Jean-Pierre Vignon : Acteur-Nature essentiel pour la diététique

La SourceL’une de mes premières rencontres avec Jean-Pierre Vignon se situe au début des années 1980 dans les locaux de Diétaroma, à Bourg-de-Thizy.
A cette époque, on peut affirmer qu’il faisait « école » en tant qu’employé auprès d’un des pères de l’aromathérapie en France : le docteur Sevelinge. Ce dernier avait mis au point d’une part les fameuses« gouttes aux essences » et d’autres part des complexes d’aromathérapie extrêmement puissants.

En créant Phytaroma dans les années 1945-1946, le Dr Sevelinge avait une longueur d’avance dans le domaine de la phyto-aromathérapie, puisqu’à l’époque personne n’en parlait.
Je me plais à penser tout ce que Jean-Pierre Vignon a pu recevoir auprès d’un homme aussi exceptionnel que Louis Sevelinge !

Pour info : c’est en 1928 que Sevelinge fit une thèse sur le pouvoir antiseptique de l’huile essentielle de thym (il fallait vraiment y croire à cette époque !)

Personnellement, j’ai eu trois rencontres avec le Dr Sevelinge et j’en garde un souvenir impérissable.

Sur la fin de son existence, il affirmait :
« J’ai passé plus de soixante ans à étudier le phénomène de la vie et je crois avoir quelques idées sur son fonctionnement. »

En fait, ce personnage avait le « culot » de soigner tout à la fois des maladies vénériennes (les dames de petites vertus de Lyon se bousculaient dans son officine de Bourg-de-Thizy pour se faire traiter par aromathérapie) et même la tuberculose puisqu’il m’avait confié :
« Une personne m’a fait confiance pour guérir une « primo-infection tuberculeuse ». Elle n’a pas été déçue surtout lorsqu’on fit les analyses de ses expectorations ,comme je l’avais demandé, et que l’on constata que les BK (bacilles de Koch) trouvés étaient tous morts »

Il faut mettre cette affirmation dans une perspective autre que celle d’aujourd’hui : ces traitements se situent à la fin des années 1940 et aucun antibiotique n’existe encore contre la tuberculose. Les huiles essentielles prouvaient leur efficacité…
Cependant, il fallait oser « traiter » par aromathérapie à une époque où personne n’y croyait !

Sollicité par le monde de la diététique, Sevelinge créa une ligne de compléments alimentaires sous la marque Diétaroma en 1964.

C’est dans cette entreprise que Jean-Pierre Vignon va tout apprendre : pouvait-on rêver meilleure école ?

En tant qu’agent commercial, Jean-Pierre va connaître toujours plus cet univers dans lequel il va se fondre comme un poisson dans l’eau.
Il aura plusieurs « formateurs » comme ceux par exemple qui lui permettront de connaître le « levain de vie », base des produits extrêmement efficaces qu’il représente.

Propriétaire d’un magasin de diététique

Pendant une dizaine d’années, Jean-Pierre ressentit le besoin de contact avec Monsieur et Madame tout le monde. Voilà pourquoi il choisit d’ouvrir une boutique de diététique. Là encore, il apprit beaucoup mais surtout, sa recherche fut toujours qualitative à l’image de son premier initiateur.

Mais quand il découvre les produits Aagaard, il connait le même coup de foudre que pour Sevelinge.
Lund Aagaard était pour la propolis ce que Sevelinge était pour l’aromathérapie : un illustre pionnier et pas des moindres. Cet homme avait non seulement réhabilité l’utilisation thérapeutique de la propolis mais s’était livré à une expérimentation biologique de celle-ci sur plusieurs milliers de personnes au Danemark avec un succès qui surprend encore aujourd’hui.

Jean-Pierre Vignon reprend la diffusion des produits Aagaard

Il se trouve que Jean-Pierre n’aurait surement pas quitté son magasin s’il n’avait pas eu l’assurance de pouvoir se sentir « utile » dans une petite entreprise qui avait choisi essentiellement la diffusion de la marque Bakanasan et avec elle des produits Aagaard.

Il voulait et il veut toujours « offrir » ce qui ce fait de mieux auprès des magasins de diététique qui lui font pour beaucoup une totale confiance…
Son entreprise est encore artisanale et « familiale ». C’est ce qui est étonnant dans un monde où tout est regroupement et anonymat. Jean-Pierre travaille encore « à l’ancienne », c’est-à-dire avec les valeurs du vrai monde de la « bio ».

Sa dernière découverte : la phycocyanine, un pigment bleu issu de la spiruline mis au point par une équipe de chercheurs français. Là, comme pour la propolis Aagaard, il devient intarissable
« C’est un produit vraiment révolutionnaire dit-il. L’équipe des chercheurs français qui réalise ce produit mérite toute notre attention »

Pour Jean-Pierre Vignon, c’est toujours et encore le même enthousiasme qui guide ses pas et, nous sommes vraiment heureux qu’il appartienne à la classe des Acteurs de la Nature.

Roland Reymondier