Régime Paléolithique : Une aberration !

280px-Roman_Infantry_1Robustes légionnaires – Wikipédia – Depuis quelques années le régime paléolithique a le vent en poupe et en fait rien ne légitime le bien fondé de cette approche. Pourtant, on le sait maintenant et il ne peut y avoir de doute : les régimes pauvres en glucides alimentent la destruction de la santé humaine et celle de notre planète. « Faible teneur en glucides » signifie un

régime alimentaire riche en aliments d’origine animale et faible en aliments végétaux.

Une abondante documentation scientifique prouve que depuis treize mille ans ce sont les végétaux et pas les animaux qui constituent la base de l’alimentation humaine. Les hommes et les femmes suivant une alimentation basée sur les céréales et les légumineuses ont accompli la plupart des grands exploits dans l’histoire. Les anciens conquérants d’Europe et d’Asie, notamment les armées d’Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.) et Genghis Khan (1162-1227 AD avaient des régimes alimentaires à base de féculents.

Les légions de César se plaignaient quand ils avaient trop de viande dans leur régime alimentaire et ils préféraient mener le combat avec une alimentation à base de graines. Six aliments ont été à la base de la civilisation humaine : l’orge, le maïs, le millet, les pommes de terre, le riz et le blé.

Les populations vivant le plus longtemps sur la planète ont une alimentation à base de féculents, avec un apport limité d’aliments d’origine animale. On y trouve les habitants d’Okinawa (Japon), Sardaigne (Italie), Nicoya (Costa Rica), Ikaria, (Grèce) et les Adventistes du septième jour à Loma Linda en Californie, qui vivent dans des régions qu’on appelle les « Zones bleues ».

Les régimes les plus efficaces jamais utilisés pour soigner les fléaux de santé publique comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’arthrite et l’obésité réduisent au minimum les aliments d’origine animale et exigent que la majorité des calories proviennent des féculents, y compris des céréales, légumineuses et pommes de terre (aliments interdits dans le régime paléo).

Actuellement, nous n’avons aucune preuve du bien fondé d’une alimentation paléolithique mais les preuves des méfaits des viandes consommées à outrance ne se comptent plus. Le texte du professeur Nespolo de l’Université de Lorraine « l’imposture paléo » apporte des preuves convaincantes du bien fondé de ce que nous déclarons.
C’est la lecture de ce document que nous vous recommandons si comme pour beaucoup de personnes vous êtes tentés par le régime Paléolithique:

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