La cellulite n’aura pas votre peau !

eolesensPhoto site La Source – La cellulite est une forme particulière de graisse emprisonnée dans certains territoires du corps des femmes. Elle est toujours localisée aux mêmes endroits –bassin, cuisses, jambes- et, rebelle au régime, elle ne disparaît pas spontanément.
En fait, la cellulite n’est pas en relation avec un problème de poids. C’est un tissu gorgé de graisse. Mais,

cette graisse n’est pas libre ; elle est emprisonnée dans un réseau d’adhérences et de compartiments étanches, et ce qui est plus grave, elle est gorgée d’eau, de sel et d’hormones.
Vous l’avez compris, les traitements pour perdre du poids ne viendront jamais à bout de la cellulite. Cependant, il n’y a pas à désespérer, les moyens ne manquent pas pour déloger ces ignobles capitons. En magasin de diététique, il existe des solutions bien originales et performantes.

Comment reconnaît-on la cellulite?

Deux signes permettent d’affirmer la présence de cellulite :

• Le signe de la peau d’orange.
• Le signe des grains de riz : la pression de la cellulite fait apparaître des granulations dont la consistance est semblable aux grains de riz dans un sac.
La cellulite est douloureuse et la pression la distingue de celle de la graisse « ordinaire » qui elle est indolore.

Ce sont ces signes qui rendent le diagnostic de cellulite vraiment précis et facile.

Comment apparaît la cellulite ?

Une femme qui en quelques mois voit la cellulite envahir certaines partie de son corps est en droit de se demander ce qui se passe dans ses tissus.
Cette invasion se fait en plusieurs temps.

• Il y a tout d’abord un trouble circulatoire. Les petites veines ou capillaires deviennent perméables et l’eau du sang envahit les tissus. A ce stade, les tissus sont gonflés et sensibles. Mais, tout peu encore s’arranger : c’est le stade réversible de l’œdème.
• Cet œdème va s’aggraver chez les femmes riches en hormones féminines (folliculine). C’est là qu’il faut impérativement agir.
• Enfin, dans cet œdème il va apparaître un réseau de fibres conjonctives qui va finir par tout emprisonner pour transformer ces tissus en cellulite. Dès ce moment là la graisse, l’eau et le sel contenus dans ces tissus sont inutilisables et un régime minceur est inutile.

Où se localise la cellulite ?

Il y a deux types de cellulite:

Le groupe le plus important : les cellulites de la femme qui à elles seules font 95% des cellulites et se localisent toujours au dessous du nombril ; une seule exception pourtant : la cellulite du bras.
Le groupe plus rare est de 5% et s’établit indifféremment femme ou homme et se situe au dessus du nombril. Elles se localisent toujours dans les régions qui entourent la colonne vertébrale.

La cellulite haute ou culotte de cheval :

C’est en fait la plus connue et la plus répandue. Elle tire son nom de la forme bouffante des culottes de cavaliers.
Les femmes qui présentent cette forme de cellulite ressentent une série de troubles associés qu’il est important de connaître :

• Une exagération de la cambrure lombaire pratiquement toujours présente qui creuse les reins et reporte en arrière la région fessière.
• Un relâchement de la sangle abdominale qui repousse le ventre en avant.
• Ces troubles de la posture sont responsables de la poussée du tronc en avant ce qui exagère la tension des orteils qui tentent de s’agripper au sol pour éviter la chute en avant.
• Les muscles fessiers complètement détendus par la cambrure lombaire ont tendance à s’affaisser et les tissus ramollis mal soutenus viennent aggraver la culotte de cheval.
• Les femmes cellulitiques ont souvent eu une puberté difficile avec des règles irrégulières ou douloureuses, les périodes menstruelles s’accompagnent de gonflements et d’une tendance dépressive ; elles sont très souvent constipées, éprouvent le besoin de boire et ont des troubles circulatoires avec pieds froids présentant des marbrures.

La cellulite du genou :

Les troubles associés à cette localisation sont surtout circulatoires : la peau est rouge vineux et ces zones sont souvent douloureuses et froides.

La cellulite basse avec jambes en poteaux

C’est une forme grave et inesthétique et on la rencontre presque toujours sur d’anciens obèses ayant maigri par des régimes restrictifs tout en ayant conservé leur cellulite.
Les troubles associés aux jambes en poteaux sont psychiques. Cette forme très inesthétique est très mal supportée et les femmes qui en souffrent sont hyperémotives, anxieuses avec une tendance dépressive.
Les troubles circulatoires sont présent continuellement et la douleur est l’élément le plus invalidant. Les gonflements rapides entraînent des modifications de volume notables entre le matin et le soir.

La cellulite abdominale:

Elle forme un croissant sous le nombril. Souvent douloureuse au pincer, elle s’associe presque toujours à des troubles digestifs tels que constipation, aérocolie, ballonnements ….

La cellulite située au dessus du nombril:

Elles intéressent tout aussi bien l’homme que la femme. On les nomme cellulite d’irritation car on les trouve dans les régions qui entourent la colonne vertébrale au niveau où les vertèbres sont fragiles. Ainsi, au niveau du cou, existe la classique bosse du bison inesthétique et très douloureuse.

Les cellulites du bras sont plus exceptionnelles. Douloureuses et inesthétiques, leur grande complication est le ramollissement avec ballottement des chairs cellulitiques et parfois engourdissement des doigts et de la main dans la seconde partie de la nuit.

Quand apparait la cellulite ?

Des statistiques sont criantes :

• 12% des cellulites se développent à la puberté.
• 19% sont en liaison avec la prise de la pilule.
• 17% viennent au cours d’une ou plusieurs grossesses.
• 27% s’installent au moment de la pré ménopause.

Comment se rencontre la cellulite ?

La cellulite ferme : elle envahit les cuisses ou le bassin en les pétrifiant. C’est un véritable capiton. Cette cellulite est vraiment douloureuse et elle bloque vraiment la circulation. Ce type de cellulite est responsable des vergetures. Cette affection touche en priorité des femmes jeunes.

La cellulite molle : celle-ci est autrement plus grave. Très facile à reconnaitre, il suffit de l’observer. Son volume important a tendance à s’affaisser sous l’effet de la pesanteur. En position debout elle ondule très souvent et ballote à la marche. La fatigue est toujours présente pour celle qui en souffre et son sommeil n’est en aucun cas réparateur.
Les troubles nerveux sont alors très fréquents. Les malaises du type d’éblouissement ou d’étourdissement qui se manifestent aux changements de position rapides sont dus à l’attraction du sang dans les membres inférieurs, cela prive momentanément les zones du cerveau de ce sang qui afflue dans les membres inférieurs. Cette cellulite se trouve le plus souvent chez les femmes un peu moins jeunes, le ramollissement étant en partie lié à l’âge.

Les facteurs aggravants:

*L’abus de diurétiques
*Le mauvais usage de régimes amaigrissants est très mauvais pour les tissus. La répétition fréquente de régimes restrictifs suivis de reprises de poids est responsable de tension puis de relâchement des tissus. Ce régime « en accordéon » finit toujours par enlever toute fermeté tant aux tissus qu’à la peau et il aboutit toujours par une cellulite molle.
* La maltraitance locale est une pratique fréquente et dangereuse. Le tissu intoxiqué est fragile, il faut donc le ménager. Actuellement, il existe des traitements brutaux et traumatisants appliqués sans discernement. Ces pratiques sont d’une part non efficaces et d’autre part finissent par entraîner un ramollissement de la peau et des tissus gorgés de cellulite.

La cellulite oedémateuse :

C’est une forme de cellulite rare mais grave. Elle se caractérise par une tendance aux gonflements rapides. Ils surviennent par crises au cours desquelles les mensurations du bassin et des cuisses présentent des variations pouvant atteindre dix centimètres dans la journée. Ces gonflements disparaissent avec les règles. Pendant les crises, l’élimination urinaire se fait mal, la constipation devient opiniâtre et est accompagnée de maux de tête, de crises d’essoufflement et de vergetures qui envahissent bassin et cuisses.

Les causes de la cellulite :

Chez les animaux et l’homme en particulier, la graisse c’est de l’énergie stockée et mise en réserve dans un tissu spécifique qui est le tissu adipeux. En cas de privation, cette graisse va être utile pour les besoins du corps si l’alimentation ne suffit pas.
Comment se fait-il que la graisse contenue dans la cellulite ne puisse plus jouer ce rôle et ne puisse pas être brûlée par un régime restrictif ?
La cellulite pour user d’une image simple est une forme de graisse que le corps aurait conservée dans une cachette dont il aurait perdu la clef.
Cette graisse existe bien mais elle est devenue inutilisable car « hors circuit ».

Il existe plusieurs causes responsables de la formation de la cellulite :

1* l’hyperfolliculinie :

Elle représente un ensemble de symptômes qui apparaissent quand le corps féminin supporte mal sa folliculine.

Cette affection regroupe quatre grands symptômes qui ne sont pas toujours associés, mais que l’on retrouve toujours chez les femmes atteintes de cellulite et qui permettent de penser que cette cellulite se développe elle aussi sous l’effet de cette hormone.

Il y a exagération des signes qui annoncent les règles. Chez cette femme les derniers jours qui précèdent les règles sont souvent mal supportés ; elle se sent particulièrement ballonnée ou congestionnée. Cela se localise au niveau du ventre et des seins. Cependant ces gonflements sont très souvent diffus et peuvent intéresser les doigts, le visage, les jambes. C’est en fait une rétention d’eau causée par un excès de folliculine qui précède les règles. Avant ces quelques jours, cette femme devient nerveuse et très souvent dépressive. Elle présente aussi des troubles du sommeil.

• Il y a une accentuation des caractères sexuels féminins. S’il y a excès de folliculine, la féminité s’exagère. Alors le bassin se développe, les seins se renforcent et la cellulite vient arrondir toute la partie inférieure du corps féminin.

• Il y a accentuation des troubles des règles chez les femmes qui en souffrent. On constate irrégularités mais aussi retards qui miment un début de grossesse.

• Il y a tendance aux kystes. Ainsi, la folliculine en excès est la cause d’un bourgeonnement de kystes.
Les kystes du sein sont de petites boules sensibles et particulièrement développées au moment des règles. Les kystes de l’ovaire ont aussi tendance à se développer. Ils sont petits, douloureux et bourgeonnent sur la face de l’ovaire. Longtemps ignorés, ils grossissent, deviennent douloureux et peuvent finir auprès du chirurgien.

Vous l’avez compris, l’excès de folliculine est une cause essentielle dans la formation de la cellulite. C’est en favorisant la formation de progestérone que l’on bloque les effets de la folliculine. De nombreuses plantes vont en fait favoriser cela. Parmi elles, le yam vient en première ligne, mais on a aussi l’angélique chinoise, le gattilier. Nous développerons cela dans un second volet.

2*Le dérèglement nerveux :

Il accompagne l’hyperfolliculinie et montre toujours un mauvais climat neuropsychique ; nous avons à faire à des femmes hyperémotives réagissant au moindre évènement extérieur. Elles sont anxieuses et parfois très angoissées. Il n’est pas rare de trouver un fond dépressif.
Avec ce climat nerveux particulier viennent s’ajouter des perturbations extérieures qui ne font qu’aggraver les choses. C’est le cas de perturbations familiales avec conflits entre parents et enfants ou entre mari et femme. Très souvent, il s’agit de déception sentimentale. La frigidité et la frustration sexuelle sont très souvent vues, qu’elles soient la cause ou la conséquence de ce dérèglement.
Aussi, il n’est pas rare de voir se développer des poussées de cellulite lors de traumatismes affectifs.
Les centres nerveux qui règlent la vie émotionnelle côtoient les centres neurovégétatifs chargés de régler la fonction hormonale, circulatoire et cutanée. Ces centres nerveux vont dérégler la fonction hormonale qui, elle, va engendrer cette hyperfolliculinie.

3* La constipation :

La femme cellulitique est bien souvent constipée. Cette dernière agit sur la cellulite par accumulation de déchets toxiques pour le corps. Le corps va puiser dans ces matières qui stagnent dans l’intestin des éléments nocifs qui vont aggraver la cellulite par irritation locale.

4* Une dysfonction du foie :

La folliculine est normalement éliminée par le foie. Or, en cas d’insuffisance hépatique, cette hormone va s’accumuler pour atteindre des concentrations pathologiques. Une insuffisance hépatique est souvent héréditaire mais peut aussi survenir à la suite d’une hépatite virale.

5* Une alimentation déséquilibrée :

Nous traiterons de ce sujet lorsque nous viendrons au second volet. Une chose est sûre, l’alimentation de ces femmes est souvent trop riche en sucres, en gras saturés, en sel et en eau. Là, on voit bien que le slogan « buvez, éliminez » a fait mouche. Ainsi, il n’est plus rare de voir de nombreuses femmes allant à leur bureau avec sous le bras un litre et demi de la boisson sensée faire perdre du poids….sans pour cela perdre un seul gramme de cellulite en plusieurs années de prise!

6* Une paresse de la thyroïde :

Cette glande est sensée permettre une meilleure carburation. Une paresse et c’est le ralentissement cellulaire assuré avec un gonflement du corps et une prise de poids.

En magasin de diététique, différentes approches ont fait leur preuve :

La gemmothérapie est sûrement l’une des plus puissante armes contre la cellulite. Nous vous proposerons très bientôt un protocole avec des bourgeons qui devrait s’avérer très pertinent.
Le LTO 3 par son action sur l’axe neuropsychique.
Le silicium G5 par son activité reconstituante du tissu conjonctif.
Les enzymes métaboliques comme le SOD, la bromélaïne, la papaïne.
Les plantes circulatoires comme le mélilot, le ginkgo et les extraits de pins maritimes (nous verrons plus en détail)
• Les acides gras de la bourrache, de l’onagre et des huiles de poissons.
• Les algues marines comme la kelp mais toutes celles que l’on peut cuisiner (hizikis, kombu, wakame) et celles qu’on utilise en bains.

Certes, il existe aussi des traitements locaux et l’un des meilleurs est le drainage lymphatique

Alors, donnons-nous rendez vous pour un prochain volet qui, nous en sommes certains, vous livrera de vraies solutions naturelles pour lutter en toute connaissance de cause contre la cellulite.

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition