A propos de la nouvelle épidémie de SRAS

Echinacea-purpurea-150x150(Un article de Jean-Luc Darrigol)     En cette mi-mai 2013, la communauté scientifique est en alerte. Son inquiétude est grande : une nouvelle épidémie de SRAS menace de se répandre dans le monde. Déjà des cas sont signalés en France, or le SRAS est potentiellement MORTEL.
Depuis quelques jours, les medias parlent de SRAS (journaux, radio, télévision) sans dire

ce que c’est réellement. Afin de vous informer à sujet, je vais rappeler ce qui s’est passé il y a dix ans, une épidémie de SRAS ayant fait trembler le monde en 2003, due à coronavirus, cet épisode infectieux ayant valeur d’exemple pour ce qui risque de se passer cette année encore.

En quelques mois, en effet, en 2003, ce « serial killer » tua 774 personnes dans 27 pays, chiffres officiels communiqués par l’OMS. Voici quelle fut la chronologie de cet épisode infectieux.

Le mot « SRAS » est apparu le 9 février 2003. Ce jour là, un homme d’affaires américain prend l’avion à Hong Kong pour se rendre à Hanoi, au Vietnam. Dans l’avion, il se sent mal : frissons, courbatures, qui évoquent un syndrome grippal. Mais à son arrivée, il a des difficultés respiratoires sévères. Il est alors hospitalisé à l’hôpital français d’Hanoi et décède rapidement d’une pneumopathie. Les médecins, impuissants devant cette forme de pneumopathie inconnue, évoquent un SIDA suraigu. Comme c’est de leur devoir, ils alertent l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). L’OMS mandate un de ses membres à Hanoi, le Docteur Carlo Urbani.

Tout va très vite alors. En quelques jours, 22 membres de l’hôpital français d’Hanoi tombent malades, développant cette mystérieuse pneumopathie. Le Docteur Urbani lui-même est touché (il décèdera le 29 mars). L’inquiétude est grande. Mais qu’est ce que c’est ? Infection inconnue, dit-on. C’est le mot « inconnue » qui fait peur à la communauté scientifique.

Le 12 mars, l’OMS lance une ALERTE : « Une pathologie respiratoire grave pourrait se propager rapidement dans le monde. » Des cas sont signalés en Amérique (Toronto), en Europe (Francfort), et dans d’autres régions d’Asie (Singapour). C’est l’affolement. On enquête.

L’homme d’affaires américain avait séjourné à l’hôtel Métropole de Hong Kong où plusieurs membres du personnel sont atteints. Visiblement, cette affection est EXTRÊMEMENT CONTAGIEUSE. On isole les malades dans les hôpitaux, mais on ne sait toujours pas ce que l’on soigne et les traitements sont dérisoires puisque l’identité du germe est inconnue.

Les antibiotiques sont impuissants. La peur grandit. Dans les jours qui suivent l’alerte de l’OMS, on signale plusieurs centaines de nouveaux cas. Le 15 mars (le surlendemain de l’alerte) l’OMS parle d’un SRAS, SYNDROME RESPIRATOIRE AIGU SÉVÈRE.

Les Compagnies aériennes sont informées, ainsi que les agences de voyage : « Suspendez tous vos déplacements vers l’Asie ». Les épidémiologistes et les cliniciens parlent de pneumopathie atypique, et pour cause, le germe qu’ils sont chargés d’identifier et de combattre est inconnu. Onze laboratoires sont au travail, les plus prestigieux.

C’est une course contre la montre. Fin mars, on signale environ 150 nouveaux cas par jour dans le monde ! La médiatisation intensive de cette épidémie conduit des milliers de gens fiévreux à se ruer dans les hôpitaux, ce qui encombre les urgences pour de simples grippes (nous sommes à la fin de l’hiver). Le Professeur Gonzalez, Directeur de l’Unité des maladies virales émergentes à l’OMS, écrit « Il se passe quelque chose d’étrange. » A l’hôtel Métropole de Hong Kong, on évoqua l’ascenseur comme agent de contamination. Les gens auraient été contaminés en appuyant sur les touches, ou en respirant l’air confiné et chargé de germes de l’ascenseur.

Le 4 avril 2003, l’Agence Fédérale de Veille Sanitaire d’Atlanta, aux Etats-Unis, identifia le responsable du SRAS, un banal coronavirus, normalement responsable de simples rhumes (avec les rhinovirus) et bien peu offensif (pour ne pas dire quasi inoffensif) mais venant de connaître une mutation génétique le transformant en « tueur ». On le nomme coronavirus à cause de l’enveloppe en forme de couronne qui entoure son matériel génétique (ADN). Il se transmet facilement par voie aérienne, dans les postillons en particulier, ce qui conforte le mode de transmission suggéré à Hong Kong d’où tout semble parti de l’ascenseur d’un hôtel ! Et il est d’une virulence terrifiante.

L’ennemi étant identifié, on put le combattre efficacement, dès la mi-avril, d’une part avec un protocole thérapeutique adapté, d’autre part en isolant strictement les personnes contaminées en cours de traitement, enfin en traitant préventivement les gens ayant approché les malades.

Une observation a été faite quant à cette épidémie de 2003 : des centaines de personnes ont pris l’ascenseur de ce grand hôtel de Hong Kong et seulement quelques unes ont été contaminées, celles dont l’immunité était défaillante. Cela indique bien l’importance de la stimulation de l’immunité en cas d’épidémie.

Quand une épidémie se propage, il importe de prendre en prévention des compléments alimentaires immunostimulants afin d’accroître les défenses naturelles de l’organisme :

échinacée (photo article), astragale, shiitake, cordyceps, ginseng, maca, huiles essentielles de niaouli, origan, thym, et de faire une cure de gelée royale à laquelle on peut associer pollen et propolis.

Jean-Luc DARRIGOL

Ecrivain, auteur de plusieurs livres aux éditions Dangles