Le carbone, pas seulement une taxe, mais aussi un soin (1ère partie le dioxyde carbone)

Photo Auvergne thermale – Article Roland Reymondier –  Mon intérêt pour le carbone ou plus exactement le dioxyde de carbone est relativement récent.
En fait, comme beaucoup d’entre nous j’étais persuadé que d’une part nous avions un gaz idéal, l’oxygène et d’autre part un gaz plus polluant: le dioxyde de carbone.

Cependant la chose la plus abominable pour tous, c’est que ce gaz serait la cause de tous nos maux: d’abord l’effet de serre et ensuite celui qui serait responsable d’une taxe dont nous devrions nous acquitter.

Souffrant de problèmes de nervosité importants depuis ma naissance, je m’étais appliqué à manger sain, à penser sainement et à pratiquer des respirations profondes comme on me l’avait enseigné dans de nombreux cours qu’ils soient de yoga ou d’autres pratiques de remise en forme.

Un phénomène que je ne comprenais pas: plus je m’appliquais à respirer profondément, plus je me sentais malade. Parfois, après d’intenses pratiques respiratoires, je me retrouvais complètement lessivé, titubant, au bord de l’évanouissement et, de la déprime encore plus grande.

J’inspirais profondément dans un cadre rupestre, en insistant sur la respiration diaphragmatique, en ayant soin de le faire doucement et profondément comme on me l’avait appris. Après seulement 10 à 15 minutes de ce type de respiration, sans rétention comme celle par exemple de  » la cohérence cardiaque », je sombrais dans une atmosphère voilée, avec des impressions bizarres et de petites mouches visuelles venaient accentuer ce phénomène qui finissait par devenir très angoissant car je me sentais toujours au bord d’un évanouissement, source d’anéantissement.

Quand l’excès de respiration dérègle notre métabolisme

Qu’est-ce que je n’avais pas compris ?

Pourquoi, malgré mon application et mon application rigoureuse, les résultats étaient toujours aussi décevants et négatifs ?

Alors, j’ai demandé aux forces de vie, j’ai même prié pour comprendre, pour avoir un éclairage nouveau et puis comme j’arrive à le faire de temps en temps, j’ai laissé la pensée créatrice faire son travail.

Comme les phénomènes que j’observais sur ma personne étaient amplifiés par l’application de respirations profondes, je me suis demandé si je ne devais pas rechercher la cause de mes problèmes dans la solution que je lui donnais.

En fait, si je me sentais mal en respirant trop je pouvais résoudre cela en respirant moins mais de cela personne ou presque n’en parle. Pendant de nombreuses semaines, mon esprit cartésien fut rebelle à ce type de position. Et puis un jour je suis tombé sur cette affirmation d’un médecin totalement inconnu et dont le nom était Buteyko. Voici son positionnement:

« Nous avons besoin de manger moins, de respirer moins, de dormir moins et de travailler plus dur physiquement jusqu’à transpirer à grosses gouttes parce que c’est bon. Il s’agit d’un changement fondamental, il s’agit d’une véritable restructuration. C’est ce que nous devons faire de nos jours. »
Professeur Konstantin Buteyko

Là, j’avais une partie de la réponse à mes problèmes existentiels. Je m’appliquais consciencieusement à faire un enquête sur ce personnage, je me mis à appliquer ses préceptes respiratoires avec grand profit et j’accumulais pendant des semaines des centaines de données glanées un peu partout (livres, universités, recherches scientifiques, documents anciens et récents, thèses, et même antithèse donc il me fallut faire une synthèse )

Une quête de vérité sur les problèmes liés au dioxyde de carbone

Enfin, j’arrivais à me faire un point de vue non partisan et dépourvu d’intention militante comme on entend trop souvent pour ce qui concerne le dioxyde de carbone. Alors j’en arrivais plutôt à la conclusion inverse de celle qu’on m’avait donné sur le CO2. Je n’avais plus en face de moi un gaz toxique mais salutaire.

Pour comprendre ce que j’ai appris au travers des mes recherches et investigations intellectuelles et surtout pratiques personnelles, je vais vous en faire part et là les surprises ne manquent pas et comme exemple: celle-ci:

A Royat, dans une station thermale, le CO2 est utilisé depuis les années 1930 et les résultats sont plus qu’éblouissants dans des pathologies vasculaires comme l’artérite oblitérante.

Pourtant, ce qui est très singulier, c’est qu’à part des médecins thermalistes convaincus du bien fondé de cette méthode, les autres ne la connaissent pas et si vous leur demandez: c’est quoi l’hypocapnie ?
Ils ne pourront pas vous répondre car ce n’est pas dans leur programme.

Ce trouble qui touche plus de 80% de la population signifie un taux anormalement bas de CO2 sanguin –

Que se passe-t-il à Royat, station thermale près de Clermont Ferrand ?

Au sein de l’Institut de recherches cardiologiques de Royat, de nombreux travaux ont été réalisés surtout dans le domaine de la carboxythérapie (thérapie au dioxyde de carbone des eaux des thermes) en relation avec d’autres instituts car la France n’est pas le seul pays qui utilise ce type de thérapie dans lesquels les Japonais et les Allemands sont en pointe.
Ce qui est observé est stupéfiant depuis le début du siècle dernier car la dramatique artériopathie oblitérante des membres inférieurs est traitée certes médicalement mais de manière tellement efficace à Royat par la carboxythérapie que les malades n’ont plus besoin de chirurgie C’est à Royat que depuis plusieurs décennies le gaz carbonique (dioxyde de carbone) s’avère être le plus puissant vasodilatateur connu et qu’aucun vasodilatateur chimique ne possède les mêmes indications. Il a été prouvé qu’on a pu considérablement améliorer le périmètre de marche des malades artéritiques.

J’ai eu accès au dossier faits par des angiologue thermalistes et voilà ce qu’un certain docteur Berthier affirme:
 » Il est très difficile d’imposer la crénothérapie (traitements par les eaux thermales et leur gaz). Des travaux scientifiques intéressants ont été faits à Royat; centrés sur la recherche cardio-vasculaire.

On nous reproche beaucoup de faire les études sur les injections sous-cutanées de gaz thermal sans placebo, mais ce n’est pas une raison de rejeter nos travaux … et plus loin…Il faut admettre que le thermalisme souffre d’une chose, c’est de méconnaissance. Beaucoup de professeurs d’angiologie font des publications sur le traitement médical des artériopathies des membres inférieurs sans parler du thermalisme, ils l’oublient volontairement ou non.

Or, il ne faut pas l’oublier, une station comme Royat, est sans doute le champion du monde par le nombre d’artéritiques traités. et de rajouter un peu plus loin…
Il faut absolument que nos travaux soient connus et c’est ainsi que nous pourrons rendre extrêmement service aux artériopathes atteints de cette maladie invalidante et surtout fort grave »

Il faut encore souligner les bienfaits d’injection de CO2 des eaux thermales à Royat et pour preuve:

http://www.thermes-de-royat.com/quelles-sont-les-specificites-de-royat-dans-le-domaine-des-rhumatismes

et encore: http://www.thermes-de-royat.com/les-soins-thermaux-0

Voyez encore ce témoignage sur la thérapie au CO2. C’est édifiant:

https://www.francetvinfo.fr/sante/video-thermalisme-prendre-un-bain-de-gaz-carbonique-a-marienbad_2599198.html

Utilisé pour soigner en toute utilité les artérites des membres inférieurs mais aussi les maladies de Raynaud et encore les rhumatismes de manière empirique depuis des millénaires dans les thermes de Royat et d’ailleurs, le CO2 s’avère être un agent thérapeutique de premier ordre.

Il y a aussi cette vidéo où le médecin est tellement  » endoctrinée » par les bienfaits supposés de l’oxygène qu’elle dit en toute bonne fois que la carboxythérapie recourt aux bienfaits de l’oxygène alors qu’en fait cela provient du dioxyde de carbone ( le CO2)

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La carboxythérapie actuellement est cantonnée dans le domaine de l’esthétique et c’est comme cela qu’on perçoit cette thérapeutique sur le net. Pourtant, depuis des décennies à Royat, on travaille avec le gaz carbonique; le CO2 pour soigner et améliorer l’existence de gens condamnés par la médecine officielle.
Le CO2, ce gaz maudit, ce déchet, ce renégat vient à bout de maladies incurables : il faut le faire…. mais au fait pourquoi n’en parle-t-on pas ?

A suivre….

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition