Actualités Autres Développement durable Divers Environnement Pollution Thèmes

Qu’avons-nous fait ces 20 dernières années pour éviter le pire ?

« Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas, pour les générations futures, celui d’un crime de l’humanité contre la vie. »  Jacques ChiracCe président en 2002 fit une prédiction digne d’un voyant, vous comprendrez en lisant les quelques lignes plus bas

Image par Perla Perez Calvario de Pixabay

Gouverner, c’est prévoir, choisir et expliquer. 

Surtout quand les défis sont complexes et de long terme. Au préalable, il faut être élu et, pour cela, se livrer à un tout autre exercice : séduire, promettre, simplifier. Et faire miroiter des lendemains qui chantent.

Aujourd’hui sur le plan écologique on déchante plutôt !

Redoutable contradiction. En 2007, c’est l’endettement du pays qui avait été ignoré par les deux principaux candidats, en dépit des mises en garde du troisième (François Bayrou). Les rêves immédiats avaient balayé les risques alors jugés lointains et dont on mesure trop bien aujourd’hui combien ils étaient imminents.

Ces dernières années, c’est l’écologie – pour simplifier, la préservation des ressources d’une planète vivante et vivable – qui est tombée dans ce trou noir, comme sortie du radar politique, rayée de la carte des enjeux majeurs des prochaines décennies.

Alors les éléments naturels livrés à eux-mêmes, nous rappellent une urgence dénoncée par Jacques Chirac, qui pour une fois fut inspiré sur le plan de l’écologie.

Si Chirac savait, les successeurs devaient savoir aussi : sur le plan environnemental on devait être prêt à faire face au pire en investissant sur des canadairs . Car si notre maison brûle (voir texte plus bas) il faut être bien équipé au niveau pare-feux. 

Mais, voyez ça fait bientôt vingt ans qu’il y a urgence à ne rien faire et surtout à ne pas prendre à la lettre les affirmations de notre ancien président Chirac qui pour une fois fut bien inspiré.

Le 2 septembre 2002, devant l’assemblée plénière du quatrième Sommet de la Terre organisé par l’ONU, Jacques Chirac, réélu à la présidence de la République française, prononce un discours qui obtient rapidement un retentissement mondial. En effet, souhaitant alerter l’opinion internationale sur l’urgence et la nécessité d’un combat politique qui prendrait enfin en compte les dégâts de la surexploitation de la nature sur l’humanité et son environnement, il avait prononcé les paroles suivantes :

  • « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre. L’humanité souffre. Elle souffre de mal-développement, au nord comme au sud, et nous sommes indifférents. La terre et l’humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables.
  • Il est temps, je crois, d’ouvrir les yeux. Sur tous les continents, les signaux d’alerte s’allument. L’Europe est frappée par des catastrophes naturelles et des crises sanitaires. L’économie américaine, souvent boulimique en ressources naturelles, paraît atteinte d’une crise de confiance dans ses modes de régulation. L’Amérique latine est à nouveau secouée par la crise financière et donc sociale. En Asie, la multiplication des pollutions, dont témoigne le nuage brun, s’étend et menace d’empoisonnement un continent tout entier. L’Afrique est accablée par les conflits, le SIDA, la désertification, la famine. Certains pays insulaires sont menacés de disparition par le réchauffement climatique.
  • Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ! Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas, pour les générations futures, celui d’un crime de l’humanité contre la vie. »

_

Nicolas Hulot en démissionnant de son poste de ministre avait bien vu qu’on ne pouvait pas attendre un revirement de situation qui ferait de l’écologie et de la protection de la nature le motif majeur de notre survie…

Oui, Jacques Chirac, là où il se trouve, voit sa propre maison brûler …. 

20 années perdues ne se rattrapent pas à grand renfort de communiqués de presse…. 

Le mauvais entretien des forêts, le manque d’équipement pour lutter contre les incendies, le manque de pompiers et un total abandon des certaines zones campagnardes… et en plus le manque d’anticipation sur le dangereux changement climatique, c’est aussi cela qu’il faut déplorer.

Maintenant, il nous faut faire appel aux Grecs, pays bien plus pauvre que le nôtre pour nous venir en aide…

Roland Reymondier

Notre séléction de produits

Livre "Un esprit sain dans un corps sain" Editions Exuvie - Roger Le Madec Découvrir
Pycnogénol Haute qualité NATESIS-Chaleur et micro-circulation Découvrir
Silicium organique G5 Irlande ALMA BIO Découvrir