Repenser la société: c’est une urgence !

Photo livre Orwel 1984 Babélio – Actuellement, la crise profonde de notre société repose sur le fait que nous devenons esclaves d’un univers numérique que nous avons créé.
La technologie est actuellement capable de faire circuler des informations à 200 millions de mètres/seconde, de connecter presque 4 milliards de personnes et de

traiter simultanément les données effectuées par tous ces individus. Le développement du Web a fait voler en éclat toutes nos représentations du monde, nos comportements, nos conditionnements et même nos réflexions les plus élémentaires.
Les machines à penser vont plus vite que nous et peuvent apporter des états de non droit parce qu’il y a un vide juridique.

La loi de la jungle est à nos portes

Partout se profile l’ubérisation, une forme de mise en concurrence d’une profession par une plate forme numérique, cela se voit avec Uber et les taxis: on court-circuite des pans entiers de notre économie et encore plus ceux du travail. Même le savoir universitaire est totalement mis en au placard par une forme de savoir informatique qui se dissimule dans le réseau du web.

Dans un magasin, nombreux sont ceux qui sortent la petite boite magique du portable et scannent un produit pour savoir s’il est potable, consommable, adoptable ou rejetable. Là, plus de possibilités de remettre en question l’application, celle qui nous formate, celle qui nous dirige, celle qui nous lobotomise…

Notre société engendre la folie

La folie aujourd’hui est collective et elle se distribue comme des pochettes surprises. De plus en plus de gens  » pètent les plombs ». Par exemple, en se faisant sauter avec une ceinture d’explosifs, d’autres se droguent, s’abrutissent de médicaments ou bien violent la voisine d’à côté…

Les réseaux sociaux ont remplacé la raison sociale, j’aime, j’aime pas … des milliers d’amis mais absence de contact avec le voisin de palier.
Le prêt à penser est là, il permet de faire l’économie d’une réflexion.

Aujourd’hui, l’économie du vingtième siècle qui reposait sur une redistribution somme toute équitable, bien que critiquable en bien des aspects et qui fonctionnait en produisant de l’espoir ne marche plus.
Plus de possibilités d’y croire, plus moyen de s’identifier à tout ce qui était porteur d’espérance.
Notre société ou les drive remplace le commerçant de quartier et ne produit aucune projection positive.

Alors que nos gouvernants sont eux aussi issus de ce mode de fonctionnement très virtualisé, avec des penseurs capables de faire voler en éclat un mode de vie où le travail était protégé, les retraites assurées, on s’aperçoit du vide qui reste dans notre quotidien lorsque cette machine « entropique » du monde virtuel vient nous rappeler à l’ordre.

La société actuelle est pensée pour la machinerie informatique, pas pour l’homme. Elle aliène l’homme à la puissance mécanique et informatique d’un système déshumanisé.
En fait, ce que nous sommes en train de réaliser c’est qu’il y a un sursaut qui se traduit de manière sporadique…
Mais surtout, n’est-il pas trop tard pour repenser notre société ?

Peut-être qu’il serait temps de sortir d’une impasse qui risque de nous entraîner directement dans un gouffre pour ne pas avoir à connaitre l’apocalypse dont parle le philosophe Bernard Stiegler

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Acteur-Nature

Petite note de la rédaction: tenez, par exemple, si vous considérez notre site, il a été créé il y a seulement un peu plus de 6 ans et il serait déjà obsolète dans sa forme. Nous sommes obligés d’investir pour changer son format car la technologie du smartphone l’impose et Google tout puissant nous fait pas de cadeaux avec le référencement donc avec notre audience auprès de vous….C’est du dictat technologique. Celui qui ne peut pas suivre, disparait…