Les inhibiteurs de la protéase tellement puissants contre le cancer !

Photo Thierry Souccar Editions – Le docteur Walter Troll, professeur de médecine de l’environnement à l’Université de New York, a démontré que la consommation de haricots, de riz, de légumes secs, depuis son observation datant de 1969 date à laquelle il fit une découverte historique sur un groupe de composants appelés « inhibiteurs des protéases » trouvés dans ces aliments,

bloquaient le développement des cancers.

Il soutient que ces composants contribuent à vaincre le cancer en s’immisçant dans les activités de certains  » fonctionnaires » installés dans notre corps, entre autre les oncogènes et de certains enzymes nommés « protéases » qui peuvent favoriser l’apparition des cancers.

A en croire ce professeur, voilà ce qui se passe quand on vient de faire un repas composé de pois chiches ou autre céréale complète: ces aliments descendent dans l’estomac, puis s’introduisent dans l’intestin où ils sont dépouillés de leur enveloppe externe et réduits en petits morceaux par les sucs gastriques. Mais à l’intérieur de ces aliments miracles, il existe des molécules indestructibles, les inhibiteurs des protéases, qui survivent dans l’intestin. Le docteur Troll ayant rendu ces molécules radioactives pour en suivre les pérégrinations dans les entrailles d’animaux de laboratoire, il avait constaté qu’elles ressortaient intactes.

Du fait qu’elles ne s’assimilaient pas ou peu, ses substances furent longtemps vues comme nocives. A voir:

https://www.acteur-nature.com/articles-divers-sur-le-monde-du-bio-et-du-naturel/les-anti-nutriments-ou-la-face-cachee-des-aliments-dorigine-vegetale.html

Actuellement, sans passer sous silence les éléments négatifs vus dans cet article, on est en train de réhabiliter ces substances comme l’acide phytique et les inhibiteurs de la protéase en se penchant sur leur aspect positif.

Ce fut la découverte passionnante du docteur Troll un beau jour de 1969 et qu’il n’oubliera jamais et qui a déclenché une série d’études scientifiques qui se poursuivent encore actuellement.

C’est grâce à une expérience devenue par la suite classique que le docteur Troll et ses collègues arrivèrent à prouver l’aptitude des composants de la graine de soja à combattre le cancer des mamelles chez les animaux. Plusieurs rats sur qui l’on fit des expériences dès la naissance furent soumis à des régimes alimentaires différents dont l’un fait de graines de soja. A l’âge de deux mois, ces mêmes rats furent exposés au rayons X. Parmi les rats nourris au soja, 40% furent atteints d’un cancer des mamelles par rapport à 70% des rats qui avaient été élevés avec une pâtée ordinaire.

On dispose actuellement de très nombreuses données élaborées à partir de cas humains qui autorisent à penser que la consommation de grains entiers peut nous mettre à l’abri du cancer. Pilayo Correa du Centre médical de l’Université de l’Etat de Louisiane de la Nouvelle Orléans procéda à une étude impressionnante grâce à laquelle il releva les habitudes alimentaires et les taux de cancer de quarante et un pays. Il devait constater une chose frappante: les pays qui présentaient les plus faibles taux de cancer du côlon, du sein et de la prostate étaient ceux ou la consommation de riz, de maïs et de haricots était la plus forte. Les gros mangeurs de ces denrées alimentaires étaient en outre moins prédisposés à des accidents cardiaques …

Les inhibiteurs de la protéase auraient un rôle tout aussi important à l’encontre de  l’inhibition du développement des virus, de l’effet calmant de l’inflammation et de l’action anti-oxydante…. c’est pour nous tous une très très bonne nouvelle.

http://www.scottsarber.com/LYLEK4VZ/

http://www.sante-nutrition.org/15-aliments-qui-forcent-la-mort-des-cellules-cancereuses-eliminent-les-toxines-et-traquent-sans-relache-les-radicaux-libres/

Acteur-Nature