Walter Schoenenberger : toute la force des plantes fraîches

2_1_75jahrePhoto Shoenenberger – L’histoire se passe dans les années d’avant guerre. Un jeune pharmacien et biologiste des années 1920 expérimente pour la première fois en laboratoire que, ce qu’il pressentait, était juste :
Seules les plantes fraîches et leurs sucs contiennent des ingrédients actifs qui sont absents dans les autres préparations séchées.
Ainsi, il observe très justement que les animaux

savent instinctivement trouver l’herbe salvatrice à leurs maux et l’utilisent à leur plein état de fraîcheur.
Pour lui, le doute n’est plus permis, seul le pur jus de plante fraîche est à même de donner des résultats. C’est donc, en ce sens, qu’il décide de réformer la médecine par les plantes.

Une fabrication artisanale !

Walther Schoenenberger commence sa production des premiers jus de plantes dans la cuisine de sa mère. C’est ainsi, qu’en vélo, il va parcourir la campagne environnante pour cueillir les précieuses herbes, courir à la maison familiale, laver sa récolte, hacher et presser cette manne précieuse, mettre en bouteille puis stériliser le tout sur le poêle de la cuisine.

Par le biais d’un naturopathe connu à l’époque, il va expérimenter dans l’année qui suit l’usage de l’ortie, du tussilage, de l’aubépine sous forme de sucs pressés à froid, véritables trésors de santé.

Création de l’entreprise Schoenenberger

La demande de jus devient de plus en plus importante. C’est alors que notre jeune pharmacien, en février 1927, fonde une entreprise dans le local d’une brasserie, à Magstadt . Cependant, qu’elle ne fut pas sa déception quand il comprit que ses congénères pharmaciens n’étaient pas du tout motivés pour vendre ce type de produit.

Ce sont les premiers magasins de diététique qui, sous l’impulsion du magasin d’aliments de santé « Adorno » de Berlin vont engendrer le développement d’un incroyable réseau de revendeurs de sucs de plantes fraîches sur toute l’Allemagne, à partir de 1929.

Il va falloir beaucoup de courage à Walter Schoenenberger pour convaincre les agriculteurs du lieu où se trouvait son entreprise que les mauvaises herbes qu’ils avaient longtemps combattu pouvaient être une même source de revenus que le blé qu’ils moissonnaient. Beaucoup pensaient que ce pharmacien était vraiment fou.

Le succès est au rendez-vous !

Les preuves sont irréfutables. La plante fraîche est idéale pour la santé. Les ventes sont en expansion sur tout le territoire allemand. Les paysans du coin deviennent les artisans les plus convaincus du bien fondé de cette médecine par « les simples ». Ils ne produisent plus de blé, mais de la bourrache, de la prêle, de l’ortie, du millefeuille, du tussilage, en fait toutes ces plantes dont ils ignoraient auparavant les bienfaits qu’elles pouvaient prodiguer aux humains.

Quand je commençais mon activité en 1977, j’avais dans les rayons de mon magasin du jus de cresson de fontaine, de haricot, de gui, d’ail, d’ansérine, d’absinthe qui actuellement ne se font plus.
La distribution se faisait par les « Domaines de Longchamps » et la personne qui me légua son magasin ne jurait que par l’utilisation des jus Schoenenberger.

En 1991, Schoenenberger intégra l’excellente entreprise Salus Haus. Il s’avère que ces deux sociétés sont complémentaires dans le savoir faire et l’expérience, conditions indispensables pour la fabrication d’une phytothérapie de pointe.

Personnellement, je déplore le fait que des sucs avec de telles qualités incontestables aient pu disparaitre , du moins pour la France.

Ayant retrouvé un vieux catalogue, je vous en livre ses secrets:

Exemple de cures « plantes fraîches Schoenenberger» préconisées naguère par « Le Domaine des Longchamps »

Abattement : suc de romarin
Artériosclérose : suc d’ail
Asthme : suc de tussilage de prêle
Bouche (mauvaise haleine) : suc d’absinthe
Cholestérol : suc d’artichaut
Circulation : –cœur – suc d’aubépine
Constipation : sirop de figues
Diurèse : suc de céleri et suc de haricot
Epuisement : suc d’avoine et de romarin
Epuisement nerveux : suc de millepertuis
Estomac (troubles) : suc d’absinthe et de millefeuille
Estomac (hyperacidité) : jus de pommes de terre
Fatigue : Suc d’ortie et de pissenlit
Flatulences : Suc de fenouil et cresson de fontaine
Foie (troubles fonctionnels) : suc de radis noir, de pissenlit, d’artichaut
Gorge (maux de) : suc de sauge et camomille
Intestins (spasmes) : suc d’ansérine et de millefeuille
Intestins (diarrhée) : suc d’ansérine
Insomnie : suc de valériane
Lassitude : suc d’avoine
Lumbago : suc de bouleau
Menstruation (troubles) : suc d’ansérine
Ménopause (troubles) : suc de bourrache, de sauge, de millefeuille
Maux de tête : suc d’absinthe
Nerfs : suc de millepertuis, d’avoine, de valériane
Peau (éruptions diverses) : suc d’ortie, de pissenlit
Reins (insuffisance) : suc de céleri, de bouleau
Sang (pression sanguine élevée) : suc d’aubépine et d’ail
Sveltesse : suc d’ortie
Toux : suc de tussilage, de plantain de thym
Troubles de troisième âge : suc d’ail
Urine (rétention) : suc de courge
Veines : suc de millefeuille et aubépine
Vésicule biliaire : suc de radis noir, de pissenlit d’artichaut
Vertiges : suc d’ail
Vessie : suc de prêle de bouleau

Actuellement, si certains sucs ont disparu, d’autres ont fait leur apparition comme l’échinacéa ou le ginkgo. Ils sont vendus sous la bannière « Salus », avec la même qualité exigée par Walter Schoenenberger … Nous sommes heureux que les laboratoires Salus soient devenus les meilleurs distributeurs de ces trésors de santé…

Il sont présents dans les meilleurs magasins de diététique et bio de France mais aussi dans le Monde entier!

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition

Pour en savoir plus : Le pouvoir thérapeutique des jus de plantes fraîches