Consommation responsable : La crise a-t-elle eu un impact ?

Terre VivanteMention obligatoire : Jean-Jacques RAYNALLa semaine du développement durable (du 1 au 7 avril 2013) vient de s’achever. Avons-nous pris de bonnes dispositions pour économiser l’énergie, supprimer tout désherbant, faire du co-voiturage, manger bio…? autant de petits et grands gestes quotidiens vers une consommation responsable.
Dans le même état d’esprit, connaissez-vous l’agenda 21 ? Un plan d’action pour le XXI ème siècle, initié par 173 chefs d’état, lors du sommet de La Terre de Rio, en 1992. Toujours le même but : intégrer, mais

à l’échelle collective, la problématique de développement durable. En France, de nombreuses collectivités territoriales ont créé des agenda 21.

Mais, en dépit de toute ces incitations,  la crise actuelle a-t-elle eu un impact sur nos comportements individuels ?  

(A partir d’un article paru sur le site Novethic)

1) Des freins :

L’enquête 2013 du cabinet de conseil en développement durable Ethicity met certains points nettement en évidence, par exemple :

– Face à l’inquiétude des français pour l’avenir (47%),  43 % restent encore concernés par l’état de la planète mais ils étaient 48,5 % en 2011 ! Soit une baisse significative.  Seule la préoccupation individuelle de la pollution résiste.

On fait de moins en moins confiance aux grandes entreprises car 80 % des personnes interrogées déplorent leur manque d’information et de traçabilité. Le dernier scandale de la viande de cheval ne va pas arranger les choses. En matière de développement durable,  43 % leur font encore confiance.

2) L’accélérateur :

une énorme tendance au consommer local (88 %) qui incite à privilégier les entreprises régionales avec des produits fabriqués en France.

– 77 % déclarent faire confiance aux petites entreprises plutôt qu’aux grandes.

– 48 % déclarent préférer des produits plus durables.

– Ce qui prédomine : santé, sécurité, pouvoir d’achat, qualité des produits.

Globalement, on peut déplorer le repli sur soi et le manque d’engagement collectif.

Malgré tout,  nous voulons retenir les impacts positifs liés aux questions de santé et de pollution. L’addition de toutes les volontés individuelles ne peut être que favorable au développement durable. Bien sûr, c’est dommage que les français revoient à la baisse le co-voiturage, le partage de biens ou d’autres initiatives collectives.


Vidéo du cabinet Ethicity

Pour en savoir plus :

– Site Novethic
Centre écologique Terre vivante à Mens
Slow food
Les hypermarchés ont-ils un avenir ?
La ruche qui dit OUI