Tragédies et responsabilités des multinationales

220px-Cycle_rickshaw_wallah_in_DhakaPhoto Wikipédia – Rappelez-vous, c’était en avril 2013, le 24 exactement : Au Bangladesh, nous apprenions qu’une catastrophe avait endeuillé ce pays. Un immeuble vétuste, haut de 8 étages, abritant une usine textile venait de s’écrouler. Le bilan était très lourd puisque quelques jours plus tard, on dénombrait plus de 1100 morts.

Dans notre article du 1er mai 2013, nous vous faisions part de notre stupeur mais aussi de nos interrogations sur ce sujet. D’autant plus que d’autres exemples vinrent malheureusement défrayé la chronique dans les semaines qui suivirent.
Depuis, avons nous avancé au niveau législatif, pour mieux cerner les coupables ?
A l’évidence, il n’y a pas eu grand-chose de nouveau.

Aussi, nous voulons nous joindre à la pétition pour une proposition de loi sur le sujet. Nous espérons qu’elle ralliera les suffrages de nombreux internautes éco-responsables, touchés par cette misère humaine indigne du XXI ème siècle !

Acteur-Nature vous invite à participer nombreux. Lien de la pétition :

 

http://www.avaaz.org/fr/petition/Francois_HOLLANDE_President_de_la_Republique_Rana_Plaza_1138_morts_le_cout_de_limpunite_des_multinationales/?tEqLicb

Nous sommes tous solidaires

Acteur-Nature

EXTRAIT DE LA PROPOSITION DE LOI :

 « Le 24 avril 2013, un immeuble qui abritait plusieurs usines textiles s’est effondré au Bangladesh : 1 129 personnes ont trouvé la mort. Des milliers d’autres se retrouvent handicapées à vie et incapables de travailler à nouveau. Dans les décombres ont été retrouvées des étiquettes de grandes marques de vêtements européennes et françaises pour lesquelles travaillaient ces sous-traitants bangladais. Les donneurs d’ordre ont parfois nié leurs relations avec ces sous-traitants, preuve qu’ils ne contrôlaient pas pleinement leur chaîne de production ».

On y lit aussi :

« Or, aux yeux du droit, chaque entité qui compose le groupe est considérée comme autonome et sans lien juridique avec la maison-mère. Aujourd’hui, si la filiale d’une société transnationale européenne installée en dehors des frontières européennes ne respecte pas la législation en vigueur, commet des violations de droits humains, ou provoque des dommages environnementaux irréversibles, la responsabilité juridique de la société mère ne peut pas être engagée. Ce cloisonnement juridique empêche les victimes de saisir les juges français ou européens, alors même que ce sont parfois les décisions de la société mère ou donneuse d’ordre qui sont à l’origine du dommage« .