Le cancer, une question de génétique, mais aussi d’épigénétique

Par Bernard.Burlet

Le 6 septembre 2020

Oui, la génétique c’est notre patrimoine à la naissance mais ce que nous rajoutons constitue l’épigénétique, pour notre bien ou notre malheur. C’est un parcours optimiste qui nous est proposé, alors voyons quelques pistes.

Image Matan Ray Vizel de Pixabay —

On ne choisit pas les gènes qui constituent notre génome car ce sont en principe nos parents qui font ce choix… Mais on choisit ce que l’on fait des gènes dont nous avons hérités. Selon le Dr Dean Ornish, il est possible « d’allumer » les quelques 500 gènes qui nous protègent du cancer, des attaques cérébrales et cardiaques, du diabète et peut-être même de l’Alzheimer.

Comment « allumer » ces bons gènes, ceux qui vont nous permettre d’éviter les maladies et de vivre longtemps en bonne santé ?

En créant notre épigénome idéal.

Selon Dean Ornish, on peut créer cet épigénome idéal en « mangeant mieux, bougeant plus, stressant moins et aimant plus »… Autrement dit : en modifiant nos habitudes de vie et notre environnement.

Une démarche à la portée de tous, qui permet de prévenir les maladies chroniques et de les inverser si elles sont déjà là. Mais en plus, sachant que les maladies chroniques représentent 80 % des coûts de la santé en Suisse, cela signifie qu’avec quelques changements au quotidien, il est possible de réaliser des économies, qui se chiffrent en dizaines de milliards.