Le BIO ne serait-il qu’une affaire de marketing et de gros sous ?

rayon-fruits-legumes-carrefourSource AgroBioConso – Si l’on en croit les médias, actuellement on s’achemine de plus en plus vers le bio.
Il y a quelques décennies, cette consommation était réservée à quelques « illuminés ». Du moins, c’est ce que la grande presse en disait. Aujourd’hui, elle s’affiche comme « tendance »
Toutes les enseignes de la grande distribution font du « bio », au cas bien sûr où cela pourrait bien rapporter quelque chose. Le consommateur en réclame alors,

on va donc lui en trouver. Maintenant, tout devient source de bien être par le BIO. Si vous interrogez quelqu’un dans la rue, vous trouvez au moins une personne sur deux qui « s’adonne » à la Bio. C’est à croire que toute la France s’est convertie au Bio.

Qu’en est-il de la réalité ?

L’Autriche est le pays de l’Union européenne où la place de la surface biologique dans le territoire agricole national était la plus importante en 2009, devant la Suède, l’Estonie, la République tchèque, la Lettonie et l’Italie. La France était en 22ème position de ce point de vue là.
La France, dans le domaine du bio, était leader dans les années 1970. Avec des méthodes de culture comme « Lemaire Boucher » et « Demeter », elle était même numéro un. Actuellement, elle se situe à la 22ème place. Les surfaces cultivées en bio atteignent environ 4% du territoire français, ce qui au demeurant est tout à fait négligeable par rapport à tout le tapage que l’on fait autour du bio….. .
Soyons attentifs, car des produits bio consommés dans notre pays viennent d’ailleurs où parfois les normes sont un peu plus laxistes. Le terme bio ne veut pas forcément dire bon.
Beaucoup de produits bio transformés sont bien trop riches en sucres, en matières grasses saturées et divers autres agents si bien qu’à la sortie leur valeur n’est pas supérieure aux produits conventionnels.

Mais, d’après vous, à qui profite le crime ?

Les créateurs de la Bio en France il y a quelques décennies étaient tous des idéalistes. De nombreuses boutiques s’ouvrirent sur tout l’Hexagone avec l’idée de faire connaitre cette culture très marginale. Cela s’accompagnait de recommandations d’équilibre alimentaire à partir d’aliments complets, vivants, et apportant une réelle contribution à la santé. Pour eux, la bio était qualitative et n’était certes pas une affaire de mode…. Si nous n’y prenons garde, ce type de commerce risque de disparaitre au profit des « distributeurs » de la bio et là ce ne sera qu’une histoire de « marketing » et de gros sous.

C’est pourquoi Acteur-Nature défend les magasins BIO et diététiques spécialisés dont les responsables sont de véritables professionnels et sont donc capables de répondre à vos questions sur la nutrition.
Nous défendons aussi des fabricants qui privilégient, dans la mesure du possible, des produits français, tant sur le plan qualitatif qu’environnemental. Ces producteurs sont assez souvent des descendants des pionniers qui ont créé leur societé avec le but de défendre un art de vivre et pas seulement pour faire du business !

Bernard Burlet

POUR EN SAVOIR PLUS :

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