Guérison du cancer : entre médecine ayurvédique et médecine occidentale

045501-000_indischerdoktor_11Photo Arte – Un film récemment passé sur Arte raconte comment Marinella Bonfi atteinte d’un cancer du sein n’a pas totalement « accepté » le seul protocole envisagé par son médecin oncologue. Si elle le suit, c’est pour avoir surtout la possibilité d’aller en Inde pour

adopter une thérapie alternative qui lui permette de redonner un sens à sa vie.

Après sa guérison, elle propose à son médecin français de venir lui aussi en Inde pour se rendre compte et dialoguer avec les moines et médecins indiens. La qualité de l’échange entre ces médecins de culture différente et leur respect mutuel est à lui seul une grande leçon de tolérance et d’humanité.

La médecine classique traite la maladie, la médecine ayurvédique aborde le patient comme une entité corps-esprit. D’après cette tradition millénaire, le cancer trouve son origine dans l’âme et finit par se manifester dans le corps : on soigne donc la personne pas la maladie…

Mais cependant, si ce témoignage est exceptionnel, c’est que les thérapeutes rencontrés (le cancérologue de Villejuif et ses homologues indiens) ont eut pour cette patiente peu ordinaire des qualités de thérapeutes vraiment peu ordinaires.

Mais, surtout n’allez pas croire qu’il suffit de quelques séances de méditation, de massage, de prises de plantes pour que le succès soit au rendez vous. Derrière la mauvaise médecine ayurvédique, il peut y avoir un business et une histoire de gros sous qui n’a que peu de rapport avec la véritable empathie.

Madame Marinella Bonfi affirme haut et fort que c’est, en elle, qu’elle a trouvé les ressources pour guérir et surtout qu’elle a pu redonner un sens à toute son existence.

Au début, elle pensait naïvement que la maladie pouvait se concevoir comme une panne de voiture. Il suffisait pour elle de remettre simplement son corps entre les mains du médecin afin que celui-ci puisse intervenir et guérir. Elle a comprit que sans sa contribution personnelle, son engagement profond, rien ne pouvait la guérir.

Ce qu’elle a su faire avec génie, c’est établir un pont entre deux traditions de thérapeutes, qui loin de s’opposer ont su apporter une véritable espérance de vie et de santé.

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition