de Liebig n’était pas dépourvue d’esprit scientifique et voilà que pour ainsi dire il devait y avoir une santé des sols « artificielle » comme il devait y avoir une santé pour tous aussi artificielle avec les médicaments …. La chimie devenait alors triomphante.

A l’heure où l’on parle du microbiote humain, on pourrait aussi parler de celui de la terre. L’enrichissement des sols avec l’engrais NPK a appauvri le microbiote de la terre nourricière.

Mais, autrement plus grave, c’est ce qui a fait disparaitre un élément fondamental pour la vie : le magnésium.

Liebig (qu’on connait mieux à cause du fameux bouillon) n’a envisagé qu’un facteur: la quantité. Il a négligé celui qui fait la santé de l’humain: la qualité.

Oui, l’agriculture scientifique a conduit à la production intensive de qualité médiocre et à des carences minérales dont le magnésium est l’aspect le plus manifeste.

Agriculture et santé.

Le professeur Delbet attirait l’attention en son temps sur le rôle hygiénique de l’agriculture. Il allait jusqu’à affirmer que notre ministère de l’agriculture devrait être rattaché à celui de la Santé.

Les deux minéraux qui importaient à Delbet c’était le potassium et le magnésium.

Ce que beaucoup de personnes ne savent pas c’est que dans la nature et dans notre corps un équilibre se fait toujours en fonction de deux minéraux antagonistes et complémentaires.

Le phosphore est en balance avec le calcium, l’excès de l’un est nuisible à l’autre. Ainsi par exemple le lait étant très riche en phosphore ne permet pas une si bonne utilisation du calcium qu’il contient …

Le potassium est en équilibre bien sur avec le sodium dans le milieu de l’activité de toute les cellules.

Mais ce qui reste fondamental pour la compréhension de nos écrits…. l’équilibre pour une bonne santé, c’est celui entre le potassium et le magnésium.

Avec l’emploi des engrais potassiques celui-ci est rompu… avec pour conséquence le développement des maladies dites de civilisation.

Liebig incompris dans son positionnement…

On a l’habitude de donner à Liebig des attributions qu’il n’a pas: il n’est pas l’inventeur de la théorie minérale en agriculture moderne, ni le vrai promoteur de la loi du minimum: ainsi Sprengel a scientifiquement établi cela bien avant lui.

En fait, il fut l’un des premiers à prendre conscience de l’usure des sols et de la nécessité de leur reconstitution.

 Il clama haut et fort le danger des pratiques agricoles à rendement immédiat, il dénonça avec véhémence les outrages faits au milieu naturel et décrit les dangers encourus d’un déséquilibre environnemental dès 1850.

Liebig avait le souci d’un équilibre écologique que l’on perçoit dans un ouvrage de 1862  » De la chimie organique appliquée à l’agriculture et à la physiologie ».  Il critiquait l’empire Britannique qui appliquait selon lui l’agriculture intensive, un « système de spoliation » en contradiction avec une agriculture rationnelle.
Cette nouvelle forme d’agriculture exigeait le transport sur de longues distance de nourriture et de fibres depuis les campagnes jusqu’aux villes sans que rien ne soit prévu pour assurer la remise en circulation des nutriments comme l’azote, le phosphore et le potassium, qui sous forme de déchets humains et animaux allaient grossir les déchets et la pollution des villes.

Pour lui, nul doute, des pays entiers voyaient ainsi leurs sols vidés de leur nutriments.

Liebig voyait dans la politique impérialiste menée par l’Angleterre une tentative d’accaparer les ressources des sols d’autres pays et l’importation de guano du Pérou ou d’autres pays conquis comme une source de spoliation faite à leur encontre.

Dans l’esprit de Liebig, nous devrions nous montrer attentif au milieu dans lequel vivent les plantes, particulièrement sensible au nécessaire équilibre qui doit y subsister: non pas un équilibre uniforme et statique mais une succession d’équilibres rompus et d’équilibres rétablis.
Non, ce ne fut pas lui qui inventa l’enrichissement des sols avec seulement l’azote, le phosphore et le potassium comme cela fut adopté tout de suite après la première guerre mondiale.
Il aurait surement été sensible aux arguments donnés quelque cent ans plus tard par Delbet sur les carences magnésiennes des sols.

Non, Liebig n’était pas le promoteur d’une agriculture productiviste qui a prévalu jusqu’à maintenant, il était bien avant l’heure un écologiste convaincu.

L’érosion des sols, ce que l’on nomme usure des sols, cela prenait tout son sens pour lui.

Quand la fréquence des cancers est liée à une répartition géographique du magnésium dans les sols

Le professeur Delbet démontrait il y a plus de 50 ans que sur la répartition géographique du cancer, de vastes régions du globe sont à peu près indemnes de ce fléau, tandis que d’autre sont lourdement frappées.

C’est auprès d’un chercheur géologue qu’il va découvrir qu’il y a corrélation entre sols dépourvus de magnésium et présence de cancers.

Louis Robinet c’est son nom, va établir un lien entre deux cartes de plusieurs régions, l’une géologique, l’autre cancérologique.

Dans la première il teinte les régions d’après la teneur du sol au magnésium.
Dans la seconde il teinte les régions d’après la proportion des morts par cancer.

La richesse en magnésium il la tire des documents classiques. La fréquence des morts par cancer, il l’emprunte aux documents officiels.

Les données qu’utilisait Robinet n’était pas tendancieuses.
Les géologues n’avaient nullement établi leurs cartes en vue de cancer.
Les statisticiens n’avaient pas non plus établi les tables de mortalité par cancer en vue de la nature des terrains.

Les observations portèrent dans de nombreuses régions du monde.

Comme exemple, Robinet consacra une importante étude à  » la répartition du cancer dans trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle d’après des statistiques officielles 1877-1923  »

Les conclusions sont sans appel: sols pauvres en magnésium = fréquence des cancers, sols riches en magnésium = absence de cancers.
il faut remarquer que ces analyses furent faites au début du siècle dernier, époque où, les denrées alimentaires ne venaient pas de l’autre bout de la France et encore moins de l’autre bout de la planète.

Les consommations étant locales, les observations de Robinet étaient réellement d’ordre épidémiologique.

Dans son ouvrage  » Politique préventive du cancer »  Delbet donne de très nombreux exemples qu’il nous est impossible de reproduire ici… mais ils sont parlant.

Robinet avait non seulement trouvé une corrélation entre sols pauvres et cancer mais aussi  entre la présence de magnésium dans le sol et le taux de suicide local, en montrant que les cartes se superposent de façon saisissante. Une carte des années 1990 montre que le taux de suicide est effectivement sensiblement plus élevé en Bretagne (Finistère en particulier) et dans une large partie nord-ouest du pays, avec un taux également élevé sur la région Centre, où la concentration des sols en magnésium est faible. La corrélation avec la présence de magnésium dans le sous-sol est cependant difficile à établir de nos jours, dans la mesure où la consommation des produits locaux, et dans une moindre mesure des eaux potables locales, est de moins en moins systématique. La corrélation est beaucoup plus nette sur le facteur rural/urbain, particulièrement frappante pour Paris et sa région, où l’on se suicide en proportion trois fois moins qu’en Bretagne… Une corrélation du même ordre avait visiblement été établie entre le magnésium et l’occurrence des cancers, mais ce raisonnement peut aujourd’hui susciter les mêmes réserves puisqu’on consomme aujourd’hui peu de produits vraiment locaux.

Qui était donc le professeur Delbet ?

Le professeur Pierre Delbet (1861-1957) passe sa thèse en 1889 et obtient son agrégation en 1892, puis il devient chirurgien des hôpitaux l’année suivante et professeur en 1909, à 48 ans. Sa carrière a été parmi les plus brillantes de sa génération, puisqu’il a été successivement interne des hôpitaux, chef de clinique, agrégé de la Faculté, puis chirurgien des hôpitaux, lauréat à plusieurs reprises de la Faculté de médecine et de l’Académie de médecine, ainsi qu’auteur de nombreuses publications dont la rigueur scientifique n’a jamais remis son autorité en question. Même si les faits remontent à près d’un siècle, on comprend qu’il ne s’agit pas d’un quelconque illuminé ou d’un charlatan, mais bien d’un scientifique et d’un praticien éminemment respectable. Très tôt, il réfléchit à la toxicité des antiseptiques locaux sur les tissus et fait part de ses doutes sur leur efficacité systématique : « Si ces cellules, raisonne-t-il en parlant des cellules qui constituent nos tissus, sont sensibles aux antiseptiques, le lavage des plaies, en les détruisant, diminue la résistance à l’infection. Si elles sont plus sensibles que les microbes, si proportionnellement elles succombent en plus grand nombre que les agents pathogènes, les antiseptiques, au lieu de diminuer l’infection, peuvent l’augmenter. »…..

Les sels de magnésium qu’il baptisa du nom de delbiase furent la base de sa thérapeutique.

Le magnésium n’a pas fini de nous étonner et son manque actuellement est vraiment flagrant…. Alors pourquoi pas un autre rendez-vous sur les bienfaits du magnésium….

Roland Reymondier
Ecrivain, conseiller en produits de nutrition

Pour en savoir plus: Tome 1 et 2 sur le magnésium

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