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Bien s’alimenter pour lutter contre l’inflammation

Qui y a-t-il de commun entre les maladies cardiovasculaires, l’asthme, la maladie d’Alzheimer, le syndrome du côlon irritable, les cancers et maladies auto-immunes ?
Le phénomène inflammatoire, qui fit la une du magazine Times en 2004 sous le nom de «Secret Killer»…Toutes les nouvelles pathologies ne sont plus comme au XIX siècle d’ordre infectieux mais évoluent vers la dégradation inéluctable des tissus cellulaires.

Image par Michelle Maria de Pixabay –

Pourquoi en est on arrivé là ?

C’est surement le Dr Catherine Kousmine qui vit toute l’importance des phénomènes inflammatoires liés à la prise de mauvais acides gras et ainsi une production anormale de molécules pro inflammatoires (cytokines et prostaglandines E2) à la suite d’une consommation trop importante de graisses dénaturées, de viandes, de produits laitiers. Aux molécules ainsi générées, elle donnait le nom de « prostaglandines de guerre » par opposition aux « prostaglandines de paix » (les PGE 1 et PGE3), générées par les prises d’huile de bourrache, onagre ou poisson.

Avant que l’ont connaisse les mécanismes d’action des prostaglandines et leucotriènes, messagers cellulaires qui régulent les processus immunitaires et inflammatoires, personne n’aurait soupçonné que des huiles de poissons et de bourrache puissent contribuer à soulager des maladies comme l’arthrite et l’asthme.

Comment trouver une explication à l’exceptionnelle activité anti-inflammatoire obtenue par la prise régulière d’un produit comme le lyprinol, sinon par la présence d’acides gras vraiment performants ?

Une multitude d’aliments comme les huiles de poissons et bourrache peuvent également agir sur les prostaglandines de guerre et freiner leurs agissements par le biais de leucotriènes promptes à exercer une action destructrice et à enflammer les tissus.

S’il apparait que la viande et les huiles dénaturées figurent au menu, on court le risque de stimuler la production du mauvais acide arachidonique qui conduit invariablement à une série de réactions en chaîne conduisant à la formation de leucotriènes tous pro-inflammatoires.

Alors quoi manger ?

Par la suite, la découverte d’un marqueur mesurable de l’inflammation dans le sang, la protéine réactive-c, a permis de faire des liens directs entre l’apport de certains nutriments, dont les oméga-3, le curcuma, le gingembre, le cassis mais plus encore la klamath et le taux d’inflammation. Par la suite, plusieurs auteurs ont proposé des régimes au potentiel anti-inflammatoire, dont le Dr Andrew Weil, qui est certainement l’un des plus grands promoteurs de ce régime et, plus récemment, la Dre Serfaty-Lacrosnière.

Le régime anti-inflammatoire fait la part belle aux végétaux comme les céréales complètes, les légumes secs, les huiles vierges pressées à froid avec pour préférence le lin, le colza, la noix, la bourrache, l’onagre et éventuellement toutes les huiles de poissons de mer froides.

Diminuer considérablement la consommation de viande qui ne devra pas excéder plus de 10% du bol alimentaire.
– Consommer plutôt des poissons gras mais cela sans excès.
– Les dérivés du soja seront les bienvenus : tofou, miso, tempeh, générateurs d’excellentes protéines végétales.
– N’oubliez pas l’excellent équilibre apporté par la conjugaison de céréales + légumineuses, garant d’une bonne couverture d’acides aminés.

Plusieurs milliers de phytonutriments ont été découverts dans le monde végétal et plusieurs centaines se retrouvent dans les plantes comestibles. On les appelle polyphénols.
Certains d’entre eux, comme la quercétine,(l’aliment qui en contient le plus est l’oignon) sont présents dans tous les végétaux : fruits, légumes, céréales, légumineuses, thé et autres.
D’autres sont plus spécifiques à certains fruits et légumes, dont par exemple, les anthocyanes qui se retrouvent surtout dans les petits fruits colorés (myrtilles, cassis et autres), ainsi que les indoles dans les variétés de choux.

L’activité antioxydante des phytonutriments contre les radicaux libres (auxquels nous sommes de plus en plus exposés) est maintenant reconnue. Mais, leurs effets biologiques, bien qu’encore mal cernés, vont au-delà de cet effet antioxydant.

Ces phytonutriments auraient, entre autres, la capacité de réduire les réactions inflammatoires.

C’est, ce que vise le régime anti-inflammatoire, en recommandant une très grande variété de fruits et de légumes et, plus précisément, les petits fruits, les oranges, les tomates, les légumes verts à feuilles (et même le soya), le thé, le vin rouge ainsi que le chocolat noir.

Dans le régime anti-inflammatoire on n’utilise jamais l’huile de tournesol, de maïs, de carthame. Cependant l’huile d’olive est acceptée

Il faut se séparer des aliments raffinés et de la malbouffe

Les aliments raffinés, comme le pain blanc, les pâtisseries, le riz blanc, et autres représentatifs de la malbouffe,  ont généralement un index glycémique élevé. Ils provoquent une hausse spectaculaire du glucose dans le sang (hyperglycémie). L’hyperglycémie serait reliée à l’inflammation.

Dans le régime anti-inflammatoire, on recommande de consommer des aliments à faible index glycémique, car ils provoqueraient moins d’inflammation. Les produits céréaliers à grains entiers (riz, millet, sarrasin, quinoa) ont généralement un index glycémique relativement bas, tout comme les pâtes alimentaires cuites al dente et les légumineuses.

Voici un tableau de l’index glycémique de quelques aliments. Il est recommandé de privilégier les aliments dont l’index glycémique est inférieur à 50. Le pain Montignac est remarquable à ce sujet.

Les légumes, riches en solanine, comme l’aubergine, la pomme de terre, le poivron et même la tomate ne sont pas du tout recommandés. Il en va de même de ceux qui sont source d’allergie comme parfois le blé, les produits laitiers, les arachides, le bœuf et le porc.

Retrouvez donc dans votre assiette une multitude de végétaux « anciens » comme le pourpier, le rutabaga, les topinambours et de très nombreux végétaux « sauvages » comme le pissenlit

D’autre part, il faut expressément le rappeler : le sucre est un dangereux trublion. Nous vous invitons à lire ou relire cet article sur le sucre, signé de Danièle Starenkyj, auteure du livre « Le mal du sucre ».aux éditions Orion.

Tous les aliments à indice glycémique élevé favorisent le phénomène inflammatoire. Les protéines animales, le sucre et ses dérivés produisent des composés pro-inflammatoires qui accélèrent le vieillissement des tissus.

Dans une étude, publiée en 2006, on explique qu’une diète pro-inflammatoire (comprenant beaucoup de féculents raffinés, de sucres, de gras saturés et de gras trans et peu d’antioxydants et d’oméga-3) pourrait causer une activation excessive du système immunitaire inné, le tout provoqué très probablement par une production excessive de cytokines pro-inflammatoires.
L’immunité innée est la première ligne de défense des êtres vivants pour combattre les pathogènes et leurs toxines. Une suractivation de l’immunité innée pourrait être en cause dans les maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques, le lupus érythémateux, la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn, l’arthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et autres.

De plus en plus d’études montrent que les personnes dont l’alimentation se rapproche de nos recommandations ont des marqueurs de l’inflammation bien plus bas que ceux qui pratiquent l’alimentation raffinée de la plupart des français !

Quelques plantes aux qualités anti-inflammatoires :

Curcuma –gingembre-cassis-saule blanc-boswellia-poivre noir-griffe du diable-reine des prés-ail

Aliments aux qualités anti-inflammatoires :

Oignon- huile de poisson-huiles de bourrache et d’onagre-piments du chili- huile de lin- huiles ayant un bon équilibre oméga 3 oméga 6.

La klamath, la spiruline parce qu’elles contiennent une grande proportion de phycocyanine, s’avèrent être les aliments numéro 1 à l’encontre de toute forme d’inflammation. C’est peut être ce qui explique leur réelle efficacité à l’encontre de toutes les graves pathologies actuelles…

Bernard Burlet

Pour en savoir plus :

– L’article sur la Klamath de notre spécialiste en nutrition Roland Reymondier : L’algue Klamath : un incroyable trésor de santé

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