Quand un modeste médecin obtenait des guérisons spectaculaires avec le magnésium

Photo Nigari – Wikipédia – En 2011, le docteur Jamel Lahrach s’est installé au Breuil-Magné. Son arrivée dans cette petite commune raviva chez les anciens le souvenir du docteur Neveu, médecin hors du commun, d’un dévouement extrême à ses malades et qui fut aussi

un chercheur infatigable. En fait, ses découvertes médicales pour le traitement de la diphtérie et la poliomyélite, bien que s’étant avérées efficaces, ne furent jamais reconnues de son vivant par les instances officielles.

On sait qu’Auguste Pierre Neveu naquit en 1885 dans l’île d’Oléron, d’une famille relativement modeste. Passionné par les récits de Pierre Loti et par la voile, il avait choisi la voie militaire pour payer ses études de médecine. Il était sorti premier de sa promotion à la faculté de médecine de Bordeaux. Après avoir servi dans la marine comme médecin commandant, décoré de la Légion d’honneur, il avait ouvert un cabinet, rue Pierre-Loti à Rochefort.

Un disciple du professeur Delbet

Pierre Delbet, membre de l’académie de médecine, avait particulièrement étudié les effets pervers de l’antisepsie telle qu’elle se pratiquait à l’époque.

Dès 1932, le docteur Neveu appliqua un traitement à base de chlorure de magnésium et démontra ainsi l’efficacité de la cytophylactique, une thérapie soutenue par son maître.

Ses guérisons spectaculaires tant dans les pneumonies que les angines vont lui valoir une grande notoriété. Survient la Guerre 1939–1945. En 1942, après avoir épousé en secondes noces, une habitante de Breuil-Magné, il s’installe dans cette commune, maison de la Grimonnière.

Un simple médecin de campagne  qui consacra sa vie aux guérisons spectaculaires

Devenu médecin de campagne, il va se montrer d’un dévouement extrême, passant des jours et des nuits auprès de ses malades qu’il traite avec succès grâce à ses méthodes, alors que les médications habituelles demeurent impuissantes.

Il multiplie ses expérimentations sur des animaux puis sur l’homme, guérit la diphtérie, enraye les poliomyélites, et démontre que cette terrible affection n’est que la forme humaine de la maladie de Carré qui frappe les chiens.

Malgré ses guérisons, que dans toute la contrée on qualifie de « miraculeuses », la médecine officielle se refuse à reconnaître la valeur de ses travaux. Il publie le résultat de ses recherches sur chacune des maladies soignées, puis, pour convaincre enfin une académie de médecine toujours hostile, il entreprend la rédaction d’un nouveau traité scientifique qu’il n’aura pas le temps d’achever.

Aujourd’hui, sans condamner ses découvertes, le corps médical préfère au « magnésium » du docteur Neveu les molécules de synthèse. Pourtant bien des malades d’Aunis et de Saintonge ont dû la vie à ses préparations et en ont témoigné.

Au Breuil-Magné, village où il finira sa vie, personne ne l’a oublié, la médecine n’a rien gardé de cet illustre thérapeute qui consacra sa vie à la guérison avec la méthode de Delbet , celle engendré par le magnésium.

Acteur-Nature

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