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Les allergies : un vaste domaine

C’est en 1906 que le Viennois Clément von Pirquet créait le terme allergie pour décrire la réactivité anormale d’un sujet à une substance normalement inoffensive pour d’autres. Il était composé de deux racines grecques : allos, autre, différent, et ergon, action, effet, et voulait décrire un phénomène qui concerne avant tout l’immunité.
L’immunité est un heureux prodige indispensable pour la protection de notre être contre les multiples agents pathogènes qui nous menacent.

Photo Pixabay

Un article écrit par Danièle Starenkyj©2013  Publications Orion.com

L’immunité repose sur l’activité étonnante de cellules dites immunocompétentes, les lymphocytes et les plasmocytes. Répandues dans tout l’organisme, elles sont capables de reconnaître une substance qui lui est étrangère (on parle d’antigène) ou une cellule étrangère (on parle d’une mosaïque d’antigènes).

En effet, les cellules propres au corps ont toutes une carte d’identité indiquant clairement qu’elles lui appartiennent. C’est pourquoi dès qu’un antigène pénètre dans ce domaine gardé, les cellules immunocompétentes sont sur un pied d’alerte, et se mettent à fabriquer des anticorps aussi appelés immunoglobulines (IgA, IgE, IgG, IgH, IgD) qui pourront soit circuler dans le sang, on parle d’anticorps circulants, soit se fixer sur certaines cellules dans certains organes, on parle alors d’anticorps tissulaires. Les anticorps qui sont des protéines, vont alors réagir avec l’antigène en le neutralisant. Les cellules qui fabriquent les anticorps ont une mémoire, et même des années après la première introduction d’un antigène dans l’organisme, elles se souviennent comment le combattre, et provoquent à nouveau une attaque immédiate.

Cependant, il arrive que la bataille antigène/anticorps soit si violente qu’elle entraîne une série de phénomènes morbides. En cas d’immunité, l’anticorps neutralise les effets de l’antigène, mais en cas d’allergie, le conflit antigène/anticorps libère de nombreuses substances nocives et même toxiques : l’histamine capable de provoquer la sécrétion du suc gastrique, la contraction des artères et la dilatation des capillaires suivies d’une diminution rapide des forces avec défaillance circulatoire ; l’héparine, un anticoagulant naturel qui en se déversant dans le sang le rend moins coagulable et provoque des phénomènes hémorragiques ; la sérotonine, une amine dérivée du tryptophane qui agit sur certains processus nerveux et vasculaires, et sur la contraction des muscles lisses. La sérotonine influence le comportement, et peut être responsable des troubles mentaux qui accompagnent de nombreux phénomènes allergiques.

Ces réactions pathologiques prédominent en général dans les organes où se produit le conflit antigène/anticorps :

– si l’allergène (pollens, poils et cellules mortes provenant de la peau de divers animaux, grosses molécules d’hydrocarbures) est introduit par les voies respiratoires, c’est dans le nez, le larynx, les bronches que se fera la réaction allergique qui prendra la forme d’un asthme, d’une sinusite, d’une toux, d’une voix rauque, d’un rhume des foins ;

– l’allergène peut attaquer les yeux et provoquer des picotements, des démangeaisons, des larmes, un œdème de Quincke ;

– il peut pénétrer par la peau (cosmétiques, désodorisants, teintures) et causer urticaire, eczéma, boutons, peau sèche, irritations ;

– l’allergène (médicament, aliment, drogue, boisson, additifs alimentaires, etc.) peut franchir la barrière sang/cerveau et attaquer les fonctions biologiques de cet organe : idées bizarres, dépression, perte de mémoire, violence, agressivité, irritabilité, hyperactivité, migraines, seront le lot d’un individu qui se croira maudit ;

– l’allergène peut bien sûr attaquer également le tube digestif, et ballonnements, crampes, diarrhées, coliques seront sa carte de visite.

L’organe visé est appelé « organe choc » parce qu’il prend le grand coup. Il ne faut cependant pas oublier que tout ce qui pénètre dans l’organisme finit par l’affecter dans sa totalité. Une réaction allergique peut donc entraîner des réactions si multiples qu’il est parfois difficile de toutes les relier à la même cause.

Le Dr Élisabeth COLMANT, spécialiste des allergies alimentaires mais aussi des RAAA (réactions adverses aux aliments) qui sont en fait des réactions histaminiques, et déclarées par les allergologues être de fausses allergies alimentaires (car à l’analyse, on ne retrouve pas d’anticorps IgE spécifiques à l’aliment soupçonné), a soigné de nombreux patients allergiques ou intolérants à divers aliments : lait de vache, gluten, arachides, maïs, sucre, œuf, soja, porc, crevette, crabe, levure, etc. Elle a déclaré que l’addiction à la nourriture existe. Il s’agit d’une allergie alimentaire, conséquence d’une consommation excessive des aliments nommés. Les individus affectés manifestent une impossibilité de contrôler leurs pulsions. Ils raffolent de l’aliment qui les martyrise. L’exclusion totale, « à la trace », à la molécule près, les libère totalement.

L’allergie ou la pseudo-allergie entraîne un état inflammatoire de l’organe qu’elle cible et elle fait le lit de l’infection. On observe alors des infections à répétitions qui sont traitées par des antibiothérapies à répétitions. De nombreux obèses sont de faux gros, dit le Dr Colmant. Ils souffrent de rétention d’eau et d’une inflammation du tissu conjonctif à la suite, généralement, d’une intolérance aux protéines bovines (produits laitiers, bœuf, veau). L’exclusion de ces produits les « dégonflent » à vue d’œil. (Si vous craignez de manquer de calcium, voir le livre du Dr Colmant, Enfin mince, le chapitre « Un bon calcium sans laitages ».)
L’histamine semblerait agir, en cas d’allergie ou RAAA, comme d’autres amines dont l’alcool, la caféine, la théobromine, et serait à l’origine d’angoisses, de troubles caractériels dépressifs, ou d’inhibition, types schizophrènes ou maniacodépressifs, mais aussi boulimies ou troubles comportementaux incontrôlés.

Les gros titres style grand public affirment : L’allergie : un fléau enfin reconnu, La menace allergique, Les maladies allergiques, un problème de santé publique mais, la question demeure :

Pourquoi les allergies ?

On retrouve dans la littérature médicale les causes suivantes : la production industrielle des aliments (abondance de conservateurs, d’additifs, de colorants, d’édulcorants, d’épaississants, etc.), la monotonie des habitudes alimentaires modernes (on ne suit plus les saisons, et on insiste pour avoir toujours la même chose au menu), l’alcool (dont la consommation va croissant), et une exposition chronique à des produits chimiques. Tous ces facteurs altèrent la fonction intestinale. La perméabilité de la membrane intestinale augmente, et elle laisse passer des protéines non dégradées que le système immunitaire va reconnaître comme des corps étrangers et les combattre sérieusement.
La consommation quotidienne d’aliments non tolérés inflige un stress chronique au corps, et cela d’autant plus que ce sont les aliments les moins bien tolérés qui sont souvent le plus désirés ! Ils deviennent ainsi une drogue et créent une dépendance. Que faire ? Les principes de base d’une saine alimentation sont encore : la variété, l’élimination des aliments non tolérés, et la rotation des aliments tolérés. La tenue d’un journal alimentaire permet assez rapidement de mettre le doigt sur l’aliment coupable.

Vous désirez vous libérer de vos allergies ?

Je vous invite à une lecture sérieuse du livre ENFIN MINCE. Sa lecture vous inspirera, car son auteur, le Dr É. Colmant, est un médecin qui parle d’expérience : elle a été obèse ; elle était allergique. Sa force est d’avoir obéi au vieux proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même. C’est un médecin libéré de ses maux qui, dans ce livre, se penche avec compassion sur vos maux. Bonne lecture et merveilleuse délivrance !

Danièle Starenkyj©2013     www.publicationsorion.com

-Références
1. Colmant É., Starenkyj D., Enfin mince, Orion, 2010.
2. Starenkyj D., Mon petit docteur, Orion, 2012.
3. Starenkyj D., Le mal du sucre, Orion, 2011.
4. Starenkyj D., Le mal du gras, Orion, 2010.

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