Notre maison brûle et nous regardons ailleurs !

Cette phrase est celle que prononça Jacques Chirac en 2002 à Johannesburg en Afrique du Sud au IVème Sommet de la Terre. Depuis lors qu’a-t-on fait pour éteindre le feu ? Si monsieur De Rugy avait pris autant de zèle à protéger notre environnement qu’il en a à se défendre contre Médiapart on aurait eu des initiatives audacieuses en ce domaine.

En fait, nous assistons à des palabres ennuyeuses et stériles qui démontrent s’il en est, que tout n’est qu’une question de communication et nullement une tentative d’action pour éteindre le feu.

Les pérégrinations de monsieur De Rugy sur sa vie personnelle mettent en évidence que le système dans lequel nous vivons est basé simplement sur des formules de communication habiles mais nullement audacieuses.

Qu’est-ce que l’on attendait de vous monsieur De Rugy ?

La vraie audace de De Rugy aurait été de se faire photographier dans un repas végétarien avec des gens qui produisent du soja bio et évidemment non transgénique dans le Lot et Garonne (entreprise Soy).
La vraie audace de De Rugy aurait été d’aller faire une visite de Relais-Vert, une entreprise qui diffuse du vrai bio depuis 1976. Là, on aurait pu le voir en contact avec des vignerons qui produisent un vin bio du Gard, des maraîchers qui alimentent le circuit bio, des personnes qui mouillent la chemise pour que vive ce circuit très fragile.

Peu importe que les initiatives des banquets de De Rugy soient légales ou non, en fait elles ne sont pas à la hauteur des enjeux écologiques qui menacent la planète et l’environnement.

Les accords passés avec le CETA sont acceptés par l’Assemblée Nationale, mais on sent bien qu’il y a du tangage dans l’hémicycle….

Le malaise que nous ressentons tous, c’est ce fossé qui s’est creusé entre ceux qui nous gouvernent et nous.
Ce malaise est moral.
On veut des politiques qui donnent l’exemple et celui de la sobriété heureuse en est un !

Qui parmi nous n’a pas admiré un professeur, un prêtre, parfois sévère mais juste, bon et vertueux et surtout qui savait donner l’exemple.
Certes, parfois ces personnes nous rudoyaient, ne cédaient pas à nos caprices: mais nous les aimions car ils incarnaient l’exemplarité. comme le professeur du « cercle des poètes disparus »

Pourquoi on admirait le Général De Gaulle.

Appartenant à la génération 68, à cette époque nous n’avions pas un grand attachement à ce personnage. Mais 50 années ont passées et notre génération qui a presque le même âge que cet homme avait à cette époque gardé de lui un souvenir respectueux et même affectif alors pourquoi donc ?

La réponse se trouve dans les propos de Michel Jobert qui avait une admiration pour l’homme et qui déclarait  » Chez le général, ce que j’ai admiré, c’est que cet homme vivait de façon spartiate à l’Elysée et quand il ne recevait pas pour la République, tout le reste était comptabilisé à part et était payé par lui ».

En fait, le général avait une vie simple, modeste avec une séparation stricte et absolue entre les affaires de l’Etat et ses affaires personnelles, entre le public et le privé. Le général de Gaulle a toujours tenu à payer ses factures de gaz et d’électricité de l’Elysée. Lorsque le couple des De Gaulle quittait l’Elysée pour Colombey-les-deux-Eglises, le général payait l’essence et comme il l’affirmait humblement  » pas de confusion des caisses « .

Oui, qu’il est rassurant ce besoin que nous avons d’admirer des personnes pour leurs vertus morales!

Avec les professeurs sévères mais moraux… pas besoin de discipline, les élèves respectent et s’y plient.
Mais pour ceux qui se laissent aller à une forme de laxisme en ce domaine et bien pendant toute la durée de l’année passée sur les bancs de la classe, il n’y a que chahut et désobéissance.

Alors Mesdames et Messieurs les politiques sachez une chose: si vous voulez la réussite de vos propositions donnez-nous envie de vous ressembler !

Voir l’intervention de Chirac sur YouTube:

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