La fatigue des seniors (Dossier 1)

Image parpasja1000 de Pixabay – La fatigue se traduit par une diminution du pouvoir fonctionnel de l’ensemble du corps suivie de sensations désagréables et cela bien souvent à la suite d’efforts qui ne se réparent ni dans le repos ni le sommeil. On trouve là ce que l’on nomme états d’asthénie marqués par un manque total de dynamisme chronique.

La fatigue musculaire était en un autre temps la rançon d’un travail fait manuellement. Actuellement, seuls les sportifs peuvent se prévaloir d’une forme de fatigue naturelle alors qu’aujourd’hui c’est une forme de fatigue lancinante et omniprésente et sur fond dépressif qui prédomine chez la plupart d’entre nous.

L’apparition des jeunes seniors fatigués:

Depuis quelques années, avec la forte natalité d’après guerre, il y a apparition d’une classe d’âge intermédiaire entre l’âge adulte et la vieillesse proprement dite.

On observe en effet de plus en plus de personnes qui sans être grandement âgées souffrent d’un manque chronique de forces sans que l’on détecte chez eux de maladies évidentes.
Ce manque de forme chronique et, tout à fait typique des jeunes séniors, tient à plusieurs causes associées :

  • Sommation de stress et d’agressions diverses sur l’organisme.
  • Une certaine usure des mécanismes vitaux encore réparables.
  • Une accumulation de déchets dans le corps.
  • Un épuisement des agents du métabolisme intermédiaire des tissus ( hormones, médiateurs, transmetteurs, enzymes  etc….)
  • Une sédentarisation importante.
  • Un manque d’activité physique
  • Une alimentation déséquilibrée.

Dès lors, on assiste  à une diminution de l’activité générale, à un abaissement des performances et de la résistance, cela s’accompagnant d’une lassitude et d’un manque de dynamisme permanent. (Fatigue des seniors sur Acteur-Nature).

Ce n’est pas encore la vieillesse proprement dite, loin de là, mais une forme d’asthénie de manque chronique de tonus qui est encore capable de céder à une forme de thérapie.

Paradoxalement, ce manque de forces ne s’accompagne pas toujours de catabolisme mais au contraire d’augmentation des réserves, de pléthore, avec augmentation des lipides, du cholestérol, des glucides comme on le trouve dans le diabète de la cinquantaine.

Là, il s’agit d’agents du métabolisme intermédiaire qui sont déficients et qui demandent à être renouvelés. En fait, si ce n’est le cas, très rapidement la personne va alors entrer dans  le vieillissement cellulaire qui suit plus ou moins.

La vieillesse de nos «  ainés » se traduit par une fatigue lancinante :

La vieillesse se perçoit par

  • Une accélération du catabolisme aux dépends de l’anabolisme avec un bilan métabolique négatif, la cause étant la chute des hormones anabolisantes avec en première ligne la testostérone, les androgènes surrénaux et enfin l’hormone de croissance.
    Bien souvent, cela se traduit par un amaigrissement, un ralentissement de la cicatrisation, un abaissement immunitaire, une atrophie de la musculature accompagné  de perte de forces.
  • Diminution du débit sanguin source d’hypoxie et d’ischémie…
  • Une accumulation de produits toxiques tels que cholestérol LDL , VLDL , urée, radicaux libres qui agressent les membranes cellulaires.
  • L’altération des activités enzymatiques cérébrales et des neuromédiateurs  que sont l’acétylcholine, la dopamine. Cela se traduit par des signes cliniques  comme les troubles de la mémoire des faits récents, la perte d’initiative, la rigidité psychique et l’hypertonie musculaire et bien entendu une lassitude générale qui est le signe de la vieillesse.

Il existe une thérapie naturelle contre la fatigue des jeunes séniors  et celle de nos ainés

Dans notre monde dit « civilisé », à partir d’un certain âge, on ne peut plus suivre la cadence, alors stress chronique et fatigues en tout genre sont au rendez vous.

Combien de personnes âgées utilisent des médicaments à l’encontre du stress et de la fatigue faisant penser que l’on a affaire à une maladie nerveuse alors qu’en fait c’est un déficit en éléments vitaux qui conduit à cet état de fait.

Pourquoi prescrire des anxiolytiques et antidépresseurs alors qu’un ajustement alimentaire serait souverain ?

Un environnement coupé du milieu naturel

Jusqu’au milieu du vingtième siècle, la grande majorité des français vivait à la campagne dans un environnement où on se devait d’effectuer des travaux manuels physiques assez rudes pour gagner sa vie. Cependant, avec l’avènement de l’informatique et de l’automatisation, cette tendance s’est inversée. Aujourd’hui, nous dépendons moins d’un travail physique que d’un travail mental ce qui a de profonds effets sur nos systèmes neuroendocriniens et immunitaires.

Nous assistons à une épidémie de dysfonctionnements psycho-émotionnels induits par le stress chronique conduisant à l’anxiété rampante, les fatigues, les phobies, la dépression. Une foule de maladies ont été associées au stress chronique; Dès 1936, des scientifiques européens étudiaient les effets néfastes du stress sur le corps.

En 1950, le professeur Hans Selye a publié un article dans lequel il décrivait les nombreux effets physiques que le stress produit dans le corps, y compris le dysfonctionnement endocrinien, le dysfonctionnement immunitaire, les réactions inflammatoires, les troubles intestinaux et les dommages aux vaisseaux sanguins.

La recherche d’aujourd’hui confirme ces conclusions antérieures sur les dommages physiques que le stress inflige au corps. L’épidémie d’ordres physiques et psychologiques induits par le stress est la raison pour laquelle les médicaments pour traiter l’anxiété et la dépression sont les plus prescrits aux États-Unis.

Le départ à la retraite parfois un peu comme celle de Russie : La Berezina

Monsieur Robert  X, employé de banque, a fêté son départ à la retraite en 2015 et depuis ses journées se sont transformées en cauchemar.

Pendant la dernière décennie de travail, il s’était transformé en machine à répondre aux mails des clients qui, ne fréquentant plus l’agence « automatisée » le harcelaient de questions auxquelles il devait répondre impérativement dans les minutes qui suivaient (ordre du chef de bureau).

Monsieur Robert  X avait choisi cette profession car il aimait  entretenir une relation d’amitié avec les clients du quartier. Sentir qu’il comptait aux yeux de cette grand-mère, de ce couple venu faire un emprunt et surtout le sentiment d’être « utile », c’était sa raison d’être comme employé de banque.

Depuis ces dernières années, il avait déploré les nombreux plans de licenciement tous justifiés par la concurrence du net, la fermeture d’agence et surtout  par l’informatisation à outrance.

Dans son bureau sans issue et sans « air », donnant sur une cour d’une vieille bâtisse du centre ville de Grenoble, mon Dieu qu’il avait rêvé de ce départ où enfin,  il allait sortir de ce lieu aliénant et pouvoir se livrer à sa passion : la marche en Haute Montagne !
Cependant, Robert, bien qu’il n’ait que 65 ans actuellement, a pris beaucoup de poids. Il souffre du syndrome métabolique et sa tension atteint des sommets plus importants que ceux qu’il voulait atteindre.

Enfin, Robert se retrouve seul, sans enfant et sa séparation d’avec son épouse il y a 10 ans n’a pas été de tout repos. Il avait cherché à faire d’autres rencontres, mais là ce furent d’autres désillusions et déceptions qui s’en suivirent.
En plus Robert a toujours ses parents : son père atteint son centième anniversaire, sa mère frise les 95 ans.

Mais aujourd’hui Robert  X,  jeune sénior, se sent déprimé et pour ne pas le dire : tout aussi vieux que ses parents qu’il va voir régulièrement dans un petit appartement aménagé pour une vie « ralentie » où comme le disait Jacques Brel :

« Et l’horloge au salon qui dit oui, qui dit non, qui dit : je vous attends »

PS de la rédaction: TOUT FAIRE pour éviter ça !!!…

Robert a bien voulu suivre le groupe de marcheurs qui, tous les dimanches, à 8 heures, se retrouve devant l’église Saint Bruno. Le dernier dimanche, il a voulu faire du zèle, il s’était mis à suivre cette femme sportive de 50 ans qui  menait le groupe au pas cadencé. Les premiers kilomètres se firent dans une certaine euphorie mais dès que cette dame charmante commença à montrer au groupe le beau chemin montant en pente douce sur le petit pic qui se dressait devant eux, il ne put s’empêcher de soupirer au fond de lui-même sans pourtant montrer de signe de faiblesse.
Certes, il avait monté cette interminable chemin en s’appuyant sur ces fabuleuses « cannes » sensées faites pour avancer plus vite. Là, dans un profond sentiment de solitude il n’était plus qu’un type essoufflé avec un cœur qui battait à se rompre et un corps ruisselant de sueur …. Il ne pouvait prononcer un mot et s’indignait des flots de paroles et de rire de cette femme qui, elle, semblait rayonner de joie et de bonheur.

Que faire ou dire quand, misérablement, on ne peut plus avancer ?  Alors oui, il s’était arrêté prétextant une forme d’hypoglycémie dont il était aussi affecté…il s’était appuyé contre un rocher le visage congestionné et le souffle court… les autres ? Ils continuaient sous l’impulsion de celle que maintenant il maudissait en silence.

Un autre, plus vieux que lui, l’avait rejoint et avait joué l’assistant, pour le retour d’une ballade à peine commencée. Alors, maintenant, il fallait redescendre ! Tout à l’heure, dans l’inconscience totale, tout semblait aller pour le mieux. Les autres étaient plus haut, plus véloces, plus vivants.

Mais, lui, avec son compagnon d’infortune, il devait rentrer là, maintenant, et que ses cuisses semblaient lourdes ! Et les chevilles ? N’en parlons pas, une impression désagréable à chaque pas sur les cailloux qu’il n’avait pas vu dans les premières foulées.

Alors là, aujourd’hui, affalé dans son fauteuil avec des courbatures et un mal de dos réclamant un appui pour se lever il s’accroche à cet espoir : «  faire le chemin de Saint Jacques de Compostelle ».

Mais là il va falloir s’y mettre…ou s’y remettre… heureusement, on est là pour lui !

Fatigue et stress chronique: ce sont eux les responsables

Une foule de maladies ont été associées au stress chronique; Dès 1936, des scientifiques européens étudiaient les effets néfastes du stress sur le corps.

En 1950, le professeur Hans Selye a publié un article dans lequel il décrivait les nombreux effets physiques que le stress produit dans le corps, y compris le dysfonctionnement endocrinien, le dysfonctionnement immunitaire, les réactions inflammatoires, les troubles intestinaux et les dommages aux vaisseaux sanguins.

La recherche d’aujourd’hui confirme ces conclusions antérieures sur les dommages physiques que le stress inflige au corps. L’épidémie d’ordre physique et psychologique induite par le stress est la raison pour laquelle les médicaments pour traiter l’anxiété et la dépression sont les plus prescrits en France.

Un produit français reconnu aux Etats-Unis

Il y a une espèce de poisson des mers profondes appelée Garum Armoricum , dont le seul habitat connu est au large des côtes de Bretagne. Un extrait de ce poisson (vendu sous le nom commercial Stabilium et Préventus) est largement utilisé en Europe et au Japon pour le traitement d’un large éventail de troubles induits par le stress.

Le Garum était à l’origine utilisé à des fins médicinales au début de l’histoire des Celtes. En 1970, le  Garum a été d’abord étudié scientifiquement, et des essais cliniques contrôlés ont été entrepris. 

Voici les résultats de certains de ces essais. 

Essais cliniques concluants pour la fatigue chronique

Une étude a été menée sur 20 patients en Angleterre, ceux-ci ayant été atteints de diverses formes de fatigue chronique d’un à trois mois.

Les patients ont été enregistrés et les informations ont été collectées conformément au protocole du European Fatigue Study Group, qui comprend des échelles pour mesurer la dépression anxieuse, la fatigue musculaire, la fatigue mentale, les troubles profonds et les maux de tête.

Quatre capsules de placebo ont été administrées à ces patients quotidiennement pendant les deux premières semaines de l’étude.

Ensuite, quatre capsules d’ extraits de Garum ont été administrées quotidiennement pendant les deux semaines suivantes de l’étude.

Après deux semaines sous placebo, les symptômes de fatigue ont été réduits en moyenne de 14% et les symptômes globaux de dépression anxieuse et d’insomnie ont été réduits de 4%.

D’autre part, après deux semaines de prise d’extrait de Garum, les symptômes de fatigue ont été réduits de 51% et les symptômes globaux de 65%!

Deux semaines après l’arrêt du traitement par extrait de Garum, les symptômes de fatigue ont augmenté de 15% et les symptômes globaux ont augmenté de 7%. Ces résultats montrent les avantages à large spectre de l’extraits de Garum  pour les personnes souffrant de stress chronique et de fatigue. Il est intéressant de noter que les effets bénéfiques de l’extrait de Garum ont persisté même après l’arrêt du traitement.

Une autre étude a porté sur 40 patients qui souffraient de diverses formes de fatigue chronique depuis un à trois mois. Quatre capsules d’extraits de Garum par jour ont été prescrites pendant deux semaines.

Les résultats, basés sur les critères du groupe d’étude de la fatigue, ont montré un bénéfice moyen de 50% pour les dix fonctions qui mesurent le plus précisément la fatigue et la dépression.

Il est temps pour vous de recourir aux nutriments anti fatigue :

L’utilisation de médicaments anti-anxiolytiques aux benzodiazépines (comme le Valium) a atteint des proportions épidémiques. Alors que les effets secondaires à long terme ont conduit à une diminution significative de son utilisation, il n’en demeure pas moins  que les dérivés modernes des benzodiazépines sont encore trop largement prescrits.

Bien que les médecins n’aient pas beaucoup utilisé les approches nutritionnelles de l’anxiété et la fatigue, les consommateurs ont obtenu un certain degré de soulagement anxiolytique en utilisant des produits en vente libre comme les vitamines du complexe B, le magnésium, le GABA et les herbes comme la valériane.

L’un des plus intéressants de ces produits nutritionnels est Garum Armoricum ( Préventus et Stabilium), un extrait historiquement ancien de viscères de poisson (organes internes) de certaines espèces de poissons d’eau profonde, dont la préparation remonte à l’Antiquité. Développé par les néolithiques de la péninsule armoricaine (France occidentale) et raffiné par les druides celtiques, Garum fut adopté par les Romains comme un élixir à large spectre pouvant être utilisé pour aider les personnes âgées ou infirmes, ou plus à leurs fins politiques, pour renforcer leurs soldats avant de longues marches ou de combat.

Aujourd’hui, il semble bien que Préventus un complément riche en acides aminés polypeptides nécessaires à l’anabolisme protéique, tiré du Garum, soit un barrage à l’encontre de la fatigue et de la faiblesse physique lancinante. Quant au produit nommé Stabilium, on peut le désigner comme le produit tiré du Garum qui va servir de barrage à l’encontre des fatigues nerveuses les plus criantes.

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition, écrivain