La soif de l’argent qui dégrade notre environnement !

Photo Acteur-Nature – fonte glaciers – Le pape François n’est pas sans nous déplaire nous, « Acteur Nature ». Il déclarait dans une encyclique récente en forme de manifeste:
« L’humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser des changements de style de vie, de production et de consommation, pour combattre le réchauffement », affirme-t-il.

A commencer par le recours aux énergies fossiles, à bannir au plus vite, juge le souverain pontife, pour qui le charbon et le pétrole doivent « progressivement » mais « sans retard » être remplacées par des énergies renouvelables.

Croissance ou décroissance ?

Il évoque aussi « des responsabilités diversifiées », pointant du doigt les Etats riches, appelés à aider les plus pauvres à réaliser la transition énergétique. Et pour y parvenir, les pays nantis devront accepter des sacrifices, y compris en acceptant de réduire leur train de vie.

« L’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties », écrit ainsi Jorge Bergoglio. Le pape a voulu montrer que « tout est lié » entre éthique, pauvreté et pollution, et appeler chacun à sa responsabilité pour sauver « la maison commune », a expliqué le cardinal ghanéen Peter Turkson, en présentant le texte à la presse.

Pour une écologie véritable : une société plus humaine !

Nous rêvons en compagnie du pape et comme lui nous croyons que « tout n’est pas perdu et les êtres humains, capables de se dégrader à l’extrême peuvent se régénérer. « Laudato si « est inspiré d’un cantique de son modèle François d’Assise qui loue Dieu dans « notre mère la terre ». Des centaines d’experts ont été consultés pour sa rédaction.

C’est un plaidoyer vibrant contre le consumérisme effréné des classes et des pays les plus riches et il avertit du danger réel qui guette notre planète. Il affirme ainsi que le droit à la propriété privée n’est « pas absolu et intouchable », et, très concret, s’attaque à de nombreux thèmes, de l’exploitation de la forêt amazonienne à la vente de climatiseurs et à la privatisation de l’eau dans les villes.

Mai 68 fut le début d’une prise de conscience !

Ceux qui comme nous avons vécu 1968, le slogan réel de cette époque était « A bas la société de consommation ». Ce consumérisme responsable de la lente dégradation du climat rendant les pauvres toujours plus pauvres, les riches toujours plus riches, mais surtout rendant les conditions de vie sur terre de plus en plus infernales !

Souhaitons que notre président actuel, en voulant célébrer comme il l’a affirmé récemment le cinquantième anniversaire de mai 1968, soit touché par l’esprit qui animait ce mouvement. Célébrer mai 1968 c’est bien, adopter son idéal écologique et humain serait nettement mieux.

Acteur-Nature