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Le paludisme et la COVID-19, quel rapport entre les deux?

Bien que le paludisme et le coronavirus ne semblent pas avoir beaucoup en commun, la quinine ( nous ferons un dossier sur cette plante extraordinaire) sous forme d’hydroxychloroquine, un médicament efficace contre le parasite qui déclenche les symptômes du paludisme, démontre également une capacité à réduire les symptômes du coronavirus. Le professeur Seheult explique comment ça marche :

Un peu d’humour ! Tumisu de Pixabay

« Lorsque le coronavirus infecte une cellule, il y déverse un ARN messager qui va être traduit à l’aide des ribosomes. Ces ribosomes, la première chose qu’ils vont faire est de traduire cette molécule d’ARN en une protéine appelée ARN polymérase ARN dépendante, ou réplicase. Et, c’est cette enzyme dont il a été démontré qu’elle est inhibée par des concentrations intracellulaires élevées de zinc.

Or, il s’avère que la chloroquine est un ionophore de zinc, tout comme l’hydroxychloroquine. L’ionophore de zinc est simplement une protéine ou une porte qui permet au zinc d’entrer dans les cellules. Nous ne savons pas si c’est la façon dont cela fonctionne dans ce cas. Toutefois, cela semble créditer le mécanisme d’action que le zinc inhibe la réplicase et que l’hydroxychloroquine et la chloroquine augmentent la concentration intracellulaire de zinc. »

Les preuves montrent que le gluconate de zinc et l’acétate de zinc réduisent efficacement la gravité et la durée des infections virales.

Le zinc est essentiel à l’efficacité de votre système immunitaire, de la fonction enzymatique, de la synthèse des protéines et de la division cellulaire.

Le zinc est un composant nécessaire des protéines antivirales contenant du zinc qui « inhibent la réplication de certains virus en réprimant la traduction et en favorisant la dégradation des ARNm viraux ».

Cette activité démontre une inhibition similaire contre le virus de la grippe A connue pour déclencher 75 % des cas de grippe.

Le professeur Raoult a raison dans la mesure où c’est parce que la quinine permet une absorption parfaite du zinc que les effets sont là

Des observations antérieures à la Covid 19

Historiquement, il existe des preuves solides que la quinine sous forme d’hydroxychloroquine est efficace en laboratoire contre le coronavirus du SRAS qui est apparu en 2003.

Les tests en laboratoire révèlent également que la chloroquine est efficace dans les cultures cellulaires contre le COVID-19. L’hydroxychloroquine (Plaquenil) utilise la même voie que la chloroquine, mais avec un profil d’effets secondaires plus sûr.

En 2009, une étude a évalué l’utilisation de la chloroquine dans le sous-type de coronavirus humain OC43, connu pour provoquer de graves infections des poumons inférieurs. Les chercheurs ont utilisé un modèle animal et ont découvert que le prétraitement démontrait que le médicament était très efficace contre ce sous-type. L’intérêt pour les médicaments antipaludéens met en évidence une distribution unique du virus :

« D’après l’analyse des données de distribution, la présence endémique du paludisme semble protéger certaines populations de l’épidémie de COVID-19, en particulier dans les pays les moins développés. Il convient de noter que le mécanisme d’action de certains antipaludéens (par exemple, la fonction antivirale) suggère leur rôle potentiel dans la chimioprophylaxie de l’épidémie. »

Le paludisme est causé par un parasite transmis aux humains par des moustiques anophèles infectés. La région OMS d’Afrique subit une majeure partie du fardeau, avec 93 % de tous les cas dans le monde et 94 % des décès liés au paludisme.

Mais au fait, pourquoi si peu de morts sur le continent africain lié à la COVID 19 ?

Certes, il y a une forte proportion de jeunes mais, les populations noires depuis des lustres utilisent l’hydroxychloroquine donc en fait un dynamiseur de zinc. Elles ont adoptées ce traitement à la quinine avec grand profit.

Roland Reymondier